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Sujet: Charité et mauvaise foi (PV Amerlyllian) Jeu 30 Juin - 15:23
C'était une notion que l'on aurait pu penser abstraite, voir dénué de sens pour un être fait d'os. Et pourtant, Single était la, au milieu de la neige, et étrangement, il avait... Froid. Ça n'avait pas de sens, avoir froid, quand on a pas de peau ni de nerfs ! C'était pourtant une des sensations qu'il pouvait ressentir, malgré sa nature, comme le goût du thé qu'il appréciait tant... Une autre énigme concernant sa vie qui resteraient probablement sans réponse.
Single secoua légèrement la tête, sortant de ses pensées pour se concentrer sur l'instant présent. Il était a Snowdin, devant un arbre décoré pour quelque étrange raison, et était rassemblé la un petit groupe de monstre. Une petite estrade avait été rapidement aménagé par ses services, rien de très formel. Il portait comme a son habitude un costume, gris a rayure cette fois. Une connaissance humaine a lui avait lourdement insisté pour qu'il comprenne que ce genre de tenue n'avaient pas été porté depuis des décennies a la surface, mais il s'en fichait. Après tout, les monstres n'étaient pas connus pour leur canons de mode... Enfin, sauf depuis l'apparition de Mettaton.
Le chat fit quelques pas vers l'estrade et grimpa dessus, se plaçant au dessus de la petite foule. Il y avait la une multitude de visage aussi différents les uns que les autres. Certains avec des formes animales, d'autres plus étranges semblaient être fait de cristaux de glace et bien sur quelques rares humains et jeunes hybrides ponctuaient l'assemblée. La forme de la mâchoire de Single se tordit en ce qui pouvait ressembler a un sourire, avant qu'il prenne la parole.
-Citoyens de Snowdin,commença t'il.Tout d'abord, je tiens a vous remercier vous, pour votre temps, ainsi que le maire, qui m'as permis cette petite intervention. Je suis venu vous parler... D'un problème...
Accrocher un client n'était jamais une chose facile. Principalement car les gens n'aimaient pas dépenser, surtout pour quelque chose aussi abstrait qu'un bâtiment. Aussi fallait il trouver une raison de leur faire porter la main au porte feuille, et l'arme ici utilisée était la culpabilité.
-Comme vous le savez tous, il y a déjà quelques années, les humains nous ont rejoint sous-terre suite a une catastrophe a la surface. Un événement géré dans une relative paix et tranquillité grâce a la politique pacifiste de notre bon roi Asgore, puisse t'il reposer en paix...
Cette rapide introduction fut suivie d'un lever de doigt en l'air, comme pour signifier l'importance de ce qui allait suivre. Il avait lu quelques lignes a propos de la gestuelle dans les discours dans un vieux livre un humain.
-...Cependant un problème qui existait déjà avant leur arrivée n'a fait qu'empirer: Le manque de place. La capitale est surpeuplée, et trop souvent insalubre, parfois même dangereuse, et l'arrivée soudaine d'une population réfugiée a rendu la situation encore pire. Des bidonvilles entières ont poussé en quelques semaines. C'est quelque chose que moi, Single, n'ait simplement pas pu accepter... Un rapide passage pour se faire mousser auprès des locaux, et se donner une bonne image. C'était toujours nécessaire dans ce genre d'opérations.
-... J'ai mis tout les efforts que pouvait un petit responsable hôtelier pour accueillir les réfugiés, et grâce a l'aide de la couronne et mon travail, j'ai réussi a construire une vraie suite d'habitations saines pour nos camarades humains. Cependant, beaucoup reste encore a faire, et les travaux d'excavation prennent du temps. Trop de temps. C'est pourquoi je veux construire des habitations ici même, a Snowdin...
Arrivait le passage le plus difficile de sa rhétorique. En effet, les locaux étaient connus pour leur amour de leur culture locale et de leur petite communauté aux liens très serrés, les convaincre d'accepter des constructions nouvelles pour des étrangers, même réfugiés, n'allait pas être facile.
-...Bien sur, je comprend votre inquiétude. Qui est cet étranger qui vient chez nous pour bâtir ce qui lui plaît ? Ne devrions pas nous même gérer notre urbanisme ? Qu'elle assurance avons nous qu'il ne détruira pas l'ambiance et le bon vivre de notre communauté ? Tant de questions que je peux comprendre...
La sensibilisation au problème ? Fait ! Se donner une bonne image ? Réglé ! Calmer les craintes des citoyens ? Sans soucis ! Maintenant, restait le morceau le plus important : Faire un bel appât juteux pour que le poisson morde...
-...C'est pourquoi je m'engage a travailler main dans la main avec les citoyens de votre charmante bourgade ainsi qu'en étroite collaboration avec le maire pour garder le bon-vivre de Snowdin intact. Et pour montrer ma bonne volonté, je propose de financer a hauteur de 70% la construction d'une crèche, une structure qui a toujours manqué a la ville par manque de moyens, les 30% restant étant financés par la mairie locale et par tout don généreux que les citoyens de la ville auront la bonté de donner. Encore mieux, je propose de discuter du projet ici même, avec boissons chaude et gâteaux achetés auprès de la boulangerie locale. C'est moi qui invite ! Je serais au coin de l'arbre pour recueillir tout don d'une âme charitable...
A ses mots, quelques-un de ses employés mirent en place des tables sur les cotés de l'arbre, suivit de paniers des dits gâteaux, achetés a prix de gros a la boulangère qui s'était montré très complice. Les habitants furent surpris et enthousiasmés par l'idée, et au bout de quelques instants, ils se servirent parmi les différents breuvages pour se réchauffer.
Du haut de son estrade Single soupira... Il se sentait... Profondément honteux. Ce genre de discours, ces méthodes pour s'attirer l’intérêt d'une foule... C'était tout simplement de la manipulation. Un art simple et pourtant tellement pervers, qu'il venait d'utiliser de manière impeccable. L'horrible travail d'un artiste dont il méprisait l'ouvrage. Dans un monde meilleur, il n'aurait pas du faire ce discours pour changer la pensée des locaux, ni même avoir a les soudoyer avec des pâtisseries. La simple idée que quelqu'un puisse vivre dans un lieu insalubre ou dangereux aurait du suffire a convaincre n'importe qui... Et derrière son sourire et ses belle paroles, une amertume tenace était en train d'envahir Single...
Mais il ne pouvait se laisser aller a ses sentiments les plus sombres. Pas maintenant. Il se glissa vers le coin qu'il avait désigné avant, prenant une tasse de thé sur le chemin, avant de recevoir les différents intéressés, autant pour répondre a leurs questions que pour collecter des dons, les mettant bien l'abri dans un coffre fort. Au vu des réactions des gens sur place, il n'aurait aucun mal a construire cette crèche. Et avec leur sympathie, Snowdin serait entre ses mains griffues. L'idée que grâce a son action, il allait pouvoir faire reculer le problèmes de réfugiés en grande partie mis un peu de baume au cœur, et cela lui donna le peu de DETERMINATION nécessaire pour continuer a sourire malgré son amertume. Du moins, jusqu'à ce qu'une étrange figure s'approche de lui, avec un style vestimentaire tout aussi exotique que le sien, si ce n'est plus !
HRP:
Bon, ceci est mon premier message depuis... Fort fort longtemps, je dois bien l'avouer ! Alors on a plus qu'a espérer que le roleplay écris, c'est comme le vélo, et que ça s'oublie pas ! Sent toi libre de m'envoyer tes remarques ou ta critique, je suis probablement rouillé ^^
Dernière édition par Single le Jeu 30 Juin - 15:43, édité 1 fois (Raison : Ah oui c'est vrai, Asgore est mort... Heh...)
Amerlyllian
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Sujet: Re: Charité et mauvaise foi (PV Amerlyllian) Mar 5 Juil - 23:37
Le matin était arrivé et ta fatigue avec. Tu te trouvais sur ton lit, les yeux mi-clos, soulignés de sombres cernes et noyés dans un visage livide : tu avais passé une nuit affreuse. Après quelques jours d'insomnie, tu avais réussi à concilier le sommeil mais tu n'avais fait que des cauchemars et… eu des visions aussi violentes que sanglantes. Tu ne voulais pas y repenser et tu espérais que ce n'étaient que des cauchemars. Qu'aucune de ces séquences dignes d'un film d'horreur très gore ne se réalise. Tu n'étais pas facile à dégoutter ou à choquer mais ces images, ce que tu avais senti et entendu quand tu te trouvas bloquée dans le monde des rêves, te donnait la nausée. Dieu sait que tu aurais vomit si tu avais eu quelque chose dans l'estomac mais, par chance, tu n'avais pas encore eu le courage de descendre au rez-de-chaussée et faire face à ta mère adoptive.
Tu tremblais, tu avais froid et la gorge nouée... Non. Il était hors de questions qu'on te voit dans un aussi piteux état mais… Il fallait que tu travailles, aujourd'hui. On t'avait demandé de l'aide pour cette semaine, tu ne pouvais pas laisser la propriétaire de la boutique en plan – surtout qu'elle était de la famille. À contrecœur, tu fermas les yeux tout en t'enlaçant – frottant frénétiquement tes bras pour entrer en chaleur. Tu avais utilisé ta magie durant la nuit et avais perdu beaucoup d'énergie, c'est pourquoi tu t'étais refroidie ainsi… Ta chambre était un vrai congélateur et tu espérais ne pas avoir fait de mêmes avec le reste de la maison.
Doucement, tu te levas du lit, prenant une profonde respiration avant d'expirer, lentement. Tu n'étais pas encore totalement détendue mais tu sentais ton corps se relâcher un peu. Discrètement, tu quittas ta chambre et allas à la salle de bain pour te laver le visage avant de descendre à l'étage. Tu n'avais pas meilleure mine mais, au moins, tes yeux étaient bien ouverts et n'étaient plus aussi gonflés. Quand tu es descendue, il n'y avait personne dans la maison mais on t'avait laissé un plateau avec le petit déjeuner et un mot au coin du feu :
« Notre adorable Lys, On est allés à la Capitale pour récupérer un ami de longue date qui a appelé très tôt ce matin. Il va passer des vacances à Snowdin et n'ose pas traverser Hotland et Waterfall tout seul. Gwenn te remplacera aujourd'hui à la boutique, on a prévenu tante Enora. Repose-toi aujourd'hui et reste au chaud. Ça te fera du bien. Les enfants rentreront plus tard, ils sont allés jouer en forêt – quelqu'un les surveille déjà, ne t'en fais pas. Prends soin de la maison pendant notre absence, on rentrera aussitôt que possible. On t'aime,
Tes parents. »
Même si tu avais trente-deux ans, ta famille te traitait toujours avec autant d'amour et tendresse que lorsque tu étais enfant. Contrairement à beaucoup de monde, tu n'avais pas honte qu'ils te traitent ainsi, tu savais que c'était parce qu'ils t'aimaient et que tu leur importais. Tu faisais de même et malgré ton âge, tu continuais à les appeler Papa et Maman. Tu savais qu'ils n'étaient pas tes vrais parents, tu avais un vague souvenir de ta mère biologique, parfois, tu la revoyais dans tes visions.
Ce n'étaient pas des rêves mais des souvenirs flous et rapiécés de ta plus tendre enfance. Tu n'aurais pas aimé te souvenir de ce qui se passa exactement le jour que cette famille te recueillit, la raison pour laquelle ta mère n'était plus en mesure de s'occuper de toi… Le kimono qui est soigneusement rangé dans ton armoire est le seul témoin fiable de cette scène. Tu n'oses pas le toucher, étant toujours envahie d'une profonde tristesse, regrets et un sentiment de trahison quand tu t'en approchais : ta mère les avait éprouvés avant de mourir et ces émotions s'étaient ancrées dans le tissu, le marquant. Tu savais que, si tu venais ne serait-ce qu'à l'effleurer, à le toucher à mains nues ou à l'approcher de ton visage, tu verrais ce que tu avais évité de voir, jusqu'à présent.
Tu as secoué vigoureusement la tête, tapotant tes joues pour chasser ces sinistres pensées de ton esprit. Un mince sourire étira tes lèvres en relisant ce qu'il y avait écrit sur ce petit bout de papier. Soigneusement, tu posas le mot sur le plateau et retiras l'aluminium qui couvrait ton mug et ton assiette : on t'avait préparé des pancakes aux myrtilles et un chocolat viennois – c'était encore chaud, d'ailleurs, ce qui montrait que ta famille était sortie il n'y a pas très longtemps. Tu attendis de t'être réchauffée un peu avant de prendre ton mug – histoire de ne pas transformer ta boisson en sorbet, comme tu l'avais fait le mois dernier au Grillby's. Gabby te le rappelle encore quand tu le croises…
Même si tu n'avais pas très faim à cause de ce que tu avais rêvé, tu ne pus t’empêcher de pousser un soupir d'aise quand tu bus une gorgée du chocolat chaud. Hm. Qu'est-ce que c'était bon ! Avec de la vanille, de la cannelle et beaucoup de sucre. Peu à peu, tu te relaxas et ton estomac ne tarda point à te réclamer ces succulents pancakes aux myrtilles que ta mère t'avait préparés – tout en regardant les flammes danser. Le feu te fit aussitôt penser à Grillby et à la façon dont il t'avait prit les mains afin de te réchauffer. Tu étais quelqu'un de tactile, en soi, mais son geste te faisait encore rougir – rien qu'en y songeant : personne n''avait encore grillée aussi facilement le fait que tu te nourrisses de chaleur. Personne d'autre que ta famille, bien entendu. En général, on te confondait avec une cryomancienne normale mais, la réalité était une toute autre… Tu étais une cryokinésiste, ton pouvoir était beaucoup plus complexe et tu avais sûrement plus de faiblesses qu'un individu maîtrisant une forme de magie conventionnelle. Tu faisais attention à ne pas montrer tes faiblesses et, même si tu faisais parfois chuter la température autour de toi, on ne voyait pas toujours le rapport avec l'absorption de chaleur : on pensait que tu ne faisais que générer du froid. Hélas, tu avais avant besoin de convertir la chaleur que tu emmagasinais dans ton corps ou, si tu te trouvais dans un endroit humide, tu transformais l'humidité – l'eau à l'état liquide ou gazeux – en glace.
* * * * * *
Plus tard dans matinée, alors que tu étaient en train de t'habiller, tu entendis de l'agitation à l'extérieur. Le village était plus bruyant que d'habitude et il n'y avait pas la même atmosphère que la veille – même si la présence des nouveaux venus n'étaient pas hostiles. Des enfants du village vinrent frapper à ta porte pour te dire qu'on était en train de préparer quelque chose sur la grande place, près du sapin. Après avoir enfilé des bottes et prit ta bourse, tu as suivi les enfants jusqu'à la place. Là bas, un chat squelettique en costard-cravate faisait un discours – installé sur une estrade.
Silencieusement, tu l'écoutas tout en restant en retrait avec les enfants. Le félin parlait d'un sujet sensible : la venue des humains dans l'Underground suite à la fameuse catastrophe dont on ne sait pas grande chose. Même s'il avait en partie raison sur tout ce sur quoi il s'avançait, tu n'appréciais pas le fait qu'il tente de manipuler la foule. Il ne pesait pas seulement les mots, non. Il usait du pouvoir des mots pour s'attirer l'a sympathie et les faveurs des villageois mais… était-ce pour une bonne cause où allait-il en profiter pour assouvir ses propres intérêts ? Tu l'ignorais, tu n'étais pas dans sa tête et tu ne le connaissais pas non plus, c'est pourquoi tu ne pouvais pas te permettre de le juger. Tu ne le faisais jamais, pourquoi devrais-tu commencer à le faire ? Il n'en avait jamais été question.
Quoi qu'il en soit, la charité et la mauvaise foi dansaient intimement dans cet événement. Encore est-il, le fait qu'une crèche soit ouverte à Snowdin et qu'on puisse accueillir des réfugiés te faisait chaud au cœur. Les enfants allaient enfin pouvoir étudier ensemble, faire des activités et autres. Donner des cours à la maison c'était bien, très bien même, mais seulement si on était formels… Ce n'était pas tout le monde qui était scolarisé, mine de rien. Et ce n'était pas non plus tout le monde qui avait l'argent pour payer un professeur ou pour envoyer ses enfants à la capitale pour qu'ils étudient.
De ce fait, une question t'effleura l'esprit : la crèche serait payante ou gratuite ? Si elle était payante… serait-ce envisageable et/ou abordable, pour les villageois ? Tu fronças légèrement le nez : la plupart de la foule avait été convaincue par le discours du squelette. Tu n'étais pas facile à convaincre mais la détresse des humains ne te laissait pas indifférente. Tu voulais aider même si tu n'avais grande chose à offrir en dehors de quelques douceurs et des sourires. Des voyageurs t'avaient déjà parlé de la situation dans les grandes villes. Tu n'avais pas besoin de vérifier cela, tu savais quand est-ce qu'on mentait et quand est-ce qu'on disait vrai. Hélas, la vérité était navrante et on ne faisait pas assez pour les humains, du moins, pas à grande échelle. Le peuple n'aurait à payer rien, selon le félin, mais les donations seraient les bienvenues. Néanmoins et, visiblement, la mairie financerait 30 % des frais du projet… Tu n'étais pas une grande mathématicienne mais les pourcentages étaient attirants… si on ignorait le montant final. Ce serait combien ? L'argent n'avait jamais été une de tes priorités, tu connaissais sa valeur mais tu n'y accordais pas vraiment d'importance du moment qu'il y avait de l'affection et de la nourriture. Tu te ficherais même de ne pas avoir un domicile fixe. Tu n'étais pas quelque de difficile mais ta prudence te rendait parfois méfiante, notamment quand ça concernait les gens que tu appréciais. Néanmoins, cet homme se souciait sincèrement des humains… devais-tu vraiment t'en méfier ?
Quant il eut fini son discours, les employés du businessman installèrent quelques tables autour du sapin. Sur ces dernières, ils placèrent des boissons chaudes ainsi que des pâtisseries de la boutique de ta patronne – et tante. Tu reconnaîtrais ses cinnamon bunnies parmi des centaines. Le squelette soupira, du haut de son estrade. Malgré tout, il avait honte d'utiliser ce genre de méthodes. Tu le sentais. Il ne devait pas être une mauvaise personne, s'il regrettait de faire appel à ce genre de stratégies. D'autant plus que, derrière son sourire et ses belles paroles se cachait de l'amertume. Les enfants voulurent s'approcher des tables et tu les y accompagnas mais… tu t'éloignas un peu d'eux afin de te rapprocher de lui, qui était allé prendre une tasse de thé.
Même si tu gardais une certaine distance avec cet étranger, tu lui adressas un doux sourire une fois que tu te trouvas face à lui. Tu ne t'adressas pas directement à lui, le regardant pendant un court instant avant de prendre la parole – l'analysant discrètement :
— Salutations, sir. Auriez-vous quelques instants à accorder à mon humble personne ? soufflas-tu, élargissant ton sourire. Tu marquas une courte pause avant de poursuivre : Votre discours a sincèrement touché les habitants de Snowdin… Vous êtes sûr de pouvoir récolter quelques donations même si ce ne serait peut-être pas grande chose. Mais, sachez qu'aider notre prochain fait partie des valeurs du village, sans nous soucier de la race ou des origines de ce denier. Nonobstant et, si puis-je me le permettre : qu'avez-vous envisagé de faire avec la crèche dont vous avez fait mention ? Snowdin n'est guère connu pour son économie fructifiante… Songez-vous à instaurer une institution payante ou sera-t-elle publique ? continuas-tu, inclinant légèrement la tête sur le côté. Tes grandes prunelles améthyste changèrent de couleur, prenant une teinte dorée, témoignant de ta curiosité et de ton intérêt – même si ton visage n'était pas très expressif, en dehors de tes sourires. Veuillez pardonner mon audace, sir. Je ne puis éviter de me faire du soucis quand cela concerne les villageois… précisas-tu, tandis que tes joues prenaient une tendre teinte de pêche.
Tenue Amy:
Vla~ Elle a les cheveux détachés, même si elle a un petit ruban en satin bleu sur le côté de la tête -façon barrette.
Dernière édition par Amerlyllian le Mar 19 Juil - 23:28, édité 1 fois
Single
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Sujet: Re: Charité et mauvaise foi (PV Amerlyllian) Mar 19 Juil - 21:54
En vérité, l'homme d'affaire se rendait maintenant compte a quel point contempler la foule depuis un point en hauteur ne permettait pas de bien mesurer les personnes que l'on avait en face de soi. Cette jeune humaine...Non, Hybride avec des yeux pareils. Était frappante aussi bien de physique que d'esprit. Mais c'était bien ses yeux qui avaient volé son attention au premier regard, si bien qu'il passa plusieurs secondes a contempler ces grandes améthystes qui lui servaient de pupilles alors qu'elle développait son propos, et même après cela, il resta silencieux un moment a observer la teinte dorée qu'ils étaient en train de prendre devant lui, ses propres yeux s'illuminant d'une lueur émeraude, alors que grandissait en lui un intérêt certain pour son interlocutrice.
Mais au delà de ses yeux, le reste était tout aussi intéressant. Elle était au moins tout aussi douée que lui a manipuler les mots, vu la manière dont elle venait de poser sa question, avec un vocabulaire précis, voir recherché, et une parfaite maîtrise de son intonation. Un sourire presque parfait pour une femme qui, dans ses vêtements, lui donnaient un air plus proche d'une poupée que les humains avaient ramené de la surface que l'apparence d'un être de chair et de sang. Et donc, peut être tout aussi factice... Prudence, se dit Single, la personne en face de toi est potentiellement un danger, même si elle semblait sincère quand a son intérêt pour les villageois.
C'est donc après ces quelques secondes d'observation et de savant calcul qu'il se permit d'éclater de rire. Un rire sincère, car la jeune fille avait soulevé un point très important, dans toute cette affaire. Décidément aussi singulière que dangereuse. Encore une fois, il faudrait qu'il mesure bien ses mots.
-Mademoiselle, je suis bien obligé de dire que vous m’embarrassez, commençât il sur le ton de la plaisanterie, une de ses pupille prenant la forme d'un clin d’œil dans ses orbites.Comprenez bien, vous venez de mettre le doigt sur un sujet important que j'ai complètement oublié dans mon propos. Quand a la gestion de cette crèche, il a été décidé que ce serait a la mairie de décider de la gestion de l'établissement. Il faudra donc vous adresser au maire si vous voulez connaître tout les détails. Si c'est ce qui vous inquiète, Single-corp, mon entreprise, fait principalement dans l'immobilier... Et je ne pensais pas me tourner vers l'éducation privée pour me diversifier, si c'est ce qui vous fait peur.Il était devenu un peu plus sérieux vers la fin de son monologue, pensant avoir isolé ce qui avait motivé cette question. Néanmoins, d'après mes discutions avec lui, je pense qu'il va opter pour l'option du public. Je vous encourage néanmoins a vérifier cette information avec lui. C'était... Convenable, vu la personne en face de lui. Neutre, tout étant amical, peut être un poil trop formel sur la fin. Bien sur, il n'était pas au courant que la personne en face de lui avait des dons empathiques, une information qui lui aurait très utile a ce moment la. C'était quand même plus difficile de jouer les beau parleurs en face de quelqu'un capable de lire dans l'esprit des gens.
-Quand a votre audace... Et bien je tiens a dire qu'elle est la bienvenue ! Annonçât il, son «sourire » le plus charmeur et pleins de crocs carnassiers affiché sur le crane qui lui servait de visage. Après tout, je suis venu ici pour discuter. Ce n'aurait pas été intéressant si je n'avais pas pas eut quelqu'un pour souligner les points manquant de mon discours, par vrai ?
Cette fois ci, il était honnête avec la personne en face de lui. Même si ce n'était pas des plus agréable de se faire remarquer ses erreurs. Surtout que la demoiselle avait quand même fait son petit effet sur lui. Single était complètement incapable de ressentir de l'attirance envers quelqu'un, donc son joli visage n'y était absolument pour rien, cependant il pouvait se montrer incroyablement curieux. Et la personne en face de lui était follement intéressante.
Comportement typique de citadin habitué a la foule, ils ne remarquent l'aspect intéressant d'une personne qu'une fois qu'ils sont a moins d'un mètre de celle ci. Pourtant il y avait sûrement tout un tas de personnes fantastiques dans cette foule. Des chiens amoureux, ou un gamin sur-excité a l'idée de recevoir une pâtisserie gratuite. C'était une vieille habitude du chat de ne pas savoir s'intéresser a l'individu, trop concentré sur la masse.
Amerlyllian
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Sujet: Re: Charité et mauvaise foi (PV Amerlyllian) Sam 6 Aoû - 17:49
Le squelette soutint ton regard pendant que tu parlais. Il était attentif mais, surtout, captivé par tes prunelles à la teinte inusuelle. Quand tes iris changèrent de couleur, des pupilles d'un vert brillant apparurent dans les orbites vides du félin – tu ressentis alors une certaine forme d'intérêt en lui, qui grandissait encore et toujours. Il te jaugeait et te détaillait en toute discrétion pendant que tu lui parlais, il analysait tes gestes comme tu avais fait avec lui – et faisais, encore. D'ailleurs, à un moment donné, tu crus sentir qu'il restait averti : il se montrait plus prudent, il se mesurait et réfléchissait… Voyait-il en toi un quelconque danger ou était-ce, simplement, qu'il n'avait-il pas la conscience tranquille ? Peu t'importait, en soi, su moment qu'il demeurait sincère vis-à-vis de son projet.
Ainsi, après qu'il ait fini de t'observer et de calculer la suite, ton cadet s’esclaffa. Il riait sincèrement, au moins mais… pourquoi tu ne sentais pas seulement de la sincérité, dans ces éclats ? Certes, tu avais sûrement mit le doigt sur quelque chose d'important, quelque chose qu'il n'avait pas dit et qui ne semblait pas pour autant importer aux villageois. Du moment qu'on avait une école, tout le monde serait heureux. Que pouvaient-ils demander de plus, dans leur innocence et leur honnêteté ? Beaucoup n'étaient pas la moitié de méfiants que toi et certains ne songeraient pas à être trompés par quelqu'un qui leur mettait un tel projet sous les yeux et qui donnait un tel discours. Toi, si. On ne t'avait pas appris à être ainsi, tu t'étais forgée cette personnalité au fil du temps… On t'avait fait souffrir, certes, mais pas assez pour développer une telle psyché. C'était sans doutes tes dons et le traumatisme qu'avait causé la perte de ta mère dans ta plus tendre enfance qui avaient entraîné ce trait de ton caractère. Encore est-il, il fallait dire que tu étais d'un tempérament mélancolique et doux, comme ta génitrice.
Par Asgore… qu'est-ce que tu lui ressembles, Amy. Si seulement tu le savais…
Et, un jour, cette ressemblance te causera des ennuis. C'est moi qui te le dis.
— Mademoiselle, je suis bien obligé de dire que vous m’embarrassez. commença-t-il, semblant plaisanter.
Encore une fois, il prit le temps de peser ses mots, il vint même à te faire un clin d’œil pour accentuer son ton enjoué mais… quelque part, c'était vrai : tu l'embarrassais. Tu avais abordé un sujet très délicat mais… tu n'avais pas encore fini. La suite pouvait l'être tout autant… voire plus. Comment réagira-t-il, quand tu lui poseras des questions au sujet des immeubles qu'il prétend construire pour les humains ? Parce qu'il n'avait rien dit quant à leur emplacement, combien d'habitations vont être faites ni même leur condition… Impliquerait-ce une destruction de la forêt ? La pollution de la rivière ou du lac ? Le départ de certains animaux ou la destruction de leur habitât ? Heureusement pour lui, tu n'étais qu'une citoyenne lambda mais tu avais la langue aussi pendue qu'une journaliste ou qu'une chercheuse.
— Comprenez bien, vous venez de mettre le doigt sur un sujet important que j'ai complètement oublié dans mon propos. Quand a la gestion de cette crèche, il a été décidé que ce serait a la mairie de décider de la gestion de l'établissement. Il faudra donc vous adresser au maire si vous voulez connaître tout les détails. Si c'est ce qui vous inquiète, Single-corp, mon entreprise, fait principalement dans l'immobilier... Et je ne pensais pas me tourner vers l'éducation privée pour me diversifier, si c'est ce qui vous fait peur. te répondit-il avant de reprendre son sérieux. Il reprit aussitôt : Néanmoins, d'après mes discutions avec lui, je pense qu'il va opter pour l'option du public. Je vous encourage néanmoins a vérifier cette information avec lui.
Uh… Il te renvoyait vers la mairie. Il restait neutre mais plutôt amical et bien trop formel, à ton goût. Cette prétendue formalité posait une barrière épaisse envers la société, tout comme le faisait la courtoisie… De ce fait, est-ce qu'il voulait se débarrasser vite de cette question, tout en déposant les responsabilités ailleurs, pour que tu ne l'interroges plus à ce sujet ? Possiblement. Du moins, c'est l'impression qu'il t'avait donné mais, il semblait clean... S'il ne s'occupait pas de la crèche, ce n'était pas privé à coup sûr mais, par curiosité, tu iras prendre rendez-vous avec le maire pour en savoir davantage – simple curiosité.
— Quand a votre audace... Et bien, je tiens a dire qu'elle est la bienvenue ! ajouta-t-il, esquissant un sourire des plus charmeurs – tu le lui rendis, avec une certaine timidité. Tant mieux alors, s'il n'en tenait pas rigueur. Tu pourras t'adresser à lui correctement et poser toutes les questions qui te turlupinaient. Après tout, je suis venu ici pour discuter. Cela n'aurait pas été intéressant si je n'avais pas eut quelqu'un pour souligner les points manquants de mon discours, pas vrai ?
De l'honnêteté. Cette fois-ci, il était sincère.
— Certes, sir. Mais, il n'est guère dans mes habitudes de signaler les erreurs d'autrui or, qui suis-je pour pouvoir en juger ? rétorquas-tu, sans perdre le sourire. Tu marquas une courte pause, lui adressant une légère courbette, en toute naturalité, avant de poursuivre : Alors, veuillez m'excuser si vous aviez cru que je soulignais un quelconque manque dans votre discours. Mes propos n'avaient pour seul but de me permettre de savoir davantage vis-à-vis du projet que vous désiriez entreprendre à Snowdin. lui dis-tu, te redressant aussitôt – lui adressant un doux sourire. De ce fait, et si vous me permettez, j'aimerais vous poser encore quelques questions. Cette fois-ci sur quelque chose qui concerne votre domaine mais vous êtes libre de ne point y répondre. Je comprendrais que mes interrogations puissent éventuellement vous incommoder...
Le cris d'une rapace percèrent l'air et te parvinrent malgré le bruit causé par la foule : c'était ton oiseau messager. Oui. Contrairement à tes contemporains, tu n'utilisais ni internet ni le téléphone, qu'il soit fixe ou portable. Tu n'étais pas une grande adepte des nouvelles technologies, trouvant plus fiable de communiquer par des moyens anciens – tels que les lettres ou les missives. Tu levas la tête un instant, t'excusant d'un petit geste de main auprès de ton interlocuteur avant de tendre ton bras légèrement par dessus ta tête – l'offrant à la rapace comme perchoir. Un élanion blanc au plumage clair et brillant ne tarda point à atterrir sur ton avant-bras, une petite enveloppe attachée à une serre. Doucement, tu baissas ton bras afin de mettre l'oiseau à la hauteur de ton visage. De ta main libre, tu fouillas dans la bourse qui pendant de ton autre bras et en sortis un petit biscuit ovale que tu donnas à la rapace – ça sentait la viande : c'était une friandise faite maison rien que pour lui, visiblement. Ensuite, tu caressas délicatement sa tête ainsi que le dessous de son bec avant de récupérer l'enveloppe. Dernièrement, tu invitas ton ami à s'installer sur ton épaule – chose qu'il fit – afin de pouvoir ouvrir ton courrier…
Ce n'était pas une enveloppe conventionnelle. Tu ne reconnaissais ni le seau ni l'écriture qu'il y avait sur le papier, ce qui te provoqua un léger haussement de sourcils. De plus… quand tu l'ouvris, tu n'y trouvas que quelques mots relativement sinistres :
« Je t'ai retrouvé, blanchette. »
Pas de signature physique.
Pas d'autres mots. Rien.
Seulement des traces d'émotions : curiosité, jalousie, sérieux et un sentiment très inquiétant que tu ne sus définir. Tu ne te sentais pas menacée mais tu n'étais pas tranquille, non plus. Qui avait bien pu t'envoyer ça ? Pourquoi, surtout ? Blanchette… Il n'y avait pas beaucoup de personnes qui t'appelaient ainsi puisque c'était un surnom que tu n'aimais pas. Si c'était quelqu'un que tu connaissais, tu aurais reconnu la calligraphie… Et, si tu n'avais pas été douée d'empathie, tu aurais songé au fait que ça puisse être une plaisanterie mais ça n'en avait pas l'air du tout. Ces mots étaient froids et portaient un sentiment de possession… Tu ne pus t’empêcher de regarder autour de toi, t'attardant brièvement sur la foule, sur les visages que tu connaissais sans trouver la source des émotions qui avaient marqué la lettre.
— Amir, retourne à la maison. Je vais directement rentrer après avoir parlé avec messire. soufflas-tu à ton élanion, l'embrassant au coin du bec.
Malgré ta douceur apparente, on perçut une once de froideur dans ton regard et d'inquiétude. L'oiseau te savait sérieuse, il savait qu'il allait avoir droit à une petite discussion, plus tard : tu voulais savoir qui est-ce qui lui avait filé ce courrier et où. Peu convaincu, la rapace s'envola et se dirigea à la maison. Ton attention revint aussitôt vers le félin squelettique. Tu plissas un instant les lèvres et haussas légèrement les épaules avant d'enfouir la lettre à l'intérieur d'une de tes manches – tu étais gênée et ça se voyait.
— Veuillez m'excuser, sir. On ne peut prévoir la réception d'un courrier... Où en étions-nous ? lanças-tu, un peu mal à l'aise. Tu plaças une mèche derrière ton oreille avant d'esquisser un petit sourire : Ah, je m'en souviens… Pardonnez mon ignorance mais je ne suis point à l'aise dans votre milieu alors… j'aimerais savoir, si ce n'est pas trop indiscret, quelle est votre politique empresariale ? D'ailleurs, où avez-vous prévu de faire les habitations que vous avez mentionné ? Seront-elles nombreuses ? Quel genre d'habitations avez-vous prévu de construire ? Des appartements, des maisons conventionnelles ou mitoyennes, plutôt ?
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Sujet: Re: Charité et mauvaise foi (PV Amerlyllian)