Le bottin des avatars est a jour ! N'oubliez pas de vous y rendre une fois que votre fiche sera validee ~
Privilegiez la race des humains mais aussi les personnages speciaux qui n'attendent qu'a etre joues ! Bon jeu a vous !
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| Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian | |
| Auteur | Message |
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Haelwezhenn Bellovesus
Je suis un hybrideAfficher infos Messages : 30 Age : 30 Humeur : à partir chez IKEA pour une partie de cache-cache. Feuille de personnageVie: (35/35)lv/LV: 6Inventaire:
| Sujet: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Mar 3 Jan - 19:02 | | | | "Ne retiens pas tes lames ♫" « Dans la claire forêt, en allant me promener, les écureuils me sentaient si mauvais, qu’ils préféraient m’éviter.♫ »
Oui, il avait une mauvaise odeur. Celle du sang. Celle d’une femme qu’il avait autrefois kidnappée, arraché à sa famille, à ses enfants, pour lui donner un nouveau nom, une nouvelle identité et surtout de nouveaux morveux dont elle devait s’occuper. Il savait qu’il n’était qu’un monstre, enfin du moins, il n’était qu’un hybride. Mais dans le sens figuré du terme, il l’était. Est-ce que le lapin à qui il avait arraché sa peau était encore vivant ? Souhaitait-il la sienne ? Est-ce que sa famille, ceux qui avaient pu fuir, cherchaient sa tête ou préféraient-il se terrer dans un coin, traumatisés par l’image d’un homme violet revenu d’entre les morts pour les exterminer ? Une envie soudaine de les retrouver uniquement pour leur rendre visite et leur demander des nouvelles frappa Haelwezhenn. Voilà à présent qu’il s’inquiétait pour eux. Il était trop gentil. C’était l’un de ses défauts.
Aujourd’hui, il n’était pas habillé en léporidé ou autre animal. Après tout, sa dernière victime connaissait bien son costume et son visage. Alors il s’était juste contenté de s’habiller comme n’importe quel gugusse, autrement dit un pantalon, des bottes noires, une chemise et…. Un boooon gros manteau. Il devait avouer qu’il aimait bien la neige, qu’il l’adorait même -surtout lorsqu’elle mettait en valeur le ton rougeoyant de l’hémoglobine de ses proies. Ha oui, il était parfois un grand poète- mais malheureusement ce n’était pas son habitat naturel. Pour un gars à moitié créature caméléon il aurait mieux fallu qu’il habite Hotland. Mais Snowdin c’était plus joli. Puis c’est plus rigolo de se battre contre des intempéries de temps en temps. Bah oui.
Marchant en direction d’un petit ruisseau, notre meurtrier chantonnait joyeusement pour se donner du courage.
« Prochaine fois que j’irai tuer ma femme, je m’assurerai qu’elle ne soit pas armée.♫ »
Il se posa sur la neige qui lui valut un frisson dans tout le corps. Il souffla dans ses mains comme pour les réchauffer avant de retirer les gants. Il plongea ses minettes dans l’eau glacée qui lui provoqua un mélange de grimace et de sourire. Il avait besoin de laver le plus de tissu possible : les traces de sang. La prochaine fois qu’il emmènera une future-ex dans la forêt, il ferait bien attention à elle. Pour sûr. Par contre, il avait déjà oublié où il avait caché le cadavre. C’était problématique. Fixant en même temps le couteau qu’il avait posé à côté de lui, il dit :
« Prochaine fois que tu te retournes contre moi, j’te jure que tu le regretteras. »
Le couteau ne répondit rien.
« C’est ça. Ne dis rien du tout. Tu sais ce que ça fait de se sentir trahi par son ami ? »
Il marqua un silence, le temps que l’arme lui réponde. Mais celle-ci demeura de nouveau muette, ce qui donnait les larmes aux yeux au meurtrier.
« Pourquoi tu ne me réponds plus ? Pourquoi ne me dis rien ? Je croyais… que nous étions inséparables ! Mais maintenant je vais devoir… devoir aussi te tuer de mes mains… »
Là, chagriné, il passa ses doigts autour de la lame comme pour l’étrangler. Mais la loi des couteaux fit ce qu’il devait faire ; il se coupa un peu la main, ce qui le força à reculer et à lécher la cicatrice en chouinant :
« Tu es vraiment un traître. »
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| | | Amerlyllian
❄ Sweet Snow Princess ❄ Afficher infos Messages : 254 Age : 30 Localisation : Ciudad Real, Espagne Humeur : Changeante~♪ Feuille de personnageVie: (33/33)lv/LV: 7Inventaire:
| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Mer 4 Jan - 0:58 | | | | Aujourd’hui, tu avais eu un début de journée plutôt agréable. À défaut d’avoir pu travailler dans la boutique de ta tante Violette, tu t’étais occupée des enfants du village. Ces derniers voulaient se rendre à la forêt, profitant que le blizzard s’était calmé et qu’il faisait un peu moins froid que d’habitude. Ils étaient nombreux à venir à votre petite sortie en forêt mais quand tu les accompagnais, ils étaient sages. Les adolescents t’aidaient à les surveiller également et ils aimaient que tu joues avec eux, notamment lorsque tu créais un animal de glace pour qu’ils puissent le courser et essayer de l’attraper. Les voir courir dans tous les sens et râler te faisait rire, notamment quand un ou deux trébuchaient ou tombaient expressément sur la neige pour essayer d’attraper ta création.
Tu étais en forme et de bonne humeur jusqu’à ce que tu reçoives encore un colis de ton admirateur secret – apporté par ton oiseau messager, un élanion blanc. Par chance, il ne visait pas les enfants dans sa lettre, il voulait juste que tu ne t’approches plus de tes amis de sexe masculin ainsi que de tes frères adoptifs – soit disant, pour leur bien. Comment pourrais-tu rejeter quelqu’un qui t’a toujours soutenue, qui a prit soin de toi et/ou avec lesquels tu vivais ? De quel droit il se permettait de les menacer ? Il n’était pas encore allé aussi loin et ça t’inquiétait parce que tu savais qu’il était capable de tout…
Doux Delta ! Qui était-ce, à la fin ? Qui pouvait prendre la liberté de te stalker et d’être aussi familier avec toi, tuant pour toi ? Tu voulais que ça cesse, tu voulais reprendre une vie normale car ces événements ne faisaient que te convaincre de quelque chose dont tu avais longtemps essayé de te persuader du contraire : tu n’étais qu’un oiseau de malheur et tout ce que tu aimais, tôt ou tard, risquait de disparaître. D’une façon ou d’une autre, tu te devais de protéger ta famille et tes amis mais tu ne supporterais pas d’être désagréable envers eux juste parce que quelque psychopathe en avait décidé ainsi… Peut-être qu’il était temps de quitter la maison mais… pour aller où ? Tu étais née à Snowdin et tu aimais cet endroit. Comment voulait-il que tu évites ceux que tu aimes en vivant dans un des rares villages de l’Underground ? Il était capricieux et irrationnel… Tout ça parce que son petit rendez-vous avec toi fut gâché par la présence d’un de tes voisins, Sans. Tu savais que ça l’avait irrité mais tu n’y pouvais rien et tu refusais de te laisser intimider par un individu aussi apathique et égoïste que lui.
Après avoir regardé autour de toi, au cas où tu sentais une présence ou tu apercevais quelque chose d’anormal. Peut-être qu’il n’allait rien faire aux jeunots qui t’accompagnaient mais, au cas où, tu haussas la voix pour dire que les jeux étaient finis, qu’il était temps de rentrer au village – à leur grand dam. Tu ne les raccompagnas pas jusqu’à Snowdin, tu restas de l’autre côté du pont, leur disant que tu avais encore quelque chose à faire en forêt, que tu rentrerais plus tard – si quelque demandait à ton sujet. Tu ne mentais pas mais tu ne disais pas non plus la vérité : tu n’avais rien à faire, en particulier, juste faire passer le temps et t’assurer qu’il n’y avait pas un génocide jaloux dans le coin.
Ainsi, allas te tapir dans la forêt qui te vit naître. Tu erras entre les arbres, t’éloignant des zones fréquentées pour éviter de croiser quelqu’un que tu connaissais – tu connaissais beaucoup de monde, hélas. Puisqu’il n’y avait personne dans les alentours, tu sentis ton sourire s’effacer et laisser rapidement place à ce visage de poupée, quasi inexpressif et au regard mélancolique que tu arborais quand tu étais seule. Malgré les apparences, tu n’avais pas toujours envie de sourire, tu étais lunatique et, comme tout le monde, tu avais aussi des moments de faiblesse, des instants où tu souhaitais être seule pour réfléchir et autres.
Silencieusement, tu ouvris le colis qu’on t’avait quelques heures plus tôt. Tu savais ce que tu allais y trouver, ce n’était plus vraiment une surprise : cette fois-ci, c’étaient encore des animaux morts – deux écureuils, en fait. Tu les posas sur la neige, laissant que ta rapace s’en charge. Au moins, lui, il y trouvait une utilité – mangeait la charogne qu’on t’envoyait.
— Non mais ! Quel bâtard ! Il a osé… Il a osé ! J’y crois pas… entendis-tu.
Quelqu’un jurait inlassablement. Une femme, à en croire le timbre de sa voix. Tu te serais bien cachée pour éviter que quelqu’un te voit à l’instant mais, tu sentis que ce n’était pas un être vivant. En effet, c’était une âme errante, une âme humaine, si ton intuition ne te trompait pas. Malgré ta petite baisse de moral, tu t’avanças vers la source du son jusqu’à apercevoir l’esprit d’une femme qui tournait, rageant, devant un bonhomme de neige. Des tâches écarlate ornaient la neige à ce même endroit, bien que discrète – elle seront couverte lors du prochain blizzard, sûrement. Lorsque l’esprit te perçut, elle se tourna vers toi et s’approcha aussitôt, un faible lueur d’espoir dans son regard.
— Tu peux me voir ?! Dieu merci, quelqu’un à qui je peux parler ! s’exclama-t-elle, posant ses mains sur tes épaules. Elle semblait avoir plus ou moins ton âge, physiquement. Elle était morte jeune. REGARDE ! Cette ordure a osé faire un bonhomme de neige sur mon cadavre ! J’ai essayé de le suivre et de lui dire deux ou trois trucs mais… il m’entend pas… il me voit pas… Dis, est-ce que tu pourrais lui passer un message de ma part ? te demanda-t-elle.
C’était un vrai moulin à paroles, cette femme… Elle était irritée alors, tu cherchas à la calmer en usant de ton contrôle sur les émotions, tentant de lui transmettre ton propre calme. Tu ne pouvais pas lui transmettre de la joie parce que tu n’étais pas vraiment d’humeur. Comment pourrais-tu refuser de transmettre un message d’un esprit ? Si tel était son souhait, tu allais faire ainsi, même si, pour cela, tu devais t’approcher de Delta sait qui… Sur cette pensée, tu esquissas un faible sourire avant de hocher la tête.
— La personne en question est mon ex-mari – ou du moins, c’est ce qu’il voulait être... Il est grand, brun, la peau hâlée. Transmets-lui ceci, please : Bâtard, si tu refais un bonhomme de neige sur ma tombe, je reviendrais et je te hanterais jusqu’à ce que tu crèves. ajouta-t-elle, marquant une courte pause avant de poursuivre – sans te laisser le temps de dire quoi que ce soit : Fais attention à lui, il se trouve près du ruisseau alors, dès que tu lui diras ce que tu as à dire, si j’étais toi, je prendrais mes jambes à mon cou. continua-t-elle, précisant aussitôt : N’oublies pas de dire que c’est moi qui lui adresse ces tendres mots, d’accord ? Le connaissant, il a même dû oublier où il m’a enterré… Ah et, merci d’avance, c’est sympa de me donner un coup de pouce. Bon courage !
Tant d’amour, en effet… D’habitude, les esprits se plaisaient à te raconter leur vie, à vider leur sac et à échanger avec toi les bonnes et mauvaises expériences mais, l’âme de cette femme s’était contentée de cracher son venin avant de disparaître. Elle était satisfaite ainsi, elle n’attendit même pas à ce que tu puisses en placer une ou lui dire que tu ne pouvais pas te permettre des familiarités avec un homme, qui l’avait tuée, juste pour accomplir sa dernière volonté. Un long soupir t’échappa alors. Peu d’âmes te laissaient en plant de la sorte… Elle te mettait dans un beau compris, elle… Tu ne jurais jamais, tu ne savais même pas si tu oserais citer ces propos, textuellement, face au type en question et, c’était bien beau mais on ne t’avait pas dit non plus où est-ce qu’il se trouvait, exactement… Le ruisseau, c’est pas d’une grande aide mais, vu que cet endroit n’était pas très fréquenté, c’était déjà un petit plus… Elle ne t’avait même pas dit son nom...
Afin de raccourcir le temps de recherche, pour économiser la chaleur que tu avais absorbé à la maison, tu créas quelques petits animaux à partir de la neige et de la glace environnante – la matière prime ne manquait pas, heureusement. Une fois animés, les lapins et les petits oiseaux givrés s’éparpillèrent sur la zone afin de chercher l’homme en question. Tu continuas d’avancer, lentement, vers le cours d’eau, attendant qu’un d’entre-eux te dise où te rendre. Il y avait un lien spécial entre tes créations et toi, tu pouvais voir à travers leurs yeux si tu fermais les tiens et te concentrais. Tu pouvais également entendre à travers eux : c’était une variante de ta vision partagée.
Heureusement, ce ne fut qu’une question de minutes avant qu’un lapin de neige trouve l’individu en question. Si l’animal n’avait pas eu les yeux blancs, il aurait presque eu l’air d’être en chair et en os. Il agissait comme un lagomorphe normal, remuant son petit nez et ses oreilles, tout en observant le brun qu tentait d’étrangler son couteau – jusqu’à se blesser. L’animal demeura quiet, sur l’autre rive et au bord de l’eau. Il ne tarda point à te transmettre sa localisation.
D’un pas léger, tu traversas la distance qui vous séparait, allant à l’encontre du brun. Tu demeuras à quelques mètres de la rive, près d’un arbre, le regardant avec tes grands yeux améthystes – muette. Le lapin de neige s’approcha alors de toi et s’installa à tes pieds. Les autres animaux que tu avais créé vinrent également au point de rencontre, s’installant autour. Le seul animal vrai parmi eux demeurait ton élanion blanc, qui lui, te suivit par les airs avant de se percher sur une branche basse, non loin de toi – ses yeux étaient écarlates.
— Salutations, sir... soufflas-tu, d’une voix plutôt douce. Tu marquas une pause, te rapprochant un peu plus de l’arbre, te montrant presque farouche ou timide : tu étais mal à l’aise, à vrai dire. Euhm… Je ne voudrais guère vous importuner mais… quelqu’un m’a demandé de vous transmettre un message que je ne suis sûre de pouvoir vous répéter, par courtoisie. commenças-tu, t’adressas à lui, faisant une petite moue incertaine. Encore est-il et à risque de paraître… intrusive ou étrange, votre ex-épouse m’a demandé de vous dire de ne plus faire des bonhommes de neige sur sa tombe au risque de vous hanter jusqu’à la fin de vos jours... lui dis-tu, détournant le regard pour observer les petites créatures artificielles.
Doucement, tu t’accroupis afin de caresser la tête du lapin, le remerciant pour son aide – suite à quoi, lui et ses compagnons perdirent le souffle de vie qui les animait : ils n’étaient plus que des simples sculptures de givre et de poudreuse. Par pure prudence, tu levas à nouveau le regard vers ton interlocuteur, réalisant que tes propos pourraient éventuellement te coûter très cher. Si cet homme était dans le fin fond de la forêt, c’est qu’il ne souhaitait peut-être pas qu’on sache qu’il était là… Tu ne jugeais personne que tu ne connaissais pas, mais tu ne pouvais pas t’empêcher de te méfier des gens qui te semblaient imprévisibles. À cause de l’inquiétude, tes iris devinrent plus foncés et ne tardèrent point à prendre une teinte bleue électrique.
— Hmn… avant que vous ne disiez ou fassiez quoi que ce soit, sachez que je ne souhaite point vous porter préjudice, je ne vous dirais rien à votre sujet ou celui de votre feu votre épouse. Cela ne me concerne guère, je vous ai juste fait part de ses dernières volontés. ajoutas-t-tu, replaçant une mèche de derrière ton oreille.
Ta longue chevelure traînait sur la neige, s’y confondant de par sa blancheur. Si tu n’avais pas été vêtue de violet et noir, tu aurais pu passer complètement inaperçue dans le terrain – t’y camouflant. Même ta peau était diaphane. Tu semblais être tout l’opposé de cet homme mais tu espérais qu’il ne se prendrait pas ta venue comme une menace et qu’il ne serait pas vexé par tes propos. Tu étais aussi sérieuse que polie et, si tu restais davantage, ce n’était pas parce que tu étais imprudente, non. Tu avais besoin de prendre ton souffle. Gardant tes genoux contre ta poitrine, tu analysas le brun avant de te permettre un dernier commentaire :
— Les taches de sang partiront mieux si vous utilisez de l’eau oxygénée mais, si vous n’en avez pas chez-vous, vous pouvez utiliser la plante qui se trouve à côté de vous, celle qui a les petites fleurs roses. En frottant ses feuilles plus sombres sur vos effets personnels, vous pourrez les laver plus aisément... terminas-tu, passant tes bras autour de tes genoux, t’asseyant sur la neige. - Tenue d'Amy:
Ses cheveux sont attachés en 2 couettes :D Alors, elle a 2 papillons plus petitis qui lui servent de chouchous au lieux d'un grand o/ Vla~
Dernière édition par Amerlyllian le Sam 11 Mar - 22:22, édité 1 fois |
| | | Haelwezhenn Bellovesus
Je suis un hybrideAfficher infos Messages : 30 Age : 30 Humeur : à partir chez IKEA pour une partie de cache-cache. Feuille de personnageVie: (35/35)lv/LV: 6Inventaire:
| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Jeu 5 Jan - 0:19 | | | | "Ne retiens pas tes lames ♫" Voilà qu’il se sentait blessé, aussi bien dans le propre que figuré. Il nettoyait ses mains, les larmes aux yeux. Il avait chéri ce couteau, comme celui-ci avait-il pu lui couper un peu la main ? D’autant plus qu’il avait laissé son ex-femme le retourner contre lui. Fort heureusement qu’il avait été meilleur qu’elle, il avait réussi à esquiver le coup effleurant seulement son flanc (pas à la vanille). Elle aurait pu le tuer mais comme les Cieux l’aimaient bien (ou alors le détestaient et préféraient le laisser sous Terre pour ne pas le laisser les rejoindre) et s’étaient ainsi montré cléments avec lui. Alors qu’il s’apprêtait à demander la raison pour laquelle la lame l’avait blessée il sentit une présence. Son instinct de survie lui demandait de faire attention, de partir mais aussi de changer de couleurs. Malheureusement il avait perdu du sang et essayer de se faire passer pour un simple promeneur de passage dans la forêt n’était donc pas une bonne idée. Aussi il craignait que s’il perdait trop d’hémoglobine que son pouvoir ne lui soit inutile, faisant n’importe quoi.
Soudainement une voix se fit entendre. Celle d’une femme. Il se tourna doucement vers elle et l’observa. Potentielle ennemie ou future membre de sa famille ? En tout cas, elle semblait être plus jeune que lui. Peut-être n’était-ce qu’une illusion, vu qu’il avait déjà croisé des créatures plus âgées que lui et qui pourtant auraient pu être confondu avec des enfants de dix ans. En tout cas, le constat fut rapide : elle était ravissante et ressemblait à une madame de neige. Ce qui lui plut aux premiers abords fut la couleur des yeux de la demoiselle mais également sa tenue mauve. Ce qui lui déplut par contre fut le nombre d’animaux de neige. Ils n’étaient pas là toute-à-l’heure. Si ? En tout cas, l’inconnue lui passa un message, celui de son ex-femme. Bon sang ? Elle était encore vivante celle-la ? Impossible, elle avait eu le cœur avait bien été poignardé. Dans sa grande bonté il ne lui avait pas fait subir de grosses atrocités comparées à d’autres. Dix coups de poignards valaient mieux qu’un empalement.
« Je savais qu’elle me ferait flic post-mortem, répondit-il en riant. Dommage qu’elle n’ait pas pu devenir Lame-sœur que j’attendais… héhé… lame-sœur… »
Riant tout seul de sa blague, il regarda la poupée de porcelaine prendre place dans un coin tout en lui donnant des conseils de lavage. Mais, elle était blanchisseuse ? Pour ça qu’elle savait comment laver le linge ! Si ce n’était pas merveilleux ! Comment ça elle n’avait pas dit qu’elle travaillait dans une blanchisserie ? Le criminel avait décidé qu’elle l’était et il en serait ainsi. Un grand sourire s’afficha de nouveau.
« Oh vraiment ? Merci du conseil ! »
Il regarda la plante et prit les feuilles les plus sombres, sous le conseil de la demoiselle. Il frotta ses vêtements mais malheureusement cela ne servait à rien. En effet, sa main saignant encore il mettait plus de sang sur son manteau qu’il ne les nettoyait. Il laissa échapper un soupire et regarda l’inconnue.
« Tu m’as…. Menti ? Tu n’es pas une blanchisseuse ou une lingère quelconque, Catherine ? Tu me déçois ! »
Il en avait presque les larmes aux yeux tellement il était tout en émoi. Tendant sa main vers elle, la fixant avec un rictus qui aurait pu effrayer un clown et ses yeux gris clair la fixant, il commença à se relever pour s’approcher d’elle.
« Viens ici que je te punisse, à ma manière ma mignonne♥ »
Il récupéra son couteau en le remettant dans son manteau et manqua à plusieurs reprises de trébucher en s’approcher de la poupée de porcelaine. Rapidement il se jeta sur elle pour lui tirer les joues.
« Ha qu’elles sont crô meugnonnes ces petites joues ! Laisse-moi les tirer jusqu’à ce qu’elles virent au rouge ! Elles peuvent s’étendre ?! Jusqu’à quelle longueur ?! Je veux tout savoir sur ces joues ! »
Il s’extasiait devant cette bouille enfantine. Cela lui donnait presque envie de l’adopter, de la prendre dans ses bras et de l’emmener jusque dans sa maison cachée au fin fond de la forêt, de gré ou de force. Généralement, de force. En fait, toujours de force. Personne n’avait été d’accord jusque-là pour rejoindre la famille Bellovesus en y repensant. Que le monde est cruel.
« Mais dis-moi aussi. Comment cela se fait-il que tu aies vu mon ex-femme ? »
Il tapota ses doigts sur ses joues.
« Elle ne serait pas par hasard encore vivante ? Ah, gonfle les joues aussi. Je veux voir si ça fait « pouet ». S’il te plait. Bien sûr. »
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| | | Amerlyllian
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Sam 14 Jan - 20:56 | | | | Malgré ton air détendu et naturel, tu ne baissais pas ta garde. Le jeu de mots de ton interlocuteur te fit glousser – gloussements qui passèrent certainement inaperçus à cause du rire de ce dernier. C’était sinistre et nul, mais c’était drôle. Tu avais le sourire facile, même les vannes de Sans et Gabriel te faisaient rire, pour tout dire. En tout cas, tu sentis que quelque chose le dérangeait. Cela ne te concernait pas directement mais, suivant son regard, tu compris qu’il s’agissait des animaux de neige et de glace qui t’entouraient. Par ailleurs, il y avait une pointe de doute, d’incrédulité, dans son esprit quand tu parlas de feu son épouse. — Oh vraiment ? Merci du conseil ! te remercia-t-il, concernant le conseil de lavage. Il regarda la plante que tu avais mentionné avant de prendre quelques feuilles sombres, suivant ton conseil mais… plus il essayait de nettoyer les taches, des nouvelles apparaissaient et s’étendaient : tu vis alors qu’il s’était blessé avec son couteau – quand il tentait… de l’étrangler ? Ce n’était peut-être pas grande chose, tu ne percevais pas une grande douleur en lui mais ça t’inquiétait quand même : une blessure mal soignée pouvait s’infecter et empirer rapidement… au point de perdre un membre. Il poussa un soupir, levant le regard vers toi. — Tu m’as…. Menti ? Tu n’es pas une blanchisseuse ou une lingère quelconque, Catherine ? Tu me déçois ! lança-t-il, les yeux brillants – ému. C’est qui Catherine, au juste ? Toi ? Te confondait-il avec quelqu’un ? Tu n’en savais rien mais il semblait vraiment s’adresser à toi. Il tendit une main dans ta direction : il ne s’était pas encore levé mais tu savais qu’il comptait s’approcher. Même si tu ne sentais aucune hostilité, tu fis un vague mouvement de recul, te redressant soigneusement – pour ne pas glisser et finir dans la flotte. Il ne tarda pas à poursuivre, s’approchant de toi avec ce grand sourire inquiétant : — Viens ici que je te punisse à ma manière, ma mignonne fit-il, rangeant son couteau dans une poche du manteau. Quand il s’approchait de toi, il manqua de trébucher à plusieurs entreprises. Tu fis un pas de plus en arrière, calant ton dos contre le tronc gelé qui te servait d’appui. À cet instant même, le brun se jeta sur toi, saisissant tes joues – tirant dessus comme Gabriel avait l’habitude de faire quand tu l’inquiétais ou que tu faisais une bêtise. Ha qu’elles sont crô meugnonnes ces petites joues ! Laisse-moi les tirer jusqu’à ce qu’elles virent au rouge ! Elles peuvent s’étendre ?! Jusqu’à quelle longueur ?! Je veux tout savoir sur ces joues !Il n’en faudra pas trop, pour faire rougir tes joues. Tu avais la peau très fine, douce et sensible. Comme celle des enfants humains, sans doutes. Ta petite bouille enfantine extasiait ton cadet. Quand il lâcha tes joues, tu les frottas doucement, faisant la moue : il avait tiré assez fort dessus, mine de rien, tes joues étaient rouges – autant par la gêne comme pour les avoir étirées – et elles picotaient. Tes yeux se décolorèrent un peu, demeurant bleus électriques – à peine plus clairs. Tu sentis un mélange d’émotions chez cet homme que tu n’aurais pas su décrire. Pourtant, tu aurais presque pu percevoir un semblant de solitude ou de déception ? À quoi pensait-il ? — Mais dis-moi, aussi. Comment cela se fait-il que tu aies vu mon ex-femme ? te demanda-t-il, tapotant avec ses doigts. Elle ne serait pas par hasard encore vivante ? Ah, gonfle les joues aussi. Je veux voir si ça fait « pouet ». S’il te plaît. Bien sûr.Toi, gonfler les joues ? Depuis quand ne l’avais-tu plus fait ? Cela faisait des années ! La dernière fois, tu l’avais fait quand tu boudais à ton frère aîné parce qu’il ne t’avait pas laissé aller en forêt avec d’autres enfants du village. Tu n’avais que huit ans, à l’époque. Tes joues, déjà d’une tendre couleur pêche, rougirent davantage, gonflant un peu les joues – pour faire plaisir au génocide. Et oui, ça faisait pouet – tu avais une frimousse tellement innocente et adorable. Après quelques instants, tu fronças doucement ton nez, prenant les mains de cet homme afin de les inspecter. Ton corps était gelé, on le sentait même à travers tes gants. — Je ne vois guère l’intérêt de vous mentir, sir. Que ce soit au sujet de feu votre épouse ou du lavage. Vous vous êtes blessé, tantôt – il est normal que vous n’ayez pu laver vos affaires. soufflas-tu, levant les yeux vers son visage, accrochant son regard avant de reporter ton attention sur ses mains. Je doute qu’un humain puisse survivre à une dizaine de coups de poignard dans le buste... commentas-tu, répondant à sa question d’une façon assez évasive. Devais-tu ou ne devais-tu pas lui dire que tu pouvais communiquer avec les esprits ? Sans faire de gestes brusques, vins déposer un baiser sur les plaies. Tu usas de ta maîtrise de la glace afin de faire cesser l’hémorragie, procurant à ton cadet une sensation très légère de froid autour des blessures – tu l’avais anesthésiée, également. Satisfaite, tu te redressas pour regarder à nouveau le brun – droit dans les yeux. Tu lui adressas un sourire presque maternel avant de reprendre la parole : — Si vous le désirez, je peux vous aider avec les taches. Si vous bougez brusquement vos mains ou que vous faites des efforts, votre blessure se rouvrira. Même si ce n’est qu’une entaille superficielle, elle peut s’infecter et s’amocher rapidement, vous savez ? lui dis-tu, lâchant ses mains avec la même délicatesse avec laquelle tu les avais saisies. Sur ce geste, tu te penchas pour prendre un peu de neige et frotter tes joues avec – retirant le sang qui les avait maculées. Tu ne sentais pas le froid quand tu avais assez d’énergie – et, aujourd’hui, c’était le cas. En te redressant, tu semblas pensive. Tu regardas la neige, muette, hésitant à compléter la réponse que tu avais donné au brun lorsque tu entendis quelqu’un t’interpeller – tu perçus deux présences non loin, des esprits : — Lys ! Tu as l’air occupée mais… aurais-tu un instant à nous accorder ? intervint une voix masculine, mais enfantine. À son entente, tu te tournas pour regarder l’enfant fantomatique. Avec lui, il y avait une petite hybride, qui se cachait timidement derrière l’enfant que tu connaissais : ce dernier était mort il y a quelque temps et errait dans la forêt. Il n’avait pas voulu traversé de l’autre côté, quand tu le rencontras. Il voulait aider d’autres esprits qui étaient bloqués dans le monde des vivants – et, généralement, il les menait jusqu’à toi, quand il ne savait pas quoi faire ou que son aide n’était pas suffisante. Silencieusement, tu t’excusas auprès du brun en posant une main sur son bras avant de le contourner et t’éloigner un peu avant de t’accroupir pour te mettre à la hauteur des enfants. — Bonjour, vous deux. Oh~ qu’elle est jolie, cette petite ! Qui es-tu, donc, une amie de Ben’ ? dis-tu, d’une voix tendre et maternelle. Un grand sourire étira tes lèvres, t’accoudant sur tes genoux, observant les deux esprits. Ne sois pas timide, voyons. Je ne mords pas, tu sais ?Tu ris doucement, mettant la fillette en confiance. Hésitante, la petite se plaça à côté du garçon, restant accroché à lui – tout en te regardant. — Elle s’appelle Lala. Elle dit qu’elle s’est perdue en forêt, la semaine dernière, quand elle se promenait avec son père… Elle aimerait le retrouver mais elle dit habiter de l’autre côté de Waterfall, près de Hotland et je ne peux pas quitter la forêt… t’expliqua-t-il, regardant sa cadette avant de faire une mine assez triste. Il ne pouvait pas parler du fait qu’elle était morte, elle ne l’avait pas encore réalisé. Ton sourire faiblit, comprenant où voulait en venir ton ami. J’ai vu où se est ce que tu sais, Lys… Je te montrerais après, tu devras t’en occuper. Ce n’est pas très loin mais je ne veux pas qu’elle le voit. ajouta-t-il, se penchant vers toi pour te murmurer une atrocité qui te donna un pincement au cœur : Je crois qu’elle a été abandonnée… Son père n’est pas revenu la chercher ou, du moins, personne n’a semblé la chercher. Il lui suffira de son père une dernière fois, je pense...L’enfant se redressa, poussant la petite à s’approcher davantage. Tu ne pouvais pas les toucher comme ils pouvaient faire avec toi, mais tu pouvais leur transmettre encore un peu de tendresse. Ainsi, tu ouvris tes bras pour inviter l’hybride à venir contre toi – chose qu’elle fit, d’une façon presque désespérée : elle manquait cruellement d’amour. Tu mimas une étreinte, passant tes bras autour d’elle avant de lever une main, pour caresser l’arrière de sa tête. — Ben', je vais te prêter un avatar, montre-lui où c’est – je le saurais. Je peux garder Lala, en attendant. dis-tu à l’entente du garçonnet. Après avoir prononcés ces mots, le lapin de neige qui se trouvait non loin du brun prit à nouveau vie et s’approcha de vous, s’éloigna aussitôt que l’enfant reprit sa route. Tu te redressas, le regardant s’éloigner. Tu avais faillit oublier le brun à force de discuter avec ces esprits. La petite fille accrocha une de ses mains sur les pans de ta jupe, faisant que le tissu se froisse visiblement – seul indice physique de sa présence. L’air un peu gênée, tu refis face au génocide, lui adressant un petit sourire : — Veuillez m’excuser pour cette interruption. Euhm… je pense que cette scène peut-être bien plus significative que ma réponse de tantôt, concernant feu votre épouse... soufflas-tu, replaçant une mèche derrière l’une de tes oreilles. … Et, ma foi, elle usait d’un langage très fleuri...Suite à ces mots, tu te tus. Tu ne savais pas quoi dire ou faire de plus. Il fallait que tu attendes à ce que Benjamin et ton lapin retrouvent le corps de la petite Lala avant de pouvoir faire quoi que ce soit d’autre. Attendre ici était la meilleure des solutions, à ton avis.
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| | | Haelwezhenn Bellovesus
Je suis un hybrideAfficher infos Messages : 30 Age : 30 Humeur : à partir chez IKEA pour une partie de cache-cache. Feuille de personnageVie: (35/35)lv/LV: 6Inventaire:
| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Jeu 9 Mar - 0:47 | | | | "Future membre de la famille?" Quelle était trop choute comme ça ! A gonfler ses petites joues de rongeur. Haelwezhenn ne pouvait pas résister à l’envie de lui faire « pouet » alors il appuya dessus avec ses deux mains, tout content. Il lui massa le visage.
« Ha merci ♥ Tu es trop gentille, trop adorable ! Je crois que je t’aime bien déjà ! »
Déjà il la voyait en tant qu’amie, non comme sœur. Une tante pour ses enfants. Oui, elle était marrante, rigolote après tout. Il ne pouvait pas la laisser partir sans lui dire ses réelles intentions de faire d’elle un membre de la famille. Quoique…. Allait-elle pouvoir s’en aller ? Il n’était pas sûr que le criminel lui laisse la vie sauve ou tout simplement rejoindre sa petite maison. Son quotidien changerait en fin de journée, il se le promettait. Alors qu’il allait récupérer ses mains la demoiselle les lui prit. Il tiqua légèrement à cause du froid qu’il pouvait ressentir à travers les gants en les fixant. Lui qui était à moitié reptile se devait normalement de vivre en milieu chaud. Or, il avait toujours préféré vivre à Snowdin. Il savait que c’était dangereux pour lui mais il ne pouvait pas se décider à changer d’habitat. Surtout comment pourraient prendre ses enfants adoptifs s’il se décidait à les emmener à Hotland ? Il était conscient que certains ne pourraient pas supporter la chaleur écrasante et insupportable pour des « bonhommes de neige » comme il les appelait. Certes il était fou mais ne voulait pas risquer la vie de ses adorables bambins même si un jour ou l’autre il risquait de les tuer.
Le génocide écoutait ce que disait la jeune femme. Elle lui parlait, ne le fuyait pas. Elle le soignait ou du moins anesthésiait la douleur de ses mains. Il la fixait sans cesse réfléchissant de plus en plus. Il comprenait qu’elle avait vu sa femme, peut-être un fantôme, mais s’en ficha. Pour l’instant le seul truc qui le préoccupait à ce moment-là n’était que la douceur et la délicatesse de la gente demoiselle ainsi que sa politesse. Il pouvait également noter son courage. Elle était consciente qu’il n’était qu’un tueur qui lui était inconnu et pourtant elle le soignait. N’importe qui aurait laissé un pauvre gars blessé dans son pétrin sauf s’il risquait de mourir bien évidemment et encore… mais l’albinos était différente, elle ne semblait pas être individualiste.
La charmante inconnue le lâche pour s’éloigner de lui. Haelwezhenn ne la regarda en ne bougeant pas ses mains, les gardant même immobile. Il devait avouer qu’il commençait à avoir froid mais il préférait rester ici auprès de la demoiselle qui… communiquait avec des choses invisibles. En faisant le lien avec sa femme, il comprit qu’elle n’était vraiment pas folle mais qu’elle pouvait voir des macchabées. Si quelqu’un d’ordinaire pouvait trouver ça effrayant il en était autrement pour Haewezhenn trouvait ça génial. Il s’imaginait bien narguer ses victimes post-mortem, se fichant de leur poire ou leur expliquant bien ce qu’ils avaient ratés dans leur première vie pour qu’elles puissent bien réussir leur seconde s’il était de bonne humeur. Il la fixait assez admiratif avant de regarder le lapin de neige. Tiens, il était vivant de nouveau ? Il se demandait si ça pouvait se manger en civet ou si ça fondait… Un civet de lapin de neige… ou une soupe… une soupe à la neige… ridicule ou ingénieux ? Il ne savait pas comment qualifier son idée. La demoiselle revint vers lui et fort heureusement : il avait eu peur qu’elle s’en aille sans même lui faire la bise et qu’il devait lui courir après. Il la regardait, droit dans les yeux et il afficha un grand sourire.
« C’est normal, elle était fleuriste. » lui répondit-il tout bêtement.
C’était surprenant, elle était revenue vers lui alors que d’autres auraient fui, seraient parti en courant ou bien se seraient dépêché de s’éloigner le plus possible de lui en lui adressant un dernier regard haineux. Il se redressa pour lui prendre la main. Une nouvelle idée lui vint en tête. Non, elle ne pouvait pas devenir la tante de ses enfants, elle était bien trop douce, bien trop délicate pour ça.
« Pourquoi me vouvoyer et m’appeler « Sir » ? Tu peux m’appeler par mon prénom ! Je m’appelle Haelwezhenn et toi quel est ton adorable petit nom ? »
Et sans même attendre sa réponse il l’attrapa par les épaules pour les tenir fermement. Oui, il était prêt à commettre une nouvelle fois un crime et il le préparait déjà. Il se voyait bien l’emmener de force chez lui, se demandant s’il devra l’assommer comme toutes les autres ou si elle allait se laisser faire. Remarque, le premier serait plus plausible.
« Et dis-moi, est-ce que tu as une famille ? Ou alors rêvé d’en avoir une rien que pour toi ? Avec un mari et des enfants ? »
Ses yeux virèrent à ce moment au blanc complet et sa peau légèrement au violet. Il n’arrivait pas à en faire plus : il était blessé après tout et il faisait froid.
« Et dis-moi, adores-tu le violet ? »
Question plutôt stupide puisqu'elle en portait, mais il aimait la poser.
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| | | Amerlyllian
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Sam 11 Mar - 18:20 | | | | « C’est normal, elle était fleuriste. » Shame on you, Amy. Tu n’as pas pu t’empêcher de rire quand le brun fit cet horrible jeu de mots concernant le langage de sa femme. Le pire, c’est que tu ris de bon cœur. La situation n’était pas idéale mais, c’était plus fort que toi. Remarque, ce n’était peut-être pas pire que rire aux calembours de Sans. Tu te fis violence d’arrêter après quelques secondes, sous le regard insistant de la petite hybride fantôme qui serrait ta main davantage et celui de ton interlocuteur. Tu sentis que ce dernier était surpris que tu sois revenue auprès de lui, malgré le fait que tu saches ce qu’il avait fait et, visiblement, personne ne devait l’avoir fait jusqu’à présent. Tu lui adressas un doux sourire, un peu timide alors qu’une pointe de gêne affluait dans ton esprit, teignant d’une tendre couleur pêche tes joues.
— Pourquoi me vouvoyer et m’appeler « Sir » ? Tu peux m’appeler par mon prénom ! Je m’appelle Haelwezhenn et toi quel est ton adorable petit nom ? se présenta-t-il et, sans te laisser le temps de lui répondre, il te saisit par les épaules – fermement.
Tu te tendis légèrement, à cause de son mouvement brusque mais tu n’avais pas peur pour autant. Ton corps se détendit aussitôt, sentant la douce chaleur qui émanait de son corps. Il avait froid mais son corps produisait une chaleur que le tien ne produisait pas, en temps normal. Tu l’absorbais et tu la transformais en froid. Tes grandes prunelles bleues électriques accrochèrent celles de ton cadet. Tu n’arrivais pas à comprendre ses intentions, tu ne parvenais pas à lire en lui. Il n’était pas exactement hostile mais… peut-être qu’il n’avait pas que du bon en tête. À quoi pouvait-il bien penser ?
— Et dis-moi, est-ce que tu as une famille ? Ou alors rêvé d’en avoir une rien que pour toi ? Avec un mari et des enfants ? te demanda-t-il, aussitôt. Sa peau devint violette et ses yeux complètement blancs. Ce changement soudain attisa ta curiosité, faisant que tes iris quittent leur teinte bleue pour devenir d’une brillante couleur dorée. Et dis-moi, adores-tu le violet ?
Silencieusement, tu levas ta main libre pour effleurer le visage de cet homme. Tu le détaillas pendant un bref instant, le regardant toujours en face. On pouvait lire de la curiosité dans ton regard mais, également, de la fascination. Il pouvait changer de couleur, lui ? Entièrement. Était-ce volontaire ou pas ? Pouvait-il prendre d’autres couleurs ou… était-ce son apparence d’origine et il prenait une autre plus « humaine », en temps normal ? Tant de questions titillaient ton esprit, sans pour autant oublier que la petite hybride était toujours à côté de vous ou, même, que tu n’avais pas encore répondu aux questions du brun. Pourquoi te demandait-il cela, au fait ?
— J’en ai et j’en ai pas, en même temps. J’ai une famille adoptive qui m’a trouvée à orées de cette même forêt quand j’étais enfant. Mes parents sont plutôt âgés et ont plusieurs enfants. Je m’entends bien avec eux, je les aime tous mais… j’ai surtout l’impression d’être fardeau pour eux. Je suis un peu celle qui brise le tableau de famille. commenças-tu, gloussant.
Tu étais sincère : tu les aimais mais tu étais en trop, quoi qu’ils te disent. Tu les mettais inutilement en danger, autant à cause de cet individu qui te harcelait comme à cause de tes crises et tu ne voulais faire du mal à personne. Rougissant fortement, tu pensas à la seconde question.
— Je ne souhaite qu’avoir une vie normale, une famille où on s’entend tous plus ou moins bien, où on s’aime et se respecte mutuellement. J’adore les enfants, les habitants de Snowdin me confient souvent les leurs, quand ils sont occupés ou qu’ils veulent que quelqu’un les accompagne dans cette zone ou près de Waterfall. J’aimerais bien en avoir, bien entendu. Qu’ils soient adoptés ou qu’on ait un lien sanguin, je les aimerais tout autant. Encore est-il, pour cela, il faut déjà que j’aie un partenaire. Homme ou femme, peu importe. Du moment qu’on aime et qu’on se soutient. Les proches sont là pour cela, non ? continuas-tu, esquissant un sourire maternel, retirant ta main du visage de ton interlocuteur. Tu vins poker le nez de la fillette qui accaparait ton autre main, la faisant froncer le nez. Ce que je désire, en soi, est bien moins complexe, je pense… Aimer et être aimée, être indépendante et pouvoir protéger ce qui m’est cher. Je ne demande pas grande chose, en soi, je pense. Enfin… hm… Pourquoi ces questions ?
Même s’il t’encourageait à l’appeler par son prénom et à le tutoyer, tu n’avais pas trop l’habitude. Tu n’étais familière qu’avec les enfants et certaines personnes que tu connaissais. Certains « potes » avaient encore droit au vouvoiement après des années.
— Pour ce qui est du violet, c’est ma couleur préférée. répondis-tu, marquant une courte pause avant de poursuivre. Oh ! Et, je m’appelle Amerlyllian. Tu peux m’appeler Amy, Ame ou Lys, si tu veux – c’est plus facile. Ravie de faire ta connaissance, Haelwezhenn. Désires-tu continuer notre conversation ailleurs ? Je sens que tu as froid… Personnellement, je dois attendre que mon lapin de neige revienne avant d’amener cette petite bout de chou à Waterfall mais il me retrouvera où que je sois, si tu veux aller quelque part où il fasse plus chaud.
Certes, ton interlocuteur ne pouvait pas la voir. Tu rapprochas ta main libre de tes lèvres pour retirer ton gant en le pinçant entre tes lèvres. Ce n’était pas très poli, selon toi, de parler avec la petite devant cet homme, sans qu’il puisse la voir ou l’entendre. Puis, si la petite pensait toujours être vivante, autant faire tout comme. Sur cette pensée, tu osas poser ta main nue sur l’une de celles de ton cadet, partageant ta vision par le biais d’un lien psycho-physique avec lui. Ainsi, il pouvait voir et entendre, comme tu le faisais, ce qui n’était plus. De ce fait, une petite fille de moins de sept ans, cheveux et yeux bleus, peau très claire. Elle avait quelques écailles ça et là ; c’était sûrement une hybride de type aquatique, elle regardait cet homme timidement. Elle se demandait pourquoi il ne la regardait pas mais elle ne tenait pas rigueur, ayant appris qu’elle ne devait pas interrompre les conversations entre adultes.
— Elle souhaiterait retrouver ton père. N’est-ce pas, Lala ? fis-tu, regardant la fillette – elle hocha la tête, souriant. On va le trouver, ton papa, et tu pourras rentrer à la maison. Ne t’en fais pas.
Ton regard trahit une certaine tristesse, de la compassion envers cet esprit égaré. Il n’y avait pas doutes qu’elle avait été abandonnée, si son paternel n’était pas venu la chercher. On ne perd pas un enfant et on reste de bras croisés. Ce type qu’elle admirait qu’elle aimait tant, son père, l’avait amenée ici pour mourir… S’il ne l’avait pas directement tuée. Tu ne pouvais pas en juger, tu ne pourras le faire qu’une fois que tu verras le corps et que tu seras face à cet individu. Nonobstant, tu savais que cette fillette ne rentrera jamais chez soi, à proprement dire. Elle ira ailleurs, elle ira dans un meilleur endroit. Elle ne méritait pas de souffrir. Ce n’était qu’une enfant. - Petite Lala:
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| | | Haelwezhenn Bellovesus
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Jeu 6 Juil - 1:57 | | | | "La femme parfaite, un plan parfait... tout est parfait." Pourquoi le touchait-elle ? Pourquoi lui effleurait-elle le visage avec une douceur qui lui était inconnue depuis tant d’années ? Haelwezhenn était quelque peu dérangé par ce geste qu’il pensait être trop affectueux pour lui. Personne ne pouvait l’aimer, son ancienne femme le lui avait dit alors qu’elle le tabassait. Il était seul, seul dans ce monde. Toutes ses autres épouses lui avaient répété la même chose, certaines avant de tenter de fuir en vain, d’autres en essayant de lui faire affront. Est-ce que cette charmante inconnue ignorait qu’elle avait en face de lui un terrible criminel ? La main de la jeune femme le fit grimacé au contact de sa joue mais il écouta attentivement ce qu’elle avait à dire, remarquant au passage son changement de couleur de yeux. Avait-elle le même pouvoir que lui ? Etait-elle une hybride de la même espèce que lui ? Soudainement une théorie farfelue s’immisça dans son cerveau -et elle était bien la seule à vouloir être dans sa tête : et s’ils étaient de la même famille ? Ah non, c’était dégoûtant de vouloir forcer une cousine éloignée à l’épouser. Puis non.. il avait presque oublié que sa mère n’avait pas de famille, s’étant faite éradiquée. Ah merci maman, elle apportait toujours du réconfort.
« Personne ne peut être un poids pour une famille. Personne. Chaque membre est un pilier. Elle peut être solide ou fragile, mais il est là… Je ne comprends pas pourquoi ta famille te déteste. »
Il écouta attentivement la suite. Cette femme, elle était parfaite. Une parfaite victime. Sa pointe de pitié fut vite remplacée par un sentiment, celui de désir. Il la voulait à tout prix, là, chez lui, à s’occuper de ses enfants, kidnappés… non… leurs enfants. Il ne lui ferait pas de mal, ne la forcerait pas à devenir sienne par le viol ou quoique ce soit, il était meurtrier, pas agresseur sexuel. Il n’était pas fou quand même. Mais il voyait déjà le tableau, une scène quotidienne peinte par un grand artiste. Amerlyllian ? Son nom changera comme pour toutes les autres, le criminel n’était pas doué pour retenir les prénoms depuis son traumatisme et parfois même il avait du mal à se rappeler du sien. Une idée germa dans son esprit. Et si cette fois-ci il n’utilisait pas la violence ? Et s’il ne lui forçait pas la main à venir le rejoindre dans sa maisonnette cachée au fin-fond des bois avec des tonnes de pièges tellement bien camouflés que même lui arrivait à se prendre le pied dans un piège à ours ? Après tout, pourquoi refuserait-elle ? Il fallait appuyer sur le fait qu’elle n’était pas à sa place chez elle, qu’elle serait mieux accueillie chez un homme qui la traiterait comme une reine si elle acceptait d’être la mère de ses enfants. Après tout elle avait un bon CV, elle aimait le violet, aimerait être maman… Elle aimait le violet ! Mince ! Si ça ce n’était pas quelque chose de bien ! Mais il ne pouvait pas lui faire du mal sentimentalement, jouer là-dessus. Oh non ce serait méchant et il était loin d’être un monstre.
« Ne t’inquiète pas. J’arrive à supporter le froid. L’habitude tu sais. Traquer des gens dans la neige, se battre avec eux, limite tomber dans l’eau…»
Et puis il n’allait pas avouer qu’il avait mal et aussi qu’il voulait juste rentrer au chaud -et de préférence avec sa proie ; ce serait comme avouer sa faiblesse, la lui présenter sur un plateau d’argent, se trahir.. Elle ne le prendrait pas au sérieux, elle ne le craindrait pas même s’il ne cherchait pas à ce qu’elle ait peur de lui, mais plutôt qu’elle accepte d’être sa compagne pour former cette famille qu’il souhaitait refaire à la perfection. Puis soudainement il tilta quelque chose….
« Une enfant ?! Mais je n’ai kidnappé personne encore ! »
Et voilà ! Une enfant enlevée et c’était pour sa pomme ! Et en plus il fallait la ramener chez ses parents ? Mais non ! Mais non ! Un enfant enlevé c’était pour former une famille, créer un syndrome de Stockholm pour qu’il accepte d’appeler ses ravisseurs « papa » et « maman »…. En plus elle était où la morveuse ? Bien cachée pour éviter de se faire agripper par les cheveux ? La maligne mais elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Amerlyllian retira son gant pour le toucher et aussitôt Haelwezhenn aperçut une morveuse.
« BON DIEU ! cria-t-il en sursautant. ELLE EST FORTE A CACHE-CACHE !! »
Malheureusement il n’avait pas compris que la petite était décédée. De toute façon son ignorance sur le monde des macchabées était peut-être une sorte de forme de protection : sans doute chercherait-il sinon à joindre sa femme et sa fille qui lui ont tragiquement été arrachées. Bon, deux victimes à emporter chez lui dont un Sunday et un fish’n’chips, c’était que ça allait faire lourd. Alors il devait se la jouer fine pour une fois : il était blessé et ne voulait pas risquer d’aggraver son cas. S’il devait utiliser alors la fourberie au lieu de son couteau c’était vraiment la crise.
« Pauvre fillette, dit-il en atténuant ses couleurs, son violet virant un peu plus au pastel. La laisser dehors serait criminel, elle pourrait même mourir de froid. »
Il n’était pas spécialement fort pour jouer la comédie mais qui ne tentait rien n’avait rien d’autant plus que son humour pourri lui donnait envie de sortir d’horribles jeux de mots.
« Elle va se l’écailler si elle reste ici. Je vous propose de venir chez moi. »
Il devait retenir son sourire de psychopathe mais en vain. Ses lèvres tiraient afin de paraître semblable au rictus d’un gars prêt à commettre un nouveau méfait… oh… wait…
« Et puis on ne rend pas à Waterfall des poissons en surgelés ! Mwahahahaha ! »
Il était fier de sa bêtise, ne baissant les yeux que pour regarder cette minuscule compagnie. Il regarda la femme aux cheveux blancs avant d’afficher un sourire qui se voulait rassurant mais malheureusement à la place, un rictus venait faire son apparition.
« Venez chez moi vous mettre au chaud. Je vis dans cette forêt, un peu caché, certes, mais quand on a une maison dont la peinture est à refaire il ne vaut mieux pas montrer sa tête. Mais malgré sa vieille façade, je vous le promets, c’est un endroit chaud et douillet. Mes enfants pourront jouer avec la petite. »
Et comme pour appuyer sur son argument :
« Nous avons des cookies et du lait. Vaut mieux récupérer des forces avant de s’engager dans un voyage jusqu’à Waterfall. »
Il relâcha la femme aux cheveux blancs ainsi que son pouvoir, ses yeux retrouvant alors leur gris clair d’origine. Il se mit face à La… Oh, Tinkie Winkie, Lala, Po ou Gypsie… C’était pareil, pour se mettre à genou afin d’être à sa taille, quoiqu’il la dominât encore. Que c’était dur d’être très grand.
« Et puis… je te le promets aussi. Tu retourneras dans une maison, avec un papa… et une maman… »
Mais alors qu’il voulait poser ses mains sur ses épaules il fut surpris de voir que celles-ci traversaient le corps de la gamine. Il regarda ses dextres, quelque peu perplexe, avant de recommencer plusieurs fois de suite. Il se tourna ensuite vers Amerlyllian, choqué et surtout reprenant entièrement ses vraies couleurs.
« Amélie ! Je deviens bigleux ou je perds la notion du toucher ! C’est horrible ! »
Il se retourna vers la fillette pour tenter une nouvelle fois de la toucher mais en vain.
« Je crois que je me meurs ! »
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| | | Amerlyllian
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Sam 8 Juil - 1:38 | | | | « Personne ne peut être un poids pour une famille. Personne. Chaque membre est un pilier. Elle peut être solide ou fragile, mais il est là… Je ne comprends pas pourquoi ta famille te déteste. »Les mots de cet homme résonnèrent dans ton esprit. Il n’a jamais été question de haine car ta famille t’aimait et c’était réciproque. C’était précisément à cause de cela que tu souhaitais quitter ton voyer. Pour leur bien, parce que tu tenais énormément à eux et que tu risquais de leur attirer des graves ennuis. Leur vie était en danger tant qu’ils demeureraient auprès de toi. C’est aussi pour cela que, même si voulais avoir une famille, être aimée et avoir des enfants, tu n’oserais plus t’y essayer tant que ton harceleur sera là… quelque part… à te suivre et t’observer. Tu n’aimais pas raconter ta vie à autrui ni parler de toi et encore moins s’il s’agissait d’un inconnu.
Tu ne pouvais pas lui parler. Tu ne pouvais pas lui dire et tu ne savais pas si tu allais être en sécurité auprès de lui mais ce qui était sûr et certain, c’était que tu allais l’être plus qu’ailleurs. Cependant, tu espérais qu’il n’allait pas en souffrir lui aussi les conséquences néfastes de ta compagnie… Enfin, plutôt le fait d’être auprès de toi alors qu’un tueur en série te guette jalousement. Tu te faisais plus de souci pour cet homme que tu venais de rencontrer que pour toi, en fait. Par ailleurs, quand tu le touchas, tu ne fus pas indifférente face aux sentiments qu’il éprouva : il était dérangé, mal à l’aise… Il ne semblait pas avoir l’habitude que l’on soit doux envers lui – il avait même grimacé. Et c’était triste car tout le monde le méritait, y compris la pire des personnes qui soient.
Tout le monde a le droit d’être aimé. Tel était le fond de ta pensée.
Quoi qu’il en soit, tu ne savais pas quoi penser dudit Haelwezhenn. Certes, tu ne lui accordais pas ta confiance mais tu ne te montrais pas distante pour autant. Tu le traitais comme tu traiterais n’importe qui : avec tendresse, respect et patience. Tu ne jugeais jamais personne que tu n’aies pas connu par toi-même. Quoi qu’il en soit, même si tu avait la certitude que cet homme était un criminel et qu’il était sûrement mentalement dérangé, il faisait preuve de tenue et de respect envers toi. Il t’écouta attentivement. Tu perçus une once de pitié en lui puis… du désir ? Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi il en éprouverait. À quoi pensait-il ? À toi ? Non… si ? Nan, il devait penser à autre chose, même s’il te regardait avec grand intérêt.
D’ailleurs, alors qu’il voulait certainement te rassurer sur le fait qu’il était capable de supporter le froid, il t’avoua qu’il avait l’habitude traquer les gens dans la neige, se battre avec eux et, même tomber à la flotte…Bon. L’avantage avec les génocides, c’est qu’ils savent parfaitement se défendre en cas de danger. Si ton harceleur daignait se montrer, ça allait mal finir. Avec un petit retard, le brun réalisa qu’une enfant t’accompagnait et tu ne pus qu’apprendre une autre facette de son quotidien par ses commentaires maladroits : il kidnappait des enfants.
Se sentait-il seul à ce point ? Souhaitait-il avoir une famille, lui aussi ?
Était-ce la raison pour laquelle qu’il les emmenait ? Et des femmes, il en emportait aussi ? C’était plausible mais, dans tous les cas, il n’avait pas l’air d’un violeur mais plutôt d’un homme profondément blessé, obsédé par la famille et les enfants… Un homme qui n’avait peut-être plus rien à perdre et/ou à qui on lui avait tout pris. Généralement, l’obsession partait de ce qui nous manquait le plus, ce que nous pensions inconsciemment hors de notre portée – tel le bonheur. Songeant à cela, tu avais envie de le prendre dans tes bras et lui faire plein de câlins mais, tu n’osais plus trop le toucher. Du moins, pas aussi affectivement que tantôt. Tu ne voulais pas non plus l’embarrasser.
En tout cas, la réaction qu’il eut quand tu créas le lien psychique avec lui te fit sourire – et la petit Lala en rit. Elle était heureuse qu’on la perçoit, qu’on sache qu’elle était là. Hélas, ton cadet n’avait pas compris que l’enfant n’était pas vraiment comme vous, qu’elle était morte.
— Pauvre fillette. fit-il alors que ses couleurs semblaient s’adoucir.
Cet homme était-il une sorte de caméléon ? Par ailleurs, s’il est vraiment une sorte d’hybride reptile, tu ne pensais pas qu’il apprécie autant le froid. C’était aussi fascinant qu’amusant et tu aurais aimé lui poser des questions, par curiosité, mais tu te résignas à les ravaler : ce n’était ni le bon moment ni le bon endroit pour le faire… Peut-être plus tard !
— La laisser dehors serait criminel, elle pourrait même mourir de froid. Elle va se l’écailler si elle reste ici. Je vous propose de venir chez moi.
Et ce n’était pas plus mal qu’il n’ait pas compris parce que ça mettait Lala en confiance et qu’il la traitait comme si elle était en vie. S’il l’avait su, aurait-il agi en conséquence ? On ne peut pas toujours dire aux défunts qu’ils ne sont plus du commun des mortels, surtout aux enfants et aux êtres ayant trouvé une mort tragique et/ou violente. En tout cas, il ne semblait pas spécialement sincère mais sa volonté de vous emporter avec lui était réelle – même si son discours semblait être parsemé de jeux de mots débiles et un peu déplacés. Le pire, c’est qu’il te faisait sourire et pouffer par moments. C’était terrible que tu ries à ce genre de calembours…
— Et puis on ne rend pas à Waterfall des poissons en surgelés ! Mwahahahaha ! ajouta-t-il ne pouvant plus retenir son sourire malsain. Alors qu’il semblait être aussi fier de sa vanne, tu trouvais que celle-ci était un peu en trop. Il regarda la petite avant de te regarder toi, affichant un rictus aussi inquiétant que tantôt. Venez chez moi vous mettre au chaud. Je vis dans cette forêt, un peu caché, certes, mais quand on a une maison dont la peinture est à refaire il ne vaut mieux pas montrer sa tête. Mais malgré sa vieille façade, je vous le promets, c’est un endroit chaud et douillet. Mes enfants pourront jouer avec la petite.
Un peu de chaleur te ferait du bien. Tu avais besoin de te recharger un peu. Il n’avait pas besoin d’excuses pour essayer de vous emporter mais, si la petite ne réagit pas à l’entente de la suite, toi oui : tu étais gourmande et tu commençais à avoir un petit creux.
— Nous avons des cookies et du lait. Vaut mieux récupérer des forces avant de s’engager dans un voyage jusqu’à Waterfall.
Des cookies. Tu adorais les cookies et il avait raison, même s’il ne tentait que de vous convaincre de le suivre pour vous garder avec lui, sûrement. Il ignorait qu’il t’avait donné envie de le suivre dès le début, ne serait-ce que pour assouvir ta curiosité et ton besoin thermique. L’esprit de l’enfant, quant à elle, te lança un regard interrogatif : elle ne savait pas ce qu’étaient les cookies et, en même temps, elle se demandait ce que tu allais faire. Elle ne suivait pas les inconnus mais toi, tu étais comme une grande sœur. Une bonne personne qui allait prendre soin d’elle et l’amener voir son papa. Si tu décidais de suivre cet homme, elle ferait de mêmes. Et puis, si elle pouvait voir et jouer avec d’autres enfants, elle en serait ravie. Elle n’avait pas d’habitude de le faire. Tout comme elle n’avait certainement jamais mangé quelque chose de sucré – ou, du moins, elle ne s’en souvient pas. Elle confirma tes suppositions quand elle te regarda, murmurant :
— C’est quoi des cookies, Lys ? — Quelque chose qui se mange, qui est sucré et souvent, il y a du chocolat dedans. C’est très bon. répondis-tu, laissant que le criminel te lâche et se mette face à la petite.
Les yeux de cet homme reprirent la teinte grise qu’ils avaient tantôt. Il s’agenouilla près de l’enfant hybride, qu’il dominait de sa hauteur malgré tout. Il était grand, très grand, après tout.
— Et puis… je te le promets aussi. Tu retourneras dans une maison, avec un papa… et une maman… — Comment ça, une maman ? Papa va me donner une maman ? demanda la petite, avec toute son innocence.
Toi, tu avais plus ou moins compris. Tu croyais comprendre : il songeait vraiment à vous garder auprès de lui – y compris la petite Lala. Encore est-il, quand il voulut poser ses mains sur les épaules de l’hybride aquatique, il fut surpris par le fait qu’elles traversaient le corps de l’enfant. Tu plissas les lèvres, espérant qu’il comprenne tandis qu’il fixait ses mains. Il était perplexe et ses diverses tentatives te montraient qu’il n’avait toujours pas compris ce qu’il en retournait réellement. Choqué, il te regarda à nouveau, changeant entièrement de couleur.
— Amélie ! Je deviens bigleux ou je perds la notion du toucher ! C’est horrible !
Tu le ne corrigeas pas directement. Il n’en tiendrait pas rigueur avec toute cette agitation.
Tu haussas un sourcil, interloquée. Non pas parce qu’il changeait comme tes yeux changeaient mais, parce qu’il était lent à la détente. Peut-être qu’il n’envisageait juste pas le fait que l’enfant puisse être morte mais, cette petite mise en scène effrayait l’enfant. Son inquiétude plus celle de Hael te rendaient nerveuse à ton tour… et mal à l’aise. Il fallait les calmer, tous les deux.
Que faire ? Le toucher, pas le toucher ?
Lui dire… ? Ou ne pas lui dire? — Je crois que je me meurs !
Lui dire. Il fallait lui dire.
Il fallait que tu lui montres ce que tu voyais à travers les yeux givrés de tes avatars de neige pour qu’il comprenne car les mots ne suffiront pas. Tu mimas une caresse sur la joue de l’enfant, l’invitant à se décaler avant que tu ne prennes le visage de ton cadet entre tes mains, plongeant ton regard dans le sien afin qu’il arrête d’essayer de toucher la petite.
— Haelwezhenn. l’interpellas-tu afin de le faire se calmer. Tu employas une voix maternelle mais un peu autoritaire, afin de t’assurer que tu aurais toute son attention. J’aimerais te montrer quelque chose mais tu ne dois point en parler devant Lala. C’est pour son bien. D’accord ? Tu voudras bien me faire cette faveur, uh ? ajoutas-tu, te plaçant devant lui avant de te pencher pour rapprocher ton visage du sien.
Tu marquas une courte pause avant de poser ton front contre le sien créant à nouveau un lien avec lui. À cet instant même, il put voir ce que tu voyais à travers tes animaux de neige. Il vit l’autre enfant qui errait, un autre esprit. Lui et les animaux venaient de déterrer le corps raide, squelettique et blessé de l’enfant qui se trouvait à vos côtés. Elle était morte de froid, de faim et de douleur. Seule, va savoir où dans cette forêt. Votre seul réconfort était le fait qu’elle ait certainement trouvé le repos pendant son sommeil puisque ses yeux étaient clos et que son doudou était contre sa petite poitrine.
— Hael. Lala est morte, c'est un esprit. C’est pour cela que j’aimerais l’amener à Waterfall : c’est sa dernière volonté… Même si je soupçonne le fait que ce soit son père qui l’ait aband- - murmuras-tu mais tu n’eus point le temps de finir...
CRACK. Des branches se brisèrent sous tes pieds, te faisant tomber en arrière et pour finir dans la rivière – faisant cesser les visions, par la même occasion. Puisque c’était l’enfant qui s’était mise sur les branches pourries et couvertes par la neige et tu n’avais certainement pas fait attention au fait que tu puisses être aussi près du bord. Tes habits et tes cheveux étaient complètement trempés, ils te collaient à la peau et, cette fois-ci, le peu d’énergie qu’il te restait, s’évanouit. Tu avais froid, l’eau était glacée. Tu ne manquas point d’éternuer mais tu n’arrivais pas à bouger correctement à cause des tremblements. Tu avais besoin de chaleur.
Difficilement, tu t’approchas de la rive. Les bras croisés sous ta poitrine, cherchant tant bien que mal à te réchauffer.
— Tu… tu…. Hab… habites loin ? demandas-tu, articulant du mieux que tu le pouvais.
Tu tentais tant bien que mal de te contrôler… Mais tu sentais déjà la température chuter autour de toi. Au moins, cet homme avait sa réponse : l’esprit et toi alliez le suivre – ta vie en dépendait. |
| | | Haelwezhenn Bellovesus
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Sam 8 Juil - 21:15 | | | | "Tutu turu~ Dor... euuh..." Mais pourquoi n’arrivait-il pas à la toucher ? Il n’aimait pas ça, il n’aimait pas l’idée que si jamais elle le fuyait il n’aurait pas l’occasion de l’attraper par le bras et l’attirer dans sa maison. D’un côté, Amerlyllian pouvait très bien réussir à prendre également la poudre d’escampette et à s’en aller loin de lui. Mais il remarqua que l’enfant aussi commençait à s’inquiéter. Est-ce qu’elle avait su lire dans ses pensées ? Est-ce qu’elle savait quel dessein Haelwezhenn lui avait décidé ? Notre homme était prêt à parier que l’intangibilité de Lala était dû au pouvoir de cette dernière -peut-être pouvait-elle traverser les murs aussi ?- lorsqu’il sentit les mains de la jeune femme se poser sur ses joues. La regardant droit dans les yeux il ne put s’empêcher de sourire en entendant le ton qu’elle avait pris. Autoritaire… Il aimait bien ça… les gens autoritaires… Pourquoi donc ? Il n’en savait rien. Peut-être parce qu’il avait été battu pendant de nombreuses années, qu’il était resté avec cette ignoble femme jusqu’à ce qu’elle se fasse massacrer. Là il l’écoute attentivement avant d’opiner de la tête.
« Bien sûr ! J’aime les petits secrets, les grands secrets… les secrets, les petites cachoteries,… parfois voire même souvent ils peuvent créer une sorte de camaraderie entre deux personnes… J’aime ça.. »
Il se braqua lorsqu’elle approcha son visage du sien pour coller leur front et encore plus lorsqu’il eut une sorte de vision. Horrible pour quiconque n’ayant pas l’habitude de voir quelques macchabées, mais tout à fait ordinaire pour un meurtrier comme le nôtre. D’ailleurs, au départ il ne comprit pas que cette enfant dans sa vision était morte…
« Tiens tiens, elle a une jumelle ? hasarda-t-il avant de piger que c’était cette même personne. Elle peut se dédoubler. Trop forte la gosse. Avant de réellement comprendre la situation. Oh, rien dit. »
Son père l’aurait abandonnée ? Pauvre Lala. Pauvre enfant. Le sourire d’Haelwezhenn disparut. Il serra les poings, les faisant même craquer. Il s’en voulait à mort de ne pas avoir parcouru plus tôt la forêt. S’il l’avait trouvé, elle ne serait pas morte. Il l’aurait récupérée, l’aurait emmenée chez lui, sauvée et même adoptée… Peut-être que contrairement à d’autres elle aurait pu grandir, devenir une ravissante jeune femme qu’il aurait surprotégée mais laissé partir au bout d’un moment pour qu’elle fasse sa vie. Peut-être lui aurait-il apprit son art de la chasse, de la traque, à manier des armes. Mais non, elle était morte. Si pendant un laps de temps il fut frappé par le chagrin, le sentiment de colère l’envahit aussitôt. Pourquoi est-ce que cet homme avait laissé sa fille comme ça, l’abandonner au sort de la forêt enneigée, l’offrant ainsi à la mort ? S’il n’avait plus voulu d’elle il aurait pu au moins la laisser auprès de quelqu’un. Il y avait toujours un être humain, un monstre ou même un hybride prêt à recueillir une morveuse pour lui offrir une vie de princesse…ou pour certains de misère.
« Je… le… tuerais…. » murmura-t-il à voix basse.
Ce père indigne méritait qu’on le punisse, qu’on l’attrape et qu’on le tue. Monstre ou hybride, il allait en baver, souffrir et mourir des mains de Haelwezhenn. Il saurait le trouver, le traquer comme une vulgaire bête et lui donner la correction qu’il fallait. Mais est-ce qu’un être aussi horrible méritait la mort ? Si notre hybride ne savait pas s’il la méritait pour tout ce qu’il faisait et avait fait dans sa vie, il ne pouvait pas en dire de même à un père aussi indigne que celui de Lala. Lui faire vivre les pires sévices comme pour les tueurs de sa femme et de sa fille… Ces monstres ignobles qui avaient vu leurs semblables mourir… Celui qui l’avait tabassé s’étant fait arraché vif son pelage. Voilà…c’était pour ça que cet inconnu, cette future proie, l’énervait…. Il lui rappelait ceux qui avaient tué sa fille, son petit ange, sa petite puce… en lui offrant une mort ignoble. Ses sentiments le trahirent, les souvenirs le faisaient souffrir. Il n’aimait pas montrer ce qu’il ressentait aux autres, préférant rester sous ce masque souriant et presque effrayant qu’il arborait sans cesse mais son pouvoir avec ses quelques failles le trahissait. Son envie meurtrière lui rendit ses yeux de nouveaux blancs et ses cheveux retrouvaient le violet lorsqu’il tilta que son interlocutrice était tombée à l’eau. Il se releva pour la fixer, quelque peu surpris.
« Oh. Il ne faut pas plonger. L’eau est froide ici. »
Il s’approcha de la rive pour attraper la jeune femme par les épaules et la soulever, grimaçant au passage au contact de son corps refroidit par l’eau.
« Il y a une petite trotte mais ça peut aller. Il faut marcher vitre si tu ne veux pas mourir de froid. »
Il avait bien sûr dit ça en ayant pratiquement oublié la fillette. Regardant Amerlyllian de la tête aux pieds il secoua légèrement la tête en reprenant peu à peu ses couleurs habituelles. Il avait beau être un meurtrier mais il ne pouvait pas laisser quelqu’un dans le besoin surtout si cette personne était une future séquestrée chez lui. Alors il retira son manteau en se retenant de grimacer lorsque le vent glacial l’accueillit en mode « enfiiiiin, je t’aiiii mon cocooooo ». Il la donna à la jeune femme voire même la lui mit avec une surprenante grâce paternelle, comme s’il habillait pour sortir un enfant. Quiconque le connaissant aurait vu cette scène se serait arrêté pour se demander s’il ne rêvait pas. Mais l’instinct protecteur de Haelwezhenn avait pris le dessus.
« Mais tu ne vas pas marcher. Tes pieds sont froids, tu vas tomber malade. Et il ne faut pas que tu tombes malade, parce que ce serait dommage pour toi. »
Et puis zut ! C’était lui qui tuait dans cette forêt, pas le froid ! Il devait vraiment déposer un brevet dessus. Ayant à peine terminé de parler, le grand hybride prit son interlocutrice, hésitant au départ de la porter en sac à patate mais optant de lui offrir un voyage plus confortable sur son dos, passant ses mains au-dessus de ses épaules et ses jambes sous ses bras. Il la porterait en sac, tel une Dora l’Exploratrice ayant pris trop de muscles. Il sourit malgré le fait qu’il tremblait de froid avant de regarder la petite Lala.
« Allons-y ! La chaleur commence à me manquer ! ria-t-il avant de commencer à partir en direction de chez lui sans même leur donner le choix à sa compagnie. J’espère que vous aimez chanter, parce que j’adooooore faire çaaaa. Vous aimez les instruments d’ailleurs ? Vous savez en jouer ? »
Puis il fixa la fillette et chuchota doucement.
« J’irais avec vous à Waterfall. Je peux même y aller seul avec la petite, si tu le veux. »
Histoire qu’il n’y ait pas de témoins lors du massacre de père indigne.
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| | | Amerlyllian
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Mar 11 Juil - 2:11 | | | | Comme tu le supposas, ton cadet se crispa quand tu rapprochas ton visage du sien et ce ne fut que pire lorsque tu partageas avec lui tes visions. Il ne fut pas aussi touché que toi par l’image du cadavre de l’enfant, surtout dans un tel état, puisqu’il était certainement habitué à en voir. Toi, même si tu en croisais fréquemment, tu ne parvenais pas à y rester indifférente.
Au début, il crut que Lala avait une jumelle puis, il crut qu’elle pouvait se dédoubler mais… vint le moment où il réalisa la vérité : l’enfant était morte dans la solitude et le froid, abandonnée par son père. Tu sentis toutes les émotions de l’hybride se succéder, effaçant son sourire, jusqu’à ne laisser place qu’à de la colère et une pointe de culpabilité : pourquoi s’en voulait-il ? Il n’y était pour rien. Il serra ses poings et le craquement de leurs jointures te fit froid dans le dos : tu n’aimais pas ce genre de bruits, les craquement d’os… C’était un son violent et malplaisant, rappelant la mort et la souffrance – même si, pour certains, ce geste était d’un grand soulagement.
Si tu avais su avant, pour Lala, toi même l’aurais récupérée et soignée. Tu aurais tout fait pour elle et, de son vivant, elle aurait compris qu’elle avait été abandonnée et que son père ne l’aimait pas. Toi si, tu l’aurais aimée et choyée. Peut-être que cet homme, Hael’, en aurait fait de mêmes. C’était un génocide mais tu sentais en lui une certaine force, de la volonté, de la justice. S’il était plutôt stable avec les enfants, il devait être un bon père. Malgré les apparences et les circonstances de votre rencontre, tu aimerais mieux le connaître, voir comment il traitait les enfants – même si ceux qui l’attendaient avaient été kidnappés… Peut-être qu’ils vivaient mieux avec lui qu’avec leurs parents respectifs ? Comme l’aurait fait Lala…
En tout cas, la dernière chose que tu entendis de sa part avant de tomber dans la rivière, c’était qu’il songeait à achever ce père indigne – un homme qui ne méritait pas même cette appellation et vous étiez d’accord sur ce point mais tu n’atteindrais jamais contre la vie de qui que ce soit. Qu’on le mérite ou pas. Lala l’aimait, même si ce n’était pas réciproque. C’était son père et sa seule famille, certainement. Tu n’avais pas remarqué le changement dans le physique de ton interlocuteur avec tout ceci. Il se redressa, te regardant – il était assez surpris : il ne s’était pas rendu compte que tu étais tombée jusqu’à maintenant à force d’envisager le Delta sait quels supplices pour le géniteur de Lala.
— Oh. Il ne faut pas plonger. L’eau est froide ici. lança-t-il, s’approchant de la rive pour te sortir de l’eau. Il n’eut qu’à te soulever par les épaules, comme il aurait certainement fait avec un enfant, mais la froideur de ta peau, couplée par celle de l’eau, le fit grimacer. Tu étais plutôt légère, en soi, tu ne faisais qu’une cinquantaine de kilos – il y avait des enfants bien plus lourds que toi, en soi. Il y a une petite trotte mais ça peut aller. Il faut marcher vite si tu ne veux pas mourir de froid.
Après t’avoir regardée de la tête aux pieds, il se secoua légèrement, opérant à nouveau un changement physique : pendant que tu étais tombée à l’eau, sa peau avait visiblement arboré une teinte violacée et ses yeux étaient devenus complètement blancs mais, progressivement, son corps reprit les couleurs avec lesquelles tu l’avais rencontré. Quelle était sa véritable apparence ? Quoi qu’il en soit, tu n’étais pas en mesure de marcher bien vite dans ton état actuel. Tu n’avais même pas des forces pour te faire une monture de glace qui puisse te mener en vitesse à Snowdin ou chez cet homme, si c’était plus près que le village. Tournant la tête et couvrant maladroitement sa bouche et ton nez, tu éternuas avant de sentir quelque chose de chaud autour de toi : le brun venait de retirer sa veste et de la passer autour de tes épaules, ce qui te fit sourire. Tu voulais le remercier mais tu ne parvenais pas à articuler, accrochant tes bras sur sa veste : il avait froid, lui, à présent et tu t’en voulais… tu étais un boulet pour lui, maintenant.
— Mais tu ne vas pas marcher. Tes pieds sont froids, tu vas tomber malade. Et il ne faut pas que tu tombes malade, parce que ce serait dommage pour toi.
Ah, s’il savait ! Tu dévorais malgré toi la chaleur résiduelle qu’il avait laissé sur sa veste. Tu n’allais pas tomber seulement malade, tu pouvais en mourir, ironiquement… Tu avais besoin de chaleur pour vivre, contrairement à la majorité de tes congénères. À peine il eut finit de parler, il opta pour te porter sur son dos. Tu étais gênée, tu t’en voulais de garder sa veste et, encore plus, d’être collée à lui malgré le froid. Puisque tu étais sur son dos, tu ne le vis pas sourire mais tu le sentais trembler – tout comme tu grelottais.
— Allons-y ! La chaleur commence à me manquer ! ajouta-t-il, riant tout en ouvrant la marche. Puisqu’il l’avait regardée, Lala vous suivait de près, marchant à côté de vous comme elle l’aurait fait de son vivant : c’était une petite fille très sage. J’espère que vous aimez chanter, parce que j’adooooore faire çaaaa. Vous aimez les instruments d’ailleurs ? Vous savez en jouer ?
Comparé à ton corps, le sien était chaud et tu luttais contre toi-même pour éviter de lui prendre sa propre chaleur – ce qui lui restait, du moins. Tu te blottis contre lui, cachant ton visage contre son cou. Lorsque tu parvins à parler, tu lui soufflas un petit remerciement timide mais transpirant la gratitude. Tu n’exagérais pas à la façon dont tu l’avais remercié, soupirant de soulagement : la situation était plus grave qu’elle n’en avait l’air… lui, il était à moitié reptile et toi, tu étais en manque d’énergie. Tu ne répondis pas directement à ses questions mais Lala lui rendit son sourire et hocha vigoureusement la tête.
— J’aime la musique mais papa détestait ça, il me grondait si je chantais devant lui... fit l’esprit avec un certain enthousiasme, malgré le fond navrant de sa réponse : son père la trouvait bruyante, ennuyante, lourde… Elle ne se rendait pas compte d’à quel point il la détestait. Je ne joue pas d’instruments, je sais pas jouer.
C’était triste de voir et entendre cela. Cet enfant, tout comme toi, était mal aimée par son père biologique. Tu ne te souvenais pas de lui, tu étais trop petite pour cela. Encore est-il, tu savais que c’était lui le meurtrier de ta mère. Tu n’as jamais vraiment compris pourquoi il avait fait cela… pourquoi il était raciste, où il était à présent… si tu avais d’autres liens biologiques avec quelque, etc. Ce n’était pas que tu donnais de l’importance à la génétique, ta famille adoptive t’aimait et tu les aimais comme tels. Ils t’ont élevée, chouchoutée, aimée, protégée et j’en passe… Mais ceci n’empêchait pas que tu sois curieuse.
Tu comptais prendre la parole quand tu sentis que ton cadet allait parler à nouveau. Ainsi, après avoir lancé un coup d’œil à l’enfant, le brun te chuchota :
— J’irais avec vous à Waterfall. Je peux même y aller seul avec la petite, si tu le veux. — Je… je viendrais avec toi, aussi... C’est gentil de… de te proposer... et tu peux être tranquille car... je ne m’immiscerais... ni te jugerais... pour ce que tu voudras faire à son géniteur… Encore est-il… hm… Lala doit avant... lui faire face et pouvoir réaliser sa condition afin... de pouvoir... reposer en paix... Elle aime cet… cet homme, malgré tout... murmuras-tu, parlant très lentement.
Tu bégayais par moments, parlant d’une voix un peu étouffée mais toujours aussi douce que tantôt. On sentait juste le chagrin et la compassion que tu éprouvais envers l’enfant. Tu te blottis davantage contre lui – écrasant malgré toi ta poitrine contre son dos. Marquant une pause pour reprendre ton souffle, tu essayas d’aligner tes mots du mieux que tu le pus, ensuite :
— J’adore chanter… je… je joue aussi… hng... ajoutas-tu, grimaçant un peu.
Parler était tout une épreuve, actuellement. Tu te forçais un peu mais tu n’étais pas une bonne interlocutrice.
Vivement que vous arriviez chez lui et que vous puissiez bien vous couvrir. D’ailleurs, tu allais devoir changer tes habits et/ou lui en emprunter. |
| | | Haelwezhenn Bellovesus
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Dim 16 Juil - 23:20 | | | | "Chantons sous la neige !" Qu’est-ce qu’il faisait froid. Le vent glacial traversait le tissu de sa chemise et il commençait presque à regretter de ne pas être sorti avec son costume. La fourrure de sa première victime aurait prodigué à la jeune femme beaucoup plus de chaleur. Le manteau plaqué contre son dos mais aussi la généreuse poitrine de sa proie lui donnaient chaud à ses omoplates mais pas assez selon lui. Après tout, sa mère reptilienne lui avait donné son ADN d’être poïkilotherme… ou du moins, à moitié. Haelwezhenn devait retrouver la maison le plus rapidement possible : son instinct de survie quasi-inexistante lui interdisait de s’amuser davantage sur un terrain aussi dangereux. Il se devait de retrouver son petit chez-soi, sa cheminée mais aussi ses enfants qui ne devaient qu’attendre qu’il vienne leur préparer à manger, quelque chose de chaud de préférence. Plus est, s’il voulait profiter pour s’amuser un peu avec ses nouvelles victimes, il se devait de survivre ne serait-ce encore quelques heures. Il fallait alors oublier le froid. Le criminel avait beau être fou et même parfois niais toutefois il ne s’avérait pas être un énorme imbécile. Quel meurtrier aurait deux de neurones sans se faire choper ? Commettre des larcins demandait d’être bien plus souvent malins que l’on y pense. Ainsi le grand hybride savait qu’il fallait parfois oublier son mal-être et ses douleurs par le rire et l’amusement. Après tout, lorsqu’il avait mal, n’oubliait-il pas les picotements affreux en riant comme un dingue pour un rien ? Ou après s’être raconté une blague ? Si, et fort heureusement pour Amerlyllian et la petite Lala il n’allait pas lancer des calembours vaseux. Il allait tout simplement se contenter de chanter même si l’envie de sortir qu’il était normal que son père refuse de l’entendre chanter car elle avait la « voix des truites » le démangeait.
« Ma pauvre enfant ! dit-il en direction de la fillette. Ne t’inquiète pas ! Avec moi, tu pourras chanter autant que tu veux ! Les gens ne sont jamais trop bruyants pour moi ; au contraire, ils sont bien trop silencieux. Sauf quand ils chouinent. Je ne comprends pas pourquoi les gens pleurent au lieu de rire et s’amuser. Ils gâchent leur vie. Déjà qu’elle est courte ça ne sert à rien d’être là à se lamenter sur tout et n’importe quoi. N’est-ce pas Lalie ? -C’est Lala… -C’est la même chose. »
La voix douce de la poupée de glace lui caressa les oreilles, lui affirmant qu’elle sera là à Waterfall. Zut alors, il n’allait pas pouvoir tabasser comme il le voulait ce drôle de bonhomme ? Ceci-dit, il se pouvait bien que la jeune femme ait elle aussi des envies de meurtre et qu’elle prévoyait de faire le nécessaire pour apprendre à cet horrible père comment prendre soin d’un enfant. Cool ! Se cacherait-il derrière ce visage d’ange une horrible démone ? Haelwhezhenn bavait déjà d’envie de la voir à l’œuvre jusqu’à ce qu’elle lui dise qu’IL pourrait faire tout ce qu’il voudrait au géniteur de la petite. Oh dommage… Elle n’allait pas le tabasser. Tant pis, il y en aura plus pour lui alors. Souriant il répondit à voix basse pour que la petite n’entende pas :
« Marché conclu. Tu viens, je la laisse régler ses affaires, elle se repose en paix et je fais signe de mon affection à ce bâtard. »
S’afficha ensuite sur son visage un rictus qui s’adoucit aussitôt lorsqu’il vit le regard de la fantôme.
« J’aurais droit aussi à poser une petite condition ? Mais lorsque nous serons chez moi, je n’ai pas envie que la petite truite se sente seule. »
Alors il se tourna vers elle avec un grand sourire. Il lui était horrible de savoir qu’il ne pourrait pas garder la petite chez lui, de pouvoir l’élever comme sa fille, mais il retint sa peine. Après tout Amerlyllian était encore là, en chair et en os. Il pouvait toujours l’obliger à devenir la mère des enfants qu’il aura adopté de force. C’était là le terrible plan qu’il avait en tête : faire du chantage à la poupée albinos. Il ne jouait pas souvent le maître chanteur mais il devait avouer que cette fois-ci ça pouvait lui permettre de réussir à avoir au moins une nouvelle personne au sein de la famille Bellovesus. Ses progénitures actuelles seront sans doute contentes d’avoir chez eux une présence féminine et surtout adulte. Bon, leur dernière mère est morte il n’y a pas longtemps mais ils seront contents quand même de voir une nouvelle figure maternelle et moins antipathique. Enfin ils commençaient à s’engouffrer au fin fond de la forêt. Plus ils s’éloignaient du village mais aussi de toute civilisation et plus la végétation enneigée se faisait dense. Des rumeurs couraient en quoiqu’il y avait de monstrueuses créatures qui dévoraient les autres dans les parages et que la nuit on entendait des cris effrayants de suceurs de sang. Balivernes. Haelwhezhenn était le mieux placé pour savoir que c’était du grand n’importe quoi. Jamais il avait vu quelqu’un de dangereux dans les parages si ce n’était que lui. Peut-être a-t-il eu quelques fois fait la rencontre d’étranges personnes qui cherchaient refuge ou tout simplement des jeunes qui s’amusaient à se faire peur, de pauvres gens à qui il avait fait peur pour faire fuir. Peut-être était-il celui qui avait nourrit ces légendes et que les cris n’étaient que celles de ses victimes lorsqu’elles cherchaient à fuir ? Il devait mener une enquête là-dessus. Il pouvait sentir la peur de la petite Lala et il pouvait bien la comprendre : plus ils avançaient et plus il faisait sombre. Quelques arbres morts par endroits rendaient ainsi plus lugubres le tableau d’une forêt tout droit sorti d’un conte pour enfants. Mais selon lui c’était ce qui faisait son charme. Ceci-dit il ne pouvait pas laisser la morveuse se mettre à paniquer et encore plus en ce qui concernait sa proie sur son dos. Autant continuer la conversation.
« Je vois, tu sais quel instrument Annette ? Chez moi j’en ai certains, que j’ai reçu, que j’ai récupéré… Pas grand-chose, certes, mais je sais aussi jouer. Si vous voulez, vous deux, je pourrais même jouer un morceau arrivé à la maison ! Ça m’occupera et puis si vous connaissez les paroles vous pourriez chanter dessus ! Ou même si jamais vous avez une envie de faire partager vos voix sur une chanson en particulier, peut-être que je connais les notes ! Il suffit juste de me le dire ! -Vraiment ? -Je ne suis pas un menteur, je le dirais. »
L’enfant le regarda en faisant la moue avant de regarder autour d’eux. Elle se rapprocha d’Amerlyllian et lui comme pour se rassurer.
« Il ne faut pas avoir peur de cet endroit, c’est un lieu calme où personne ne viendra te faire du mal et t’interdire quoique ce soit, tenta de la rassurer Haelwezhenn qui eut un soubresaut, rongé par le froid. Si ce n’est que de ne pas t’amuser ! »
Il accéléra de plus belle et tourna en riant pour essayer d’amuser Amerlyllian mais il manqua de se casser la tronche, faisant rire la fillette.
« Allez, tu chantes jusqu’à ce qu’on arrive à la maison ? »
Lala hocha la tête et commença à entonner un petit air enfantin. Haelwezhenn sourit.
« Tu peux chanter aussi si tu le souhaites. Tu n’es pas un sac à dos qui n’a pas le droit de s’amuser. Et puis ça me tiendra éveillé jusqu’à arriver à la maison. On y arrivera d’ici peu je pense. »
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| | | Amerlyllian
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Lun 24 Juil - 23:02 | | | | Distraitement, tu écoutas ce que tes cadets disaient pendant que vous vous frayiez chemin à travers la Forêt Enneigée. Tu étais incapable de suivre entièrement leur conversation, tentant de garder le peu de chaleur que la veste et le corps de l’hybride te procuraient. De plus, tu faisais de ton mieux pour ne pas le geler comme tu avais tendance à faire quand tu faisais des crises comme celle-ci. En tout cas, cet homme semblait vraiment avoir du mal à retenir les noms d’autrui.
Au moins, tu retins bien le fait qu’il accepta ta demande et qu’il ajouta une consigne personne à laquelle tu ne répondis pas oralement – tu lui rendis uniquement le sourire, faiblement ; tu n’allais pas t’en mêler et tu n’étais personne pour juger qui méritait quoi mais Haelwezhenn allait s’occuper convenablement de l’autre génocide et père indigne. Tu voyais juste si cet homme venait à mourir lors de leur rencontre car c’était un échange équivalent, d’une certaine façon. Toutes les formes de vie sont précieuses et l’autre individu dont tu n’avais pas vu ni su grande chose en avait prit d’autres que celles de sa fille… tu le sentais. Rien ne saurait combler la perte des autres êtres qu’il avait injustement fauchés mais sa mort aidera à pencher la balance. C’étaient des bien sombres pensées qui tournoyaient dans ton esprit quand tu étais dans cet état mais elles n’étaient pas erronées pour autant. Tu étais pacifiste, tu ne ferais jamais du mal à quelqu’un, pas volontairement ni physiquement du moins. Encore est-il, tu n’allais pas faire autant preuve de Mercy avec le père de cette fillette hybride. Il ne le méritait pas : tu n’allais que fermer les yeux sur son cas, une fois que Lala aura réglé ses affaires avec lui.
Doucement, tu enfouis ton visage contre le cou de ton interlocuteur, fermant les yeux. Tu ne voulais pas t’endormir, tu voulais juste réduire l’information que tu percevais de ton entourage. Seulement le craquement et le frottement des branches ainsi que les pas dans la neige te parvenaient, accompagnés, parfois, par les voix ou les émotions des deux hybrides. Tu sentais que Lala avait peur mais tu ne pouvais pas la soulager parce que tu étais trop faible pour contrôler ses émotions. Vous vous engouffriez de plus en plus dans les bois mais toi, tu étais aussi tranquille que ta situation te le permettait : tu grelottais, oui, mais tu n’avais pas peur. Pas de cet homme ni de cet endroit, du moins ; tu avais peur de le blesser, cependant. Afin de vous distraire, certainement, Hael rompit le silence :
— Je vois, tu sais quel instrument, Annette ? Chez moi, j’en ai certains, que j’ai reçu, que j’ai récupéré… Pas grand-chose, certes, mais je sais aussi jouer. Si vous voulez, vous deux, je pourrais même jouer un morceau arrivé à la maison ! Ça m’occupera et puis si vous connaissez les paroles vous pourriez chanter dessus ! Ou même si jamais vous avez une envie de faire partager vos voix sur une chanson en particulier, peut-être que je connais les notes ! Il suffit juste de me le dire ! — Vraiment ? — Je ne suis pas un menteur, je le dirais.
Tu ne répondis pas directement même si tu savais déjà quoi dire. Depuis que cet adorable barde t’a offert sa harpe, tu en joues. Tu as appris à te débrouiller avec la plupart des instruments à cordes car, une fois que tu repères les accords, c’est très simple pour toi d’improviser ou de jouer quelque chose d’oreille. Ta mémoire te permet ce genre de prouesses, mais, en plus, tu avais des grandes facilités artistiques. Tu apprenais vite quand quelque chose t’intéressait. Lala se rapprocha de toi, de vous, cherchant un semblant de protection.
— Il ne faut pas avoir peur de cet endroit, c’est un lieu calme où personne ne viendra te faire du mal et t’interdire quoique ce soit. tenta-t-il de rassurer l’enfant, sursautant à cause du froid. Tu soufflas un petit Désolée, t’excusant auprès de lui pour lui faire passer froid et être un fardeau, pour le coup. Même si cet homme t’aurait sûrement emportée de forces dans d’autres circonstances, tu ne voulais pas lui causer d’ennuis… tu ne voulais en causer à qui que ce soit. Si ce n’est que de ne pas t’amuser !
Il accéléra le pas, tournant sur lui-même tout en riant. Ce fut à cet instant là que tu ouvris un peu tes yeux, regardant autour de vous tout en resserrant ton étreinte sur le corps du caméléon. Pendant un court instant, tu avais eu un vertige et tu as cru que tu allais tomber en arrière. Non, il valait mieux refermer tes paupières et garder tes lèvres au creux de l’épaule du brun. En plus, il faillit tomber, ce qui amusa la petite fille.
— Allez, tu chantes jusqu’à ce qu’on arrive à la maison ? l’invita-t-il, souriant lorsque l’enfant entonna un air enfantin. Tu ne le voyais pas faire mais tu aurais aimé : cet homme avait vraiment besoin d’amour et d’une famille aimante. Tu sentais qu’il aimait sincèrement les enfants. Tu peux chanter aussi si tu le souhaites. Tu n’es pas un sac à dos qui n’a pas le droit de s’amuser. Et puis ça me tiendra éveillé jusqu’à arriver à la maison. On y arrivera d’ici peu je pense.
— Fatiguée… mais je vais… essayer. Et… encore désolée, Hael... murmuras-tu, marquant une courte pause avant d’esquisser un petit sourire en coin, gloussant d’avance en pensant à ton jeu de mots pourri : Hm.. pour ta question de tantôt… La harpe… La harpe est dans mes cordes. ajoutas-tu, riant faiblement.
C’était naze mais tu étais fière de ta calembour. Sans pouvoir vraiment lever la voix, tu te mis à fredonner le même air que la petite aux cheveux bleus. Ta voix était jolie, cristalline, même étouffée. On pouvait facilement se demander comment tu chanterais si tu étais dans un meilleur état. Tu dus t’arrêter à plusieurs reprises, toussotant quand tu faisais des notes très graves qui te chatouillaient la gorge.
Vivement que vous soyez arrivés. Tu avais hâte de se mettre près du feu, s’il en avait, ou du radiateur ou peu importe ce qu’il aurait qui puisse recharger tes réserves de chaleur. Tu espérais également que ton état n’empirerait pas une fois sur place… Il y avait des enfants, à ce qu’il paraissait, et tu ne voulais pas leur faire du mal.
Dernière édition par Amerlyllian le Mar 26 Sep - 18:33, édité 1 fois |
| | | Haelwezhenn Bellovesus
Je suis un hybrideAfficher infos Messages : 30 Age : 30 Humeur : à partir chez IKEA pour une partie de cache-cache. Feuille de personnageVie: (35/35)lv/LV: 6Inventaire:
| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Jeu 21 Sep - 14:55 | | | | "Bienvenue chez nous ! °w°" Il fallait qu’il se dépêche, sa vue commençait à brouiller. Dans combien de temps allait-il tomber de fatigue, perdant connaissance non seulement à cause de cette blessure non soignée comme il le fallait mais également d’hypothermie ? Haëlwezhenn n’était pas médecin, oh non, loin de là, lui chirurgien aurait fait bouger le foie d’un patient juste pour lui faire faire une petite « danse du ventre ». Peut-être dix minutes ou plus. Tout dépendant de sa détermination mais malheureusement sa nature reptilienne ne lui aidait pas d’une grande aide. Il se souvenait très bien des paroles de sa mère : « ne quitte jamais Hotland ou tu vas mourir facilement ». Il aurait pu être le fils sage qu’il avait été autrefois en obéissant, mais non, il n’avait pas écouté le conseil de sa mère et avait suivi sa femme jusqu’à Snowdin. Ceci-dit il devait avouer que c’était une bonne cachette et que si jamais on entendait parler d’un homme-reptile kidnappeur de femmes et enfants on penserait en dernier à cette contrée. Il entendit l’excuse de la jeune femme mais n’y répondit rien : il préférait garder son énergie et à continuer sa route. Il demeura silencieux.
Amerlyllian se mit à chantonner doucement après un jeu de mot qui le fit rire, en chœur avec la fillette. Elle avait plutôt jolie voix, il devait l’accorder, mais il devait surtout se concentrer sur sa tâche. Il aurait bien voulu chanter avec elles, les accompagner avec ses cordes vocales mais il reconnaissait les lieux. Il accéléra encore une fois et la petite semblait toujours réussir à le suivre. Peut-être avait-elle dû faire beaucoup de marche pendant son vivant, elle devait se promener énormément. L’hybride eut aussi une hypothèse en quoi que le paternel de la fillette aurait tenté à plusieurs fois de l’éviter tandis qu’elle lui parlait ou tentait de la semer pour la perdre dans la foule et l’abandonner de façon horrible ; mais Lala aurait réussi à plusieurs reprises de le suivre et qu’à force de plusieurs vaines tentatives le père a décidé de la tuer pour s’en débarrasser. C’était là l’idée qu’avait en tête Haëlwezhenn concernant la jeune fille qui continuait à chanter folle de joie et lui adressant parfois un regard heureux. Dommage qu’elle n’était pas vivante et souhaitait revoir son tueur : l’homme l’aurait bien accepté dans la famille et l’aurait aimé autant qu’il avait autrement chéri sa petite fille.
Plus ils s’enfonçaient et plus les lieux étaient lugubres. Il y avait de plus de plus d’arbres et fallait parfois en contourner trois sapins enneigés qui avaient poussé côte-à-côte. Le terrain était plus dangereux par la même occasion et à plusieurs reprises le meurtrier frigorifié se devait d’enjamber plusieurs pièges qu’il avait placé afin d’éviter les évasions et les invasions sur ce qu’il appelait être son territoire. Si cet endroit commençait à inquiéter Lala il en était plus que rassurant pour Haëlwezhenn. Quant à Amerlyllian il ne pouvait pas voir son visage. Peut-être qu’elle ne se sentait pas en sécurité et elle avait bien raison : elle entrait dans sa prison.
« Je ne crois pas qu’ici c’est bien, dit la fillette en « s’accrochant » à lui mais en regardant la charge humaine sur son dos. -Et pourtant c’est ici que nous sommes le plus en sécurité, déclara-t-il avec un sourire fatigué. Nul ne viendra… nous embêter et tenter… quoique ce soit sur nous….. »
La petite fille le fixa, fronçant les sourcils. Le grand dadet ne lui rendit pas son regard, continuant à éviter quelques obstacles. Il devait sans doute paraître bizarre à zigzaguer et à enjamber comme ça puisque tous les pièges étaient cachés sous la neige. Lala malgré sa forme spectrale passait dessus sans même les activer, ce qui était fort intéressant.
« Mais pourquoi nous nous cachons ? -Parce que… le monde est dangereux Lalie… N’importe qui peut te vouloir du mal… Venir se jeter sur toi pour t’agresser… te piller… t’étrangler et te tuer… tout en arrachant par la même occasion ce que tu aimes le plus… -C’est pourquoi vous vivez loin ? -Bien sûr… Mieux vaut vivre en sécurité en marge de la société… que se mêler à elle et risquer sa peau… Tiens d’ailleurs nous sommes arrivés…. »
Il s’arrêta un moment pour reprendre son souffle, laissant ainsi à Amerlyllian et la petite morte observer les lieux. Contrairement à ce que l’on aurait pu y penser la maison abandonnée qu’il avait récupérer n’était pas aussi horrible que ça. Certes elle ne sentait pas le neuf mais elle ne ressemblait pas non plus à un manoir hanté. Il avait fait quelques modifications afin qu’elle soit plus présentable et faisait encore quelques travaux, mais au moins il était content d’avoir un logis qui pouvait lui assurer sa protection ainsi que celle de ses prisonniers. Le bâtiment était sur deux étages, il n’était pas bien grand mais c’était convenable. La peinture de la façade n’avait pas été refaire mais Haëlwezhenn préférait laisser les pierres naturelles afin de mieux dissimuler la maison dans la forêt. Une couleur criarde trahirait sa position à un éventuel monstre volatile. Aux fenêtres on pouvait voir des rideaux abîmés de couleurs foncée, assortie à la porte d’entrée. L’hybride passa avec ses deux « invités » par un petit jardin qui n’était juste qu’une clôture entourant quelques arbres de la forêt et la maison avant d’arriver sur le perron.
« Bienvenue à la maison, dit-il en soufflant. Faites comme chez vous. »
Il entra dans la demeure. L’odeur du bois envahissait les lieux à cause des vieux meubles qui ne demandaient parfois que quelques réparations. La petite Lala fit la grimace en voyant quelques dessins plutôt macabres dessiné sur le papier peint défraîchi : les enfants et leur imagination, l’adopteur compulsif laissait les siens faire ce qu’il souhaitait et trouvait les dessins mignons. Il ne lâcha pas Amerlyllian malgré le fait qu’il tremblait que tous ses membres, non, elle ferma tout simplement la porte derrière lui d’un coup de pied bien placé avant de passer celle du salon. Comme attendu les enfants prisonniers n’étaient pas là. S’ils s’étaient cachés ils se montreront tôt ou tard afin de jouer leurs petits curieux et venir à la rencontre de l’éventuelle nouvelle mère et nouvelle sœur. Si au contraire ils avaient tenté une nouvelle fois de fuir, peut-être étaient-ils morts, pris dans un piège ou avaient réussi à leur escapade. Mais le deuxième et troisième cas s’ils venaient à se faire retrouver ils seraient punis de morts. Il emmena en tout cas de beau-monde vers la cheminée : le salon était décoré pauvrement mais il y avait au moins un tapis, des fauteuils et des meubles dont une vitrine qui n’attendait que quelques porcelaines à présenter. Une grande horloge non loin de la cheminée ornée de quelques petites poupées faites par des enfants ou des femmes qu’il avait enlevés indiquait la mauvaise heure, ayant cinq minutes de retard.
«Je vais faire du feu. »
Il posa Amerlyllian sur le fauteuil avant de s’approcher de la cheminée. Il dû se mettre à genoux pour pouvoir enflammer les allumettes puis les bouts de bois. Il en rajouta quelques-uns et se frotta les mains devant. Les regardant il vit qu’il avait perdu un peu de sa couleur, qu’il avait pâlit. Il souffla dessus à plusieurs reprises avant de se redresser : tout comme la jeune femme il se devait se changer. La fixant de ses yeux gris il lui demanda ;
« Je vais te chercher des vêtements de rechange. Tu as des préférences en vestimentaire ? » Il souffla de plus belle dans ses mains afin de les réchauffer. Malgré le feu, il tremblait encore de froid.
HRPG : Désolée du retard. :,c |
| | | Amerlyllian
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Mar 26 Sep - 23:29 | | | | Même si tu étais très faible et léthargique, les yeux clos, tu fus en mesure d’entendre le rire de tes cadets : ton jeu de mots les a fait rire. Tu aurais aimé être plus attentive au chemin mais, il arrivait que tu déconnectes pendant des laps temps de temps indéterminables. Parfois des secondes, parfois des minutes. Tu sentis que l’hybride reptile accéléra la marche mais tu étais incapable de te repérer dans l’espace ou dans le temps… tu en avais complètement perdu la notion. Parfois tu les entendais parler, tu entendais des bribes de leur conversation et, parfois, tu n’entendais rien : que le bourdonnement du silence et l’écho de la forêt et des pas dans la neige. Tu cessas même de percevoir le flux de leurs émotions, fluidement du moins. Tout comme de la conversation, tu percevais des fragments et, sûrement, c’étaient les sentiments plus forts qui te parvenaient.
Et, d’ailleurs, parmi certains de leurs mots, quelques uns résonnaient encore dans ton esprit : vivre en marche de la société était plus sûr, selon le génocidaire. Après des moments qui te semblèrent éternels, vous vous êtes arrêtés et tu as fait l’effort d’ouvrir les yeux. Tu voyais flou mais ce n’était pas bien difficile de discerner une vieille maison rurale, se camouflant dans le décor. Il était probable que cet endroit été abandonné pendant longtemps, avant que cet homme ne le récupère et s’en occupe. Tu aimais bien l’endroit, même si c’était un peu lugubre dans cette circonstance. Il n’y avait pas de rires d’enfants, pas de voix, pas de bruit, tout simplement. Tu pouvais entendre le cœur de ton cadet battre, vu que tu étais collée contre lui – c’était un son rassurant, réconfortant, qui chassait les peurs et les mauvais souvenirs qui affluaient dans ton esprit.
Du moins, les ombres de ceux-ci… Tu étais trop jeune pour t’en souvenir clairement mais, il fut un temps où tu habitas aussi dans cette forêt, avec ta mère, ton père et ton frère aîné. Certainement dans une maison dans le genre, paumée en plein milieu des bois, loin du village. Tu avais eu des bons moments auprès de feue ta mère mais… vous deviez en avoir eu d’encore plus mauvais concernant ton père et, ce fut sur cette pensée que vous avez traversé ce qui semblait être un petit jardin clôturé avant d’arriver au seuil de la demeure - où tu te crispas un peu, inconsciemment : tu te remémoras en train de pleurer à orée des bois, couverte de cendres et entourée du kimono de ta mère avant que ton frère adoptif et ton meilleur ami ne te trouvent. Puis… ce fut comme si la voix de ta mère te parvenait, son chant, la berceuse qu’elle avait entonné pendant sa fuite pour te calmer. Et tu te détendis à nouveau.
— Bienvenue à la maison. vous souffla-t-il, ajoutant aussitôt : Faites comme chez vous.
Suite à ces mots, vous êtes entrés dans la maison. Tu te sentais un peu mieux rien qu’en échappant au vent glacial qui, d’habitude, était ton ami, ton allié. Lala se montra plus curieuse que toi, détaillant les lieux que tu n’avais pas encore pu vraiment analyser. Ta priorité était d’absorber de la chaleur. Tu avais largement le temps de tout voir, après. Encore est-il, les dessins des enfants attirèrent brièvement ton regard : enfin de traces de ces petits. Où pouvaient-ils être ? Se cachaient-ils ? Après avoir fermé la porte de l’entrée derrière vous, vous vous êtes rendus au salon. Tu te demandais comment cet homme était capable encore de marcher… Entre le froid et toi, il tremblait comme une feuille mais il avait encore la force d’avancer, de se mouvoir. Il devait avoir une grande volonté.
— Je vais faire du feu. vous dit-il, te posant sur le fauteuil avant de s’occuper du foyer.
Lala vint près de toi, t’observant : tu n’avais pas bonne mine mais, tu avais déjà l’air mieux qu’à l’extérieur. Encore est-il, tu commençais à refroidir l’air autour de toi, ce qui n’était pas une bonne chose… Tes habits risquaient de se congeler, cet homme et toi avec. Ton regard se posa sur les flammes, suivant leur parcours… depuis les allumettes jusqu’aux bouts de bois. Entre tes paupières mi-closes, on pouvait discerner des iris un peu éteints, fixés sur le feu dansant dans la cheminée. C’était beau, le feu. Il était dangereux mais protecteur et nécessaire. Tu as toujours aimé le feu, même si, par nature, tu preferais l’eau, la glace. Entendre l’eau s’écouler paisiblement ou voir la neige tomber te détendaient et te faisaient te sentir vivante. Et, pourtant, il n’y avait que le feu qui te faisait vraiment te sentir en sécurité. Tu vis le propriétaire des lieux se redresser et te fixer mais ton regard tarda à se détacher des flammes et se poser sur lui. Tu clignas des yeux avant de le regarder en face – tu semblais un peu perdue :
— Je vais te chercher des vêtements de rechange. Tu as des préférences en vestimentaire ? te demanda-t-il, soufflant dans ses mains.
Il avait encore froid, il tremblait. Vous trembliez toujours et le feu allait tarder à vous aider si vous ne vous changiez pas vite, en fait. Le froid avait bien calé vos os. Difficilement, tu t’extirpas du canapé pour ne pas le mouiller trop et te rapprocher du feu, absorbant encore plus de chaleur – te faisant peu à peu reprendre un peu de couleur. Tu étais très pâle par nature mais tu n’avais pas l’air très vivante, en chemin.
— Tant que c’est chaud et large... soufflas-tu, croisant tes bras pour ensuite coincer tes mains sous tes aisselles, frottant le haut de ton corps pour te réchauffer plus vite.
En effet, tu n’avais pas vraiment de préférences à ce niveau là. Tu avais peu de couleurs dans ta garde-robe et aucun pantalon ou short mais… en dehors de cela, tu portais un peu de tout. Silencieusement, tu t’accroupis près du feu, sans trop penser au fait que tes cheveux traînaient et allaient mouiller le sol et les tapis. Tu le nettoieras plus tard… Tu cessas de frotter tes mains et tes bras puis commenças par virer maladroitement tes bottes, tes gants et tes rubans pour te défaire d’un poids et d’un catalyseur du froid : quand on a les mains, les pieds et la tête gelés, on perd plus vite de la température et l’inverse est applicable aussi – on se réchauffe plus vite en couvrant ces parties.
Pendant que le brun allait se changer et te chercher des habits secs, tu ne bougeas pas d’où tu étais. Dès que tu fus en mesure de retrouver entièrement ta vision, tu jetas quelques coups d’œil autour, détaillant les lieux. La décoration était modeste mais quelques éléments retinrent ton attention : l’horloge et la vitrine aux porcelaines.
— Il a dit qu’il y avait d’autres enfants, ce sont des enfants fantôme ou ils sont ailleurs?Il y a plein de dessins et certains font peur… fit la petite hybride aux cheveux bleus, balançant ses jambes, tout en restant assise sur le fauteuil. Même si ça fait peur, dehors, c’est une jolie maison, on dirait celle des sorcières dans les contes de fées. Tu ne trouve pas, Lys ?Mon papa, lui, il a plein d’animaux empaillés, des bois et autres partout dans la maison. J’aime pas le salon, chez nous.
Tu ne lui répondis pas directement, esquissant un mince sourire. Tu te demandais dans quel genre de demeure elle avait grandi. Son géniteur devait être un chasseur, en plus d’un psychopathe génocide. Et le tien ne devait pas être mieux, à l’origine...
— Personnellement, plus que la maison de la sorcière, on dirait celle du bûcheron ou de la grand-mère du Petit Chaperon rouge. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de cette époque mais… je suis née dans cette forêt et j’ai vécu sûrement mes premières années dans une maison comme celle-ci. murmuras-tu, répondant à la petite fille, attirant tes genoux contre ta poitrine, frottant doucement tes jambes. C’est un endroit sûr, chaud et tranquille, Lala.
Après quelques instants, le brun revint. Il s’était partiellement rhabillé et t’apportait une de ses chemises : elle était mauve, ce qui te fit sourire. Tu le remercias dans un souffle avant de la saisir, t’asseyant en seiza et tournant le dos à ton cadet afin de retirer ta robe. Tu n’étais pas pudique mais tu avais un minimum de respect, notamment envers les inconnus. Encore est-il, tu avais trop froid pour t’éloigner de la cheminée – ce n’est pas non plus comme si tes jambes auraient pu te le permettre, dans ton état actuel. Tu laissas choir ta robe auprès du reste de ta tenue avant d’enfiler la chemise qu’on t’avait prêté. Elle était très grande, large et assez chaude. Ce n’était pas grande chose, en soi, mais ça te faisait sourire comme une enfant – tu te sentais presque comme une, en portant des habits aussi grands et tu adorais ça. Sur cette pensée pour le moins innocente, tu as boutonné pratiquement tous les boutons, sauf un en haut et deux en bas. Quand tu eus fini, tu as sorti tes cheveux de la chemise et les as maladroitement attachés en deux chignons un peu défaits. C’était suffisant pour qu’ils sèchent sans mouiller ta nouvelle tenue.
Une fois au chaud, tu t’es tournée à nouveau vers le brun, gardant tes mains posées sur tes genoux. On ne les voyait pas, les manches dépassaient largement et tu préférais que ça soit ainsi, pour l’instant : ça tenait tes mains au chaud et on ne voyait pas les cicatrices qui ornaient tes poignets – surtout, TU ne les voyais pas. Encore est-il, maintenant que tu n’avais plus le ruban qui te servait de ras-de-cou, on voyait une sur ta gorge… Elle était relativement large, à peine plus foncée que ta peau mais elle passait presque inaperçue. Ce n’était pas une coupure nette, c’était un peu plus… irrégulier, comme une griffure faite par quelqu’un ou quelque chose.
— Je te remercie encore pour ton aide, Hael. Je nous ai mis en péril à cause d’une maladresse, enfin, T’AI mis en péril... t’excusas-tu, honteuse. Tes yeux avaient repris leur teinte habituelle, brillante et limpide et tu ne tremblais plus. Comment te sens-tu ? Je te prierais de m’excuser si tu as eu trop froid, je ne puise pas volontairement dans la chaleur corporelle d’autrui… quand je fais une crise, je ne contrôle plus rien. terminas-tu, baissant le regard, le rivant sur les feu du foyer. |
| | | Haelwezhenn Bellovesus
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| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Jeu 28 Sep - 4:29 | | | | "Chauuuud cacao ! Cho-cho-cho-chocolat ! ♫" Rien que savoir qu’il y avait du feu dans la cheminée rassurait notre homme. Certes le feu était encore naissant et il fallait attendre encore un peu pour qu’il prenne réellement, agressant le bois qu’on lui offrait pour le consumer et produire de la chaleur, mais Haëlwezhenn savait que dans quelques minutes la pièce serait réchauffée, semblable à un cocon confortable dans laquelle n’importer quelle larve souhaiterait se lover. D’ailleurs il se demandait ce que faisaient les enfants : normalement, ceux-ci allumaient toujours le feu au bout d’un moment, généralement dans l’espoir que la fumée dégageant du toit puisse attirer un potentiel sauveur. L’an dernier quelques marmots avaient usé de cette technique et cela aurait pu fonctionner si seulement leur kidnappeur n’avait pas mis des pièges partout autour de la demeure, retrouvant à son retour un voyageur à achever. Que faisaient les enfants ? S’étaient-ils cachés ou bien siestaient-ils, oubliant par la même occasion de se réveiller ? Pourtant le trio avait fait du bruit en entrant dans la demeure. Il opina de la tête en regardant Amerlyllian avec un léger sourire qui trahissait son mal en point avant de se diriger en direction des escaliers. Il grimpa les marches d’un pas assez lent, surveillant les alentours. Il se pouvait bien que pour une fois encore les enfants chercheraient à le faire tomber dans le simple but de les tuer. Bien qu’il ne lui fût pas dérangeant de mourir et qu’il serait fier que ses progénitures deviennent de petits tueurs, il avait envie de les tester et les contrer une nouvelle fois pour leur montrer ô comment ils étaient faibles et leur apprendre comment éviter de faire des erreurs à l’avenir. Malheureusement pour lui personne ne vint tenter le jeter depuis le haut des escaliers grâce à un puissant coup de pied. Toujours en n’ayant aucune trace de ses petits prisonniers il arriva jusque dans sa chambre. Elle n’était située près des escaliers afin qu’il puisse la nuit entendre les pas de ses petites victimes. Loin d’être grande, elle n’était pas pour autant minuscule. Un lit à deux places dominait la pièce et faisait face à un placard. Il n’y avait qu’une petite commode ainsi qu’un miroir qu’il avait offert à l’une de ses anciennes femmes en espérant lui faire plaisir : il s’était visiblement trompé, la dame l’ayant insulté au lieu de le remercier. Il avait préféré ne pas la calculer et de retourner à ses vagues occupations. Le papier peint était à refaire : tout défraîchi, il menaçait dans un petit coin près de la fenêtre à se décoller du mur. Sur le lit, il y avait des draps bien évidemment propres mais surtout beaucoup de couvertures, l’hybride ne supportant absolument pas le froid de la Snowdin. Il se dépêcha en changeant pour un pantalon noir comme à l’ordinaire ainsi qu’une chemise violette mais plus claire que celle qu’il portait avant, quoiqu’elle frôlât légèrement la couleur rose à force d’avoir été lavée avec du mauvais savon. Il ne prit pas la peine de la reboutonner, pensant à Amerlyllian qui devait attendre encore toute trempée dans le salon. Il prit une chemise lilas bien assez longue pour faire office de petite robe à une aussi petite poupée de porcelaine avant de descendre au rez-de-chaussée pour rejoindre les nouveaux membres de la famille quoique la petite Lola ne restera pas trop longtemps. Il vit au passage un petit monstre se cacher dans le placard du couloir lugubre et assez étroit pour quelqu’un de sa grande carrure mais il ne dit rien, se contentant tout simplement de garder le silence et rejoindre le salon en souriant. Il retrouva alors l’albinos à qui il tendit la chemise. La cicatrice à la gorge de celle-ci ne lui échappa pas et il se posa plusieurs questions ; que lui était-il arrivé ? qui lui avait fait ça ? et pour quelle raison ? Peut-être qu’elle avait été victime d’un autre génocide… à croire qu’ils traînaient n’importe où ces sales tarés et qu’il valait mieux les éviter. Dieu merci il avait sécurisé la maison à l’aide de pièges autour de celle-ci. Il ne demanda pas le pourquoi du comment d’une telle blessure, il n’avait pas envie de la déranger d’autant plus qu’il avait besoin de se mettre lui-même au chaud. Toutefois il voulut se montrer rassurant comme il le faisait à l’ordinaire en voyant quelqu’un de malheureux mais bien sûr, quelqu’un qui était presque dénué de tout sentiment ordinaire faute de folie ne pouvait que demeurer maladroit. « Je n’ai pas de collier pour chien à vous offrir pour cacher cette cicatrice, je suis désolé. »
Il voulait rendre service en lui proposant un objet quelconque pour cacher sa gorge mais il s’était mal exprimé, comme à l’ordinaire. Toutefois il ne se reprit pas : pour lui il avait bien parlé et n’avait pas dit de quelconques paroles susceptibles d’être blessantes. Non, il se contenta tout simplement de reboutonner sa chemise en cachant par la même occasion ses cicatrices à lui, certaines causées par ses victimes, d’autres par ceux qui avaient ruiné sa vie en massacrant sa famille. Il écouta en même ce qu’avait à dire la poupée en porcelaine en remerciant mentalement le feu de la cheminé d’avoir réchauffé la pièce. Il jeta un regard à Lalie en lui adressant un sourire et répondit ensuite à son interlocutrice. « Ne t’inquiète pas petite chose ! Je ne t’en veux point pour ça… C’est vrai que j’ai eu assez froid, que ça aurait pu me tuer parce que mon sang de reptile ne supporte pas le froid et tout le blabla qui va avec, maaaaais j’ai vécu pire situation que celle-ci. »
Il lui adressa un clin d’œil et un grand soupire en se retournant tout en boutonnant les manches de sa chemise. « Le principal c’est nous sommes tous arrivés vivants ici ! »
Sauf pour la petite Gwendoline. Dommage. Elle était déjà morte. Tant pis pour elle. Il la regarda d’ailleurs, la pauvre n’osait plus rien, complètement intimidée. Qu’avait-elle ? Peut-être que la maison l’effrayait et les dessins également. Elle ne pourrait pas partir de toute façon, si elle ignorait qu’elle était morte elle devait penser par la même occasion que le froid l’attendait ainsi que les bêtes sauvages dans la forêt. Mieux valait-il qu’elle reste dans la maison du fou. « Restez vous réchauffer ici, je reviens. »
Il fit mine d’ébouriffer les cheveux de l’enfant avant de s’en aller dans la cuisine en sifflotant un petit refrain que lui chantait jadis son ainée. Il alluma le feu pour commencer à faire chauffer du lait. Il prépara du chocolat chaud, profitant de cette occasion pour se réchauffer un peu les mains. L’hybride souffla sur celle-ci ou les plaçait au-dessus de la casserole. Il tremblait encore de froid, avait voulu rassurer sa future victime mais il était complètement frigorifié. Encore heureux qu’ils n’étaient pas restés plus longtemps à l’extérieur sinon il aurait été sûr de perdre connaissance et par la même occasion la vie. Au bout d’un moment il se sentit plutôt assez bien : la moindre source de chaleur le procurait une sensation de bien-être. Lorsque la boisson eut terminé de chauffer il la déversa dans une chocolatière, la plaça sur un plateau avec plusieurs tasses et se dirigea dans le salon. Devant lui passa une jeune monstre qu’il avait enlevé quelques semaines plus tôt, une créature qu’il avait jugé adorable. Elle ne ressemblait… à rien à vrai-dire, du moins on ne pouvait que la comparer à une boule de poils d’un mètre quarante qui marchait sur quatre pattes. Elle avait trois grands yeux émeraudes et des antennes qui trainaient derrière elle ainsi que sa longue queue verdâtre plumée. Haëlwezhenn l’appelait « ma petite cloporte rouge » ou « mon rubis » de façon affectueuse, mais la petite ne semblait pas adorer ces sobriquets, sans doute encore apeuré par son enleveur. « Il y a du chocolat ma chérie. » lui dit-il en la regardant se prendre un mur. Il pensait qu’elle était myope. Il arriva dans le salon et posa sur la commode le plateau, pensant que sa fille adoptive jouait avec son frère humain à cache-cache. Les gamins devaient adorer ce jeu mais souvent avaient bien du mal à comprendre les règles, se camouflant tous les deux dans la même cachette. A croire qu’ils étaient un peu stupides mais bon, ils n’en demeuraient pas moins adorables. « Je suis désolé, les enfants se cachent. Ils jouent ensemble. Peut-être viendront-ils plus tard. Du moins je l’espère. Ils sont de véritables timides. »
Il afficha un énorme sourire en s’approchant d’Amerlyllian et lui donna la première tasse afin qu’elle puisse recouvrer le plus rapidement possible la chaleur. Il se demandait si d’ailleurs une chemise lui convenait réellement : malgré le fait qu’il lui en avait filé une épaisse il se pouvait qu’elle ait toujours froid. « Est-ce que tu as besoin de quelque chose de plus chaud à porter ? » demanda-t-il. -Monsieur, c’est quoi ces dessins ? se risqua Gasper. -Ce sont mes enfants qui y ont dessinés, répondit Haëlwezhenn. Je n’ai jamais eu de réels artistes sous mon toit à vrai-dire mais je suis plutôt content puisque ça libère leur imagination. Oh mais que dis-je ? »Il leva son regard vers les deux demoiselles pour leur annoncer tout fièrement : « Une fois j’ai eu un petit hybride à semi-monstre-phoque qui m’a dessiné décapité. L’outil que le bourreau dessiné utilisait n’était autre qu’une paire de ciseaux. Je lui ai dit « Non Jimmy, ça met plus de temps, mais je suis fier de toi tu es original et tu as de bonnes idées. » Je lui ai même fait un câlin. Le pauvre ne devait pas être habitué aux compliments : il avait les larmes aux yeux. Vous pouvez d’ailleurs voir la magnifique œuvre que j’ai laissé dans la salle de bain. Les couleurs ont bien été choisies plus est… J’aime bien les artistes, ils ont de l’imagination. »
Lala fixa un instant la poupée de porcelaine avant d’admirer la beauté de ses propres pieds qu’elle balançait. Un enfant pouvait être naïf mais pas tant que ça. Encore était-elle rassurée qu’Amerlyllian soit avec elle, n’aimant pas ces dessins. Haëlwezhenn s’approcha d’elle et lui tendit la tasse de chocolat. L’enfant hésita et jeta un regard à la femme, l’air de demander son autorisation pour pouvoir y prendre. Elle n’osait pas, sans doute à cause de la timidité. Ou du moins l’hybride pensait que c’était ça. « Mais vous accueillez des enfants ? -Bien sûr que oui, des femmes et des enfants, parfois même des hommes… » Oui, il fallait bien un oncle pour s’occuper aussi des enfants. Il avait même pris un gus qui avait eu l’air sympathique et sur qui il avait compté pour surveiller les marmots pendant son absence mais un jour seule sa jambe avait été retrouvé ainsi que du sang. Le génocide n’ayant pas compris qu’il était mort, dévoré par une quelconque bête sauvage, était parti à sa recherche, la jambe dans les mains. Il avait même demandé à des promeneurs s’ils avaient vu le propriétaire d’un si beau mollet et ce fut après seulement deux jours de recherches qu’il les avait abandonnés en ayant remarqué une petite fille qui mendiait dans les rues. Une occasion en or pour le malade mental. Celui-ci n’avait pas remarqué que ses yeux gris étaient partis au blanc en parlant. « Bon… bonjour ? »
Il détourna la tête pour regarder à l’entrée la petite boule rouge. Celle-ci n’osait pas trop s’approcher, craignant encore le gigantesque reptile qui l’avait arraché à son ainé. Elle fixa d’ailleurs ce dernier qui lui souriait, l’air serein, avant d’examiner les autres individus. Elle se demandait qui ces filles pouvaient bien être et surtout si elles étaient victimes ou au contraire complices de l’énergumène qui tendait toujours la tasse à la petite Albertine. « Bilhild ! Ma chérie. Viens ici ma petite puce Viens te présenter. »
La petite monstre s’approcha pour s’arrêter à quelques mètres de son ravisseur et de ses deux étranges invités. Elle gratta le tapis avec sa patte avant, la balançant. « Bonjour… je m’appelle…. Bilhild et j’ai… dix ans… -Oooow elle est trop adorable. »
L’homme en violet se tourna vers Amerlyllian. « Les enfants sont vraiment adorables. Si je pouvais je les adopterais tous Et vous ? »
La peutiote ressemble à ceci. Je la dessinerais mieux à un moment. |
| | | Amerlyllian
❄ Sweet Snow Princess ❄ Afficher infos Messages : 254 Age : 30 Localisation : Ciudad Real, Espagne Humeur : Changeante~♪ Feuille de personnageVie: (33/33)lv/LV: 7Inventaire:
| Sujet: Re: Ne jamais faire confiance à un couteau. [PV Amerlyllian Mar 10 Oct - 17:51 | | | | Le propriétaire des lieux avait indéniablement remarqué la cicatrice qui ornait ta gorge puisque quelque chose semblait le tarauder. Tu sentais qu’il était curieux, qu’il avait des questions et, en plus, il fit un commentaire un peu étrange mais tu ne lui tins pas rigueur : ce n’était pas méchant, juste maladroit et l’intention d’origine était bonne. C’est pourquoi, en plus de te faire hausser un sourcil, il te fit pouffer. Par la suite, il répondit à tes propos, te rassurant sur le fait qu’il ne t’en voulait pas, qu’il avait traversé des pires moments. Tu lui adressas un petit sourire, le regardant te tourner le dos, à son tour, pour ferme sa chemise. Tu n’avais pas directement remarqué qu’il ne l’avait pas boutonnée : il s’était dépêché afin de t’apporter de quoi te couvrir, plutôt que se soucier de lui. C’était gentil et mignon.
D’ailleurs, contrairement à lui, tu n’avais pas remarquer SES cicatrices. Néanmoins, tu n’avais pas oublié qu’il s’était blessé à la main et qu’il fallait qu’il la désinfecte. Tu l’avais plus ou moins cautérisée avec du froid mais ce n’était pas suffisant – selon toi. En effet, plus importait était que vous soyez vivants, comme il te l’avait si bien dit. Enfin, ce n’était pas le cas de Lala mais elle le croyait et c’était mieux ainsi, même si ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle le comprenne. En parlant de la petite hybride aux cheveux bleus, elle n’osait dire plus rien, visiblement intimidée mais… quelque chose te disait que ce n’était pas seulement à cause du déplacement et de l’ambiance de la maison. Elle semblait un peu absente, pensive et son regard s’était figé sur ses petits pieds.
— Restez vous réchauffer ici, je reviens. lança-t-il, avant de faire comme s’il ébouriffait les cheveux de la fillette.
Ensuite, il partit faire va savoir quoi. La proximité du caméléon la fit vaguement sourire mais son regard si innocent semblait s’embrumer au fil des secondes. À quoi pensait-elle ? En vérité, elle tentait tant bien que mal de se rappeler de ce qui lui était arrivé avant de trouver l’esprit de l’autre enfant. Elle n’avait jamais vraiment prêté attention à ses souvenirs mais le fait qu’elle ne se rappelle pas de ce qui l’avait amené au fin fond de la forêt l’inquiétait, sans compter que l’écho des sentiments qu’elle avait éprouvé avant de mourir commençaient à resurgir. Et, ça, ça l’effrayait et la déboussolait. Ainsi, tu l’observas, te réchauffant et refaisant progressivement ton petit stock d’énergie. Ni elle ni toi n’osiez parler et, parfois, elle accrocha ton regard, cherchant un soutient moral face à ce qu’elle traversait. Elle devait commencer à réaliser ce qu’il en était, réellement et, c’était tout à fait normal qu’elle soit confuse, effrayée et, possiblement, en frustrée.
Alors que Lala et toi vous regardiez, vous comprenant sans avoir à vous exprimer oralement, le pas de l’autre hybride et d’autres plus pressés se firent entendre – suivis d’un bruit sec qui, à coup sûr, signifiait que quelqu’un ou quelque chose s’était pris un mur ; en plus, tu avais cru entendre la voix du génocide mais tu n’avais pas écouté ce qu’il avait dit et, encore moins, à qui. Ce n’était pas le même son que lorsqu’on tombe par terre et les vibrations avaient été différentes. Tu regardas juste dans la direction d’où provinrent ces bruits. Quoi qu’il en soit, cet impacte a dû faire mal à quelqu’un. Peu après ceci, le brun revint auprès de vous, accompagné d’un doux parfum que tu reconnaîtrais parmi des milliers : celui du chocolat. Il posa le plateau qu’il avait apporté sur une commode avant de prendre la parole :
— Je suis désolé, les enfants se cachent. Ils jouent ensemble. Peut-être viendront-ils plus tard. Du moins je l’espère. Ils sont de véritables timides. s’excusa-t-il, esquissant un grand sourire tout en s’approchant de toi.
Il te tendit une tasse, que tu pris soigneusement, oubliant pratiquement de le remercier. Tu étais désireuse de prendre une bonne dose de sucre et de chaleur. Et aussitôt, tu refroidis un peu la boisson, absorbant partiellement sa chaleur avant de prendre une gorgée, soupirant d’aise. Ça faisait plaisir !
— Est-ce que tu as besoin de quelque chose de plus chaud à porter ? te demanda-t-il, te faisant lever le regard vers lui et arrêter temporairement de t’extasier sur ton chocolat chaud.
Doucement, tu pinças tes lèvres afin de retirer discrètement le chocolat qu’il y avait dessus. Un nouveau sourire étira tes lèvres, sincère et tendre ; tu secouas doucement ta tête avant de lui répondre :
— Ne t’en fais point. C’est parfait, comme ce chocolat~ fis-tu, ajoutant aussitôt : Encore merci, Hael. C’est très gentil et ça va beaucoup mieux, grâce à toi.
— Monsieur, c’est quoi ces dessins ? — Ce sont mes enfants qui y ont dessinés. répondit Haëlwezhenn, te faisant porter ton attention sur les dessins en question. Je n’ai jamais eu de réels artistes sous mon toit à vrai-dire mais je suis plutôt content puisque ça libère leur imagination. Oh mais que dis-je ?
C’était mignon de le voir aussi fier de ses enfants. Aussi… aux petits soins, du moins, en apparences. Peut-être que les enfants ne lui donnaient pas sa chance ou qu’il leur exigeait beaucoup trop, tu n’en savais rien mais tu pourras mieux en juger par la suite. Avec la même fierté, suite à sa question rhétorique, il vous regarda avant de vous annoncer :
— Une fois j’ai eu un petit hybride à semi-monstre-phoque qui m’a dessiné décapité. L’outil que le bourreau dessiné utilisait n’était autre qu’une paire de ciseaux. Je lui ai dit « Non Jimmy, ça met plus de temps, mais je suis fier de toi tu es original et tu as de bonnes idées. » Je lui ai même fait un câlin. Le pauvre ne devait pas être habitué aux compliments : il avait les larmes aux yeux. Vous pouvez d’ailleurs voir la magnifique œuvre que j’ai laissé dans la salle de bain. Les couleurs ont bien été choisies plus est… J’aime bien les artistes, ils ont de l’imagination.
Bien que certains dessins étaient mignons, beaucoup de ces enfants n’étaient pas heureux et tu le sentais en observant leurs gribouillis : la plupart étaient effrayés et certains éprouvaient même une forme de haine, dirais-tu. Comme ceux qui semblaient souhaiter que leur ravisseur meurt… Tu ignorais ce que cet homme avait fait à leurs proches ou même s’il les avait juste emportés mais tu étais incapable d’éprouver de la haine. Tu comprenais le sentiment en question, grâce à ton empathie mais ça s’arrêtait là. Rien ne saurait justifier les actes de l’hybride caméléon auprès de ces petits êtres et leur entourage mais, tu supposais que ça partait d’une bonne intention ou d’un bon souhait. Il ne savait peut-être pas comment s’y prendre car, malgré sa folie, il te semblait plutôt lucide comme individu. Il te semblait gentil, même. Du moins, tu n’avais rien fait pour le contrarier et tu ne l’avais pas encore vu en colère. Alors, jusqu’à preuve du contraire, tu le respecteras et l’apprécieras à sa juste valeur, comme tu l’aurais fait avec n’importe qui.
Lala, quant à elle, n’était pas du tout rassurée, encore moins en entendant ceci mais elle semblait se sentir en sécurité auprès de toi. Elle te fixa un instant avant de regarder ses pieds se balancer : elle n’aimait pas ces dessins et préférait baisser la tête pour ne pas les avoir dans son champ de vision. Un mince sourire fendit brièvement tes lèvres, pendant que tu prenais une gorgée de ta boisson. Et ce sourire demeura jusqu’à ce que votre hôte propose une tasse de chocolat à la petite aux cheveux bleus. Elle te regarda timidement, attendant certainement ton autorisation et ça, ça te brisait le cœur. Si tu lui disais non, elle sera peut-être triste mais, si tu la laissais faire, elle souffrira davantage parce qu’elle ne pourra pas le prendre ou goûter à cause de sa condition d’esprit. Cet enfant aura péri à cause d’un caprice de son géniteur, sans avoir vécu comme tel : elle n’aura pas connu les douceurs, les parties de cache-cache, les baisers sur le front et les parents qui bordent son lit avant de dormir.
D’un vague signe de tête, tu lui signifias qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Puis, silencieusement, tu te levas pour t’asseoir à côté d’elle, sur le canapé. Quoi qu’il en sera, tu allais la soutenir mais, finalement, elle refusa poliment la boisson qu’on lui proposait avant de s’adresser de nouveau à son aîné :
— Mais vous accueillez des enfants ? — Bien sûr que oui, des femmes et des enfants, parfois même des hommes…
Ah. Ainsi, il séquestrait aussi des hommes adultes ? Était-il bisexuel ou était-ce uniquement pour qu’ils lui tiennent compagnie et qu’ils jouent des rôles plus précis au sein de cette famille qu’il tentait de construire ? Pas très convaincue par les dires du brun et perturbée par le changement dans les yeux de ce dernier, l’esprit posa sa tête contre ton épaule, se blottissant contre toi.
— Bon… bonjour ? intervint une bouboule de poils rouge.
Tous les trois avez regardé la petite monstre qui venait d’arriver qui n’osait pas trop s’approcher. Tu perçus de la peur en elle, envers Hael et de la méfiance à votre égard. Était-ce parce qu’elle ne vous connaissait pas ou parce qu’elle croyait que vous étiez complices de son père adoptif ? Quoi qu’il en soit, elle était adorable~♪ Elle était jolie avec son poil soyeux et ses grands yeux verts, brillants.
— Bilhild ! Ma chérie. Viens ici, ma petite puce Viens te présenter.
Le monstre rouge à trois yeux s’avança pour ne rester qu’à quelques mètres de vous, grattouillant le tapis avec une de ses pattes antérieures : elle était timide et son attitude ainsi que celle de l’ondine qui s’accrochait à toi te firent esquisser un sourire des plus tendres.
— Bonjour… je m’appelle…. Bilhild et j’ai… dix ans… — Oooow elle est trop adorable. lança-t-il, se tournant vers toi. Les enfants sont vraiment adorables. Si je pouvais je les adopterais tous Et vous ?
— J’adore les enfants et d’aussi longtemps que je me souvienne, je songe à ouvrir un orphelinat. Ainsi, ceux qui n’ont pas de famille pour diverses raisons et/ou avec des soucis dans leur entourage pourraient avoir une meilleure vie, s’amuser et, éventuellement, trouver une nouvelle famille même si, si cela n’en tenait qu’à moi, en effet, je les adopterais tous moi-même. répondis-tu, émettant un petit rire aussi sincère que cristallin. D’ailleurs, enchantée, Bilhild. Tu as un nom aussi joli que toi~ continuas-tu, marquant une courte pause pendant laquelle Lala adressa un petit signe de main à fille du caméléon. Je m’appelle Amerlyllian, enchantée. Tu peux m’appeler Ame, Amy, Lily ou Lys, comme tu veux – ce sera plus simple. te présentas-tu auprès de la nouvelle arrivante, élargissant ton sourire avant de tapoter doucement la place libre à côté de toi. Tu veux te coucouner avec nous ? Ton pelage a l’air d’être tout doux, ça me donne envie de te faire un gros câlin~ Allons, ne sois pas timide, nous ne mordons pas.
Et pas que ! Tu avais carrément envie de frotter ton visage contre elle.
— Moi, c’est Lala et j’aurais sept ans dans quelques jours ! Papa voulait me montrer quelque chose parce qu’il disait pas pouvoir être avec moi, pour mon anniversaire. répondit la petite hybride aquatique, peu après. L’ondine ajouta aussitôt : J’étais contente parce que c’était la première fois que j’allais avoir un cadeau mais je me suis perdue en forêt… Lys dit pouvoir m’aider à trouver papa et M. tout violet nous a aidées toutes les deux puis amenées ici. Tu as de la chance, c’est une grande maison bien chaude même si elle fait un peu peur… J’aurais aimé vivre dans une grande maison, moi aussi.
— En effet, ton papa nous - - fis-tu, te taisant soudainement.
Puisque la petite était blottie contre toi, quand elle fit allusion à ce qui l’avait amené dans la forêt, tu eus des visions à ce sujet, voyant également à quoi ressemblait son père… C’était un homme pas très grand, un monstre aquatique, qui plus est. Il était sérieux et distant mais la petite ne le comprenait pas. Pour elle, qu’il la tienne par la main et l’amène voir quelque chose de joli en forêt, c’était un super cadeau. Un bon souvenir qui masquait une atroce vérité… Un abandon. Tu n’arrivais pas à comprendre comment un homme qui n’aimait pas sa propre fille, un génocide à en croire l’état de son âme, pouvait se soucier de faire plaisir à la pauvre créature qu’il offrait à la mort. D’ailleurs, plusieurs scènes dernièrement rapidement et tout devint de plus en plus flou dans ta vision, jusqu’à ce que tu entendes la petite pleurer et son père lui hurler dessus qu’elle arrête de le suivre.
Pendant ton moment d’absence, du givre commença à se former autour de tes doigts, sur la tasse et à l’intérieur, gelant ton chocolat jusqu’à en faire un bloc. Tes yeux étaient grands ouverts, traversés d’une lueur surnaturelle ; tu semblais pratiquement en apnée jusqu’à ce que tu entendes un bruit sourd, une forte douleur à l’arrière du crane te prenne suivie d’un cri de la petite. Cela te fit sursauter et revenir à la réalité, manquant de faire tomber ta tasse par terre. Tu n’avais pas vu ce qui s’était passé mais tu étais sûre que son père y était pour quelque chose dans ce cri et cette douleur… L’avait-il frappée quand elle eut le dos tourné ? Que s’était-il passé ? Ton pouls s’était accélère et tes yeux avaient pris d’autres couleurs… ton esprit était partagé entre la peur et la tristesse. De ce fait, ils devinrent bleu glacés mouchetés de vert.
Le regard interloqué de l’hybride de sept ans. Tu ne te souvenais plus de ce que tu allais dire avant d’avoir cette absence et si quelqu’un avait dit quelque chose, tu ne l’avais pas non plus entendu.Tu clignas plusieurs fois des yeux, regardant les individus présents avant de regarder ton bloc de chocolat puis… le feu. Tu pinças tes lèvres, un peu gênée, avant de sourire bêtement – tu cherchais à rassurer Lala : tu allais bien.
— Hm, en parlant d’aide... Hael, comment se portent tes blessures ? repris-tu, changeant de sujet pour revenir à ce qui t’inquiétait, toute à l’heure. Tu te levas pour poser ta tasse près de la cheminée avant de t’approcher du brun et tendre une main vers lui – tu l’incitais à ce qu’il te laisse ausculter ses mains. Tu marquas une courte pause, pensant au fait que tes propres mains devaient être trop froides, à présent, et c’est pourquoi tu les frottas entre elles avant de répéter ton geste précédant. J’avais juste arrêté l’hémorragie mais tu devrais le désinfecter et le bander, au moins les premiers jours. Sinon, elles risquent de s’amocher et tarder à guérir. |
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