Il était tard. Très tard et la plupart des habitants de Snowdin dormaient déjà. Toi, tu ne pouvais pas. Tu n'aurais pas pu même si tu avais voulu car cette fois-ci, tu ne pouvais pas ignorer les missives qui t'étaient envoyées par un inconnu. Ce dernier avait commencé à utiliser ton oiseau messager pour communiquer avec toi, étant de plus en plus envahissant, au point d’utilisé d'autres oiseaux quand il n'était pas en mesure de récupérer le tien.
Il t'envoyait des lettres étranges, sans signer. Il t'envoyait parfois des cadeaux ou des enveloppes vides.
Mais, récemment, il avait menacé de t'envoyer ton pauvre Amir en morceaux si tu ignorais encore ses rendez-vous. Il savait où tu habitais… Il savait ce que tu faisais en temps normal alors… pourquoi ne venait-il pas à toi au lieu de te demander d'aller ailleurs ? Pourquoi te harcelait-il ? Chacune des feuilles et chacun des cadeaux qu'il t'avait envoyé étaient empreints de curiosité, de colère et d'une affection morbide, tournant à l’obsession au fur et à mesure que tu ignorais ton correspondant. Il te rendait mal à l'aise. Il t'effrayait et dieu sait que tu n'étais pas facile à surprendre ou à faire fuir. Lui. Cet homme à l'odeur aussi familière qu'étrangère t'effrayait autant que le silence absolu.
Alors, quand cet inconnu t'envoya un petit mot avec le lieu et l'heure de rendez-vous pour ce soir, tu réfléchis deux-fois à la proposition. Tu te méfiais de cet homme. Il était capable de tuer ton élanion blanc et te l'envoyer en petits morceaux comme il t'avait envoyé cette souris morte et charcutée… Amir s'est fait une joie de recevoir ça, il l'a dévoré avec envie mais toi, ça t'a intimidé.
Doucement, tu fermas les yeux, t'asseyant sur le lit. Tu n'étais pas allée au travail, tu n'allais pas très bien et toute cette histoire te rendait malade. Tu étais une brave jeune femme mais cette affaire te dépassait et tu ne pouvais demander de l'aide à personne. Tu ne savais même pas ce qu'on te voulait… Et, si ça se trouve, c'était juste un marrant qui te faisait une mauvaise blague. Un type ayant des méthodes de drague très foireuses qui voulait seulement te faire perdre tes moyens et te voir vulnérable. Un type avec des fantasme très douteux… Ou bien, c'était vraiment un psychopathe qui en avait après toi. Tu étais incapable de percer ton correspondant à jour. Même quand tu tentais d'user de tes pouvoir pour en savoir plus sur lui, ça ne servait qu'à te donner mal au crane : tu n'arrivais pas à le voir. Quelque chose t'en empêchait.
Frottant doucement tes bras, t'enlaçant toi-même, tu as regardé Amir. Il devra venir avec toi, pour s'adresser à ta famille en cas de problème. Pour leur dire ce qui s'était passé, où tu étais. Tu ne pouvais pas y aller accompagnée mais tu pouvais amener ton faucon : ton stalker n'avait rien dit à son sujet. Ainsi, tu as enfilé quelque chose de chaud mais d'assez léger avant de prendre ton sac-bandoulière. Ensuite, tu as quitté les lieux, suivie de près – dans les airs – par ton élanion. Tu allais traverser par le passage souterrain, il y avait moins de possibilités qu'on te voit si tu traversais Snowdin par là. Tu devais te rendre à Waterfall, dans un coin délaissé et de difficile accès pour ceux qui ignoraient comment s'y rendre. On t'avait même donné des consignes pour y parvenir, ajoutant que tu trouverais un pont de Bridge Seeds déjà fait quand tu arriverais sur place. Si tu étais sage et que personne ne t'avait accompagné, tout se passerait bien. Rien d'autre ne fut ajouté, sous-entendant les risques qu'un quelconque dérapage pourrait causer. Était-il sérieux, au moins ? Tu n'en savais rien. Il était imprévisible, tu ne pouvais pas lire assez en lui…
Quand tu quittas le tunnel sous-terrain, tu enfonças la capuche de ton manteau sur ta tête, couvrant partiellement ton visage avant de poursuivre ton chemin. Tu étais sortie en avance mais… l'hésitation te faisait ralentir souvent le pas, te distraire et marquer des pauses afin de réfléchir à la situation, entre autres. Tu t'arrêtais parfois sans raisons, également. Tu étais absente, immobile, jusqu'à ce que tu le réalisais et reprenais ton chemin. Tu tardas un peu plus d'une heure et demie à arriver à Waterfall et te rendre à l'endroit mentionné sur ta dernière missive. Amir se posa sur l'une de tes épaules au moment où tu empruntas le pont de fleurs.
Il y avait déjà quelqu'un, sur place. Quelqu'un que tu avais déjà vu à Snowdin, quelqu'un que tu ne connaissais que de vue et qui, pourtant, te rendit mal à l'aise à l'instant où tu le vis : Sans, le squelette. Aurait-il été aussi loin dans une plaisanterie pour te faire venir jusqu'ici ? Silencieusement, tu balayas les lieux du regard avant de t'approcher. T'arrêtas juste en face du squelette à l'humour douteux. Tu ne le connaissais pas, tu ne pouvais pas le juger mais… cet endroit était supposé être vide et lui, il y était alors que tu attendais un homme. Tu pouvais te permettre de douter, au vu de la situation. Restant à moins d'un mètre de ton interlocuteur, tu plissas tes lèvres avant de dénicher ta missive dans la poche intérieure de ton manteau. Tout en la tendant à ton interlocuteur, tu retiras ta capuche ; ton visage était presque inexpressif malgré ta tendresse apparente mais tes yeux trahissaient ton inquiétude. Après quelques secondes de silence, tu daignas de prendre la parole :
— Bonsoir.. euhm… Dites, est-ce vous qui m'avez envoyé ceci ainsi que le reste – les menaces et cadavres d'animaux y compris ? demanda-tu aussi calmement que tu le pus.
Tu n'accusais pas le squelette mais, malgré ta voix douce, tu t'étais montrée assez froide – distante. Tu ne voyais personne d'autre sur place et tu ne sentais que la présence de Sans. Ce n'était pas du tout la même impression que les lettres et les cadeaux t'avaient transmis mais tu ne perdais rien pour le vérifier. Mais… si ce n'était pas lui, qui était-ce ? Cela restait à voir.
Tenue Amy:
Amy a les cheveux détachés sous son manteau o/
Sans
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Sujet: Re: Un sinistre quiproquo [Pv Sans] Mer 7 Sep - 1:43
UN SINISTRE QUIPROQUO.
ft. Amerlyllian.
Accuser un pauvre et innocent squelette, quelle honte D:
Ahhhhh... Une journée normale et monotone aujourd'hui. Vraiment ennuyante comme journée, rien pour s'amuser et s'occuper. Des clients pas vraiment agréables et dépourvus d'humour en plus... C'est vrai quoi, tu leur fait une petite blague et ils te regardent comme si c'était la mort. J'vous jure, c'est tellement ennuyant. Je suis d'ailleurs toujours à mon comptoir, tapotant mon comptoir avec mes doigts. Bon au moins il y à pas mal de clients c'est vrai, mais ces humains là ne sont pas du tout comme Frisk. Ils sembles dégoûtés d'être dans les souterrains, après tout. Ils sont sans doute mieux à la surface avec leur soleil pour se faire bronzer les os, ou peau c'est vrai qu'on parles d'humains là. Oui, ils ne risquent pas de faire de vieux os, en dehors des cimetières du moins. Je baille alors calmement mais affichant toujours le sourire qui m'est indissociable. Peut-être une petite sieste serait de rigueur ? Pourquoi, ça semble s'être calmé. Je m'étire alors calmement et me gratte le crâne, si jamais le poisson me surprend a dormir je risque de passer un sale quart d'heure, mais ça m'étonnerais.
Je commence alors a m'endormir, qu'est-ce que j'aime dormir, c'est reposent et pas besoin d'effort pour dormir, il suffit de se vider l'esprit. Hm, ça tombe bien puisque mon crâne est aussi vide que la bouteille de ketchup à côté de moi. C'est tout bénéf' pour moi aujourd'hui, beaucoup de clients, une petite sieste puis encore des clients et deux ou trois pauses d'affilées. Il faut toujours des pauses, c'est important. Il ne faut surtout pas faire de surmenage surtout dans un travail autant sportif que vendeur de Hot Dog.
- Hmmm ? Monsieur ? Vous êtes en train de... Dormir ? Monsieur le squelette ?
Je me réveille alors, moi qui commencer tout justement a bien dormir bercé par le bruit de l'eau de Waterfall, dommage. Je me redresse en m'étirant et regarde l'humain devant moi. Un maigrichon l'air hautain sans cheveux. Comme moi et Pap', comme quoi, pas tout les humains ont des cheveux, si je dit ça à Pap' il ne va pas me croire.
[*Heya ! Bonjour humain, je vous sert un Hot Dog j'imagine ? 30G.] - Oh, mais c'est cher... [*Et bien chaque chose as un prix l'ami et je suis le seul vendeur de Hot Dog qui sont sans doute les meilleurs de tout les souterrains j'y mettrais mon os à couper sans hésitation.] - Bien, j'en prend un alors...
L'humain sort un petit sac gris et me tend les 30G que j'empoche dans ma boîte rapidement et sort en échange un Hot Dog. Ou un Hot Cat, qui sait. Mais ça reste délicieux et fantastique. Il prend avec précaution et le met dans son sac, il n'as pas l'air de vouloir le manger sur place, très bien.
- Au revoir. [*Bone journée !]
Sans m'adresser un regard il tourne les talons, direction Snowdin normalement. Bah, un client reste un client, désagréable ou pas. J'hausse les épaules dans le vide regardant les monstres non loin de mon stand. La fleur écho semble toujours diffuser le message que je lui ai souffler un peu de pub ne fait de mal à personnes. Je pris une bouteille de ketchup et l'ouvris, c'est normalement pour les Hot Dog je sais, mais c'est juste pour en boire un peu, ça ne risque rien et puis j'en ai encore pleins. Dixit celui qui a déjà vider une fois son stock. Je regarde la bouteille déjà presque vide et la repose finalement. Demain c'est à Hotland que je travail. D'ailleurs le mystère de la neige sur le toit de mon stand à Hotland reste entier. Hehe, un peu de mystère c'est toujours cool. Bon. Et si je vais au bar ? Boire un p'tit coup et discuter avec Grillby et les autres clients, je suis certain que le couple de chien s'y trouves, il vont bientôt passer le concours du meilleur couple, je crois. A moins que ce ne soit le cinquième du mois ? Oh tout ça c'est fatiguant. Et Frisk est à la capitale je crois, je me demande si tout va bien pour elle, elle n'est plus très jeune... Ah, tant de souvenirs, moi je n'ai pas pris une ride, hehe. Si seulement c'était possible, enfin tant mieux que ça ne le soit pas !
Je finis par fermé mon stand, c'est bien trop calme. Et puis c'est l'heure de ma pause, ça doit être la... Troisième depuis le début de la journée ? J'allais pour me téléporté quand soudainement une idée me vint en tête. Ce fameux endroit calme, ou le Grillby's bar ? Choix cornélien, dans le premier je pourrais me reposer paisiblement et un bon moment, dans l'autre je pourrais me goinfrer. Et puis c'était à cet endroit que j'avais laissé une guiche, malgré le fait que je sache que Frisk l'as récupérée et qu'elle lui ait servit, tant mieux. Je me demande si elle était toujours bonne d'ailleurs ? Je ne sais pas, mais si elle l'as manger c'est certainement que oui, pourquoi Frisk mangerait quelque chose de gâté ou de pourris ? Bon, va pour y aller. Je ne pris pas de "raccourcis" cette fois, ce n'était pas loin et en plus j'allais pour y dormir alors marcher un peu ce n'est pas grand choses. Je baille de nouveau les mains dans les poches en empruntant le chemin de nénuphar jusqu'au banc et la fleur écho. En effet, la guiche n'est plus là et c'est tout à fait logique. Je m'y assois et m'affale un peu dessus.
C'est vraiment calme par ici et la fleur écho ne semble pas voir troubler mon futur sommeil. Tant mieux ! Rien de mieux. Je laisse alors la paresse m'emporté. Mais alors que j'allais de nouveau m'endormir, des bruits de pas se firent entendre, me réveillant de nouveau. Là c'est vraiment pas ma veine, personnes ne veux que je me repose, un travailleur acharné comme moi ? Oui bon c'était ironique, je ne suis pas bonedead non plus à ce point. Je regarde alors la provenance des bruits, soudainement une femme apparaît, vêtue de noir avec une capuche. Elle balaye l'endroit du regard puis m'observe un moment. Je la fixe d'un air perplexe mais je ne dit rien. Elle finit par s'approche en face de moi en retirant sa capuche et me tendre une lettre. Cette fille me dit vaguement quelque chose, mais je ne me souviens absolument pas. Certainement de vu.
- Bonsoir.. euhm… Dites, est-ce vous qui m'avez envoyé ceci ainsi que le reste – les menaces et cadavres d'animaux y compris ? [*Hein ?]
Je la dévisage alors en regardant la lettre, puis la femme hybride. Qu'est-ce que ça veux dire ? Des menaces ? Et des cadavres ?! Wow... [*Euhhh, il y à maldonne. *Vous ne vous adressez pas à la Bone personnes. *Veuillez vous adresser au guichet un peu plus loin parce que vous êtes tombée sur un os je crois, hehe !]
Je me redresse un peu sur le banc pour ne pas être trop avachis dessus, un peu surpris et perdus pour le coup, c'est une blague ? Peut-être une caméra-cachée ? Ou une sorte de gros quiproquo, au mauvais endroit au mauvais moment. Mais je garde surtout le sourire, après tout ça peux être amusant comme situation. Ouais, ça n'arrive pas tout les jours quand même. Mais je ne prend pas la lettre, ça me regarde pas et puis c'est surement un exemple, elle ne compter pas me le donner. Mais cette histoire n'est pas bonne. Un génocide est peut-être derrière tout ça ? Dans ce cas là mes pauses risquent d'êtres écourtées. Je me gratte la tête en la regardant et en ricanant un peu, décidément c'est comic comme situation !
Amerlyllian
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Sujet: Re: Un sinistre quiproquo [Pv Sans] Sam 10 Sep - 19:36
Sans fut perplexe en te voyant arriver et, surtout, agir de la sorte. Il te dévisagea un instant, ne comprenant visiblement pas de quoi tu parlais – il regarda même la lettre qu'on t'avait envoyé et sa réaction suffit à te faire comprendre que… ce n'était pas la bonne personne. Il ne faisait pas semblant : il ne te connaissait pas, ignorait ce dont tu parlais et sembla même étonné d'apprendre ce qu'on t'avait envoyé.
— Euhhh, il y a maldonne. Vous ne vous adressez pas à la Bone personne. Veuillez vous adresser au guichet un peu plus loin parce que vous êtes tombée sur un os je crois, hehe ! te répondit-il, se redressant légèrement.
Silencieusement, tu regardas ton aîné dans les yeux. Malgré le fait que tu veuilles garder ton sérieux, ses calembours te firent sourire. Il n'était pas seulement surpris mais confus, tu sentis qu'il ne te prenait pas au sérieux. Si tu n'avais pas été douée d'empathie, tu aurais sûrement insisté pour t'assurer qu'il n'en avait pas après toi mais… il était sincère. Tu ne le connaissais que de vue mais… est-ce qu'un individu comme lui serait capable de faire ce qu'on te faisait subir ? Tu n'en savais rien et là n'était point la question : qui te harcelait et pourquoi ? Tes iris quittèrent alors leur teinte améthyste pour devenir d'un brillant bleu électrique – symbole de ton inquiétude. Ton visage ne trahissait pas ton état d'âme mais… tes yeux eux, ils montraient que tu n'étais pas aussi détendue que tu en avais l'air.
Tu sentis ton pouls et ta respiration s’accélérer, ton manteau t’étouffait. Tu étais un peu angoissée, certes, mais tu étais encore plus fatiguée d'avoir fait le trajet Snowdin-Waterfall seule, sans avoir mangé et, surtout, sans avoir dormi convenablement. Tu dégrafas ton manteau avant de le retirer, le gardant entre tes bras avant d'y enfouir ton visage – Amir vola afin de se poser sur le dossier du banc, là où c'était libre. Que faire ? Et si cette personne était, là, dehors, attendant à ce que ton voisin parte ? En avais tu peur ? Dire que tu n'en avais pas serait mentir et, surtout, ce serait immature. Tu avais peur, oui. Tu craignais perdre le contrôle sur ta vie et être incapable de prévoir des situations qui pourraient t'être nuisibles… Ne pas pouvoir lire en quelqu'un te déboussolait car, mine de rien, tu dépendais beaucoup plus de tes dons au quotidien qu'on ne l'aurait cru.
— Dois-je m'en réjouir ou m'en lamenter ? Je ne suis guère plus rassurée en sachant que mon rendez-vous est quelque part en ces lieux... bafouillas-tu, contre ton manteau.
Un long soupir se fraya chemin entre tes lèvres, tu avais besoin de t'asseoir. Poliment, tu t'installas sur le banc, aussi loin que possible de Sans afin de ne pas t'imposer – ne pas le déranger, surtout, tout en faisant attention de ne pas t'asseoir sur ta longue chevelure. Ton élanion sautilla afin de s'approcher davantage de toi, criant – ce qui te rappela que tu avais encore un de ces colis foireux, rempli de charogne, dans ton sac. Pendant que tu fouillais, on pouvait y percevoir des multiples lettres du même genre que celle qu'elle t'avait montré, quelques sucreries, du matériel de dessin et autres effets personnels. Quand tu fus en mesure de sourire à nouveau, tu levas la tête, posant ton manteau sur tes cuisses. Même si tu ne portais pas de décolleté, ta poitrine était très mise en valeur par le jabot. Elle était déjà opulente, en soi, mais ce morceau de tissu avec de la dentelle noire attirait le regard plus qu'il n'aurait dû. Tu rangeas la lettre dans ta bandoulière avant de fouiller pour sortir le petit colis à l'odeur peu ragoûtante. Ton ami plumeux s'agita, impatient de pouvoir se régaler de son contenu. Du bout des doigts, tu ouvris la boîte en carton et la posas par terre, la poussant du pied aussi loin qu'il te fut possible sans t'avachir sur le banc – ton oiseau message se jeta sur les deux rats morts, éventrés et décapités qu'il y avait à l'intérieur.
— Je ne souhaitais point vous brusquer ou autres mais, comme vous avez lu sur la lettre, cet endroit était censé ne pas être fréquenté. Veuillez m'excuser, Sans, si vous pensiez que je me moquais de vous ou que je vous accusais à tort… Ce n'est point le cas. soufflas-tu à l'entente du squelette après quelques instants de silence. Ah euhm… Pardonnez également mon impolitesse, je vous ai abordé comme une barbare, sans même vous saluer ou me présenter : je suis Amerlyllian, j'habite également à Snowdin. ajoutas-tu, affichant un petit sourire gêné. Me voilà embarrassée, j'ai importuné la mauvaise personne...
Dernière édition par Amerlyllian le Lun 14 Nov - 20:42, édité 1 fois
Sans
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Sujet: Re: Un sinistre quiproquo [Pv Sans] Mar 8 Nov - 12:30
ft. Sans
ft. Amerlyllian
「Un sinistre quiproquo...」
Je me demande également pourquoi quelqu’un en veut à cette jeune femme. Aurait-elle refuser des avances ? Des histoires de famille ? Ou peut-être pire que tout cela réunis en la fois. Je n’en sais rien, pour le moment du moins, même si pour être honnête, je préfère me reposer que me battre, surtout contre un génocide : c’est assez fatiguant, je pense. Je la regarde droit dans les yeux, c’est alors que ses yeux changent de couleur, wow, pas mal comme tour de passe-passe, les voilà à présent bleu électrique, comme l’est mon œil gauche lorsque j’utilise mes pouvoirs. Mais est-ce que cela signifie quelque chose chez elle ? Je pense, car son doux visage se décompose en une mine inquiète très explicite. Elle doit sans doute être perdue, ou ne pas croire en mon innocence ? D’accord, je veux bien que je fasse des farces, énormément de farces, mauvaises ou bonnes et assez lourde ou non, mais jamais je ne vais aussi loin que ce cas-là.
Elle souffle doucement, est-ce qu’elle panique à ce point ? Je n’aime pas voir quelqu’un dans cet état. Et je suis déjà assez inquiet – même si je ne le montre pas – pour elle, mais aussi pour cette histoire, jamais quelqu’un de neutre, ou purement pacifiste n’agirait de la sorte et harcèlerait quelqu’un tout bonnement. Elle retire même sa veste, qui a l’air vachement chaude, moi je ne ressens rien du tout, mais il fait bon ici, alors mettre une veste… Bah, enfaite je peux parler moi avec la mienne. Mais je l’aime bien, et puis je ne me vois pas me trimballer en tee-shirt de partout. J’ai toujours eu cette veste, elle m’est indissociable. Bon, Frisk me l’a déjà piqué une ou deux fois pour me faire une blague, mais bon.
- Dois-je m'en réjouir ou m'en lamenter ? Je ne suis guère plus rassurée en sachant que mon rendez-vous est quelque part en ces lieux... » bafouille alors la jeune dame.
Je penche légèrement la tête d’un côté, et je la regarde de nouveau, avant de zieuter les alentours. R.A.S, enfin, rien à signaler en gros… Ou alors la personne sait juste très bien se cacher, mais ici il n’y a pas vraiment de cachette potable. Mise à part sous l’eau, mais là… Ce serait trop évident. De toutes façons, pour le moment je ne suis sûr de rien, et Asriel ne m’a rien dit à ce sujet donc je n’ai encore rien à faire pour cette histoire. Mais si ça s’aggrave, je vais devoir agir. Mais rien ne presse pour le moment. La jeune femme hésite un moment en regardant le banc, je lance un regard au piaf de celle-ci. C’est peu commun comme animal de compagnie, et c’est en plus un animal de la surface je crois. Ici je connais des oiseaux, mais ceux-ci parlent, marchent et utilise de la magie. Alors que ce piaf là ne parle pas, enfin, je ne comprends pas l’oiseau donc peu m’importe. Elle s’installe timidement au bout du banc, le plus loin possible de moi. Elle semble gênée, de mon charme naturel ? He he ! Non, plutôt de me ‘’déranger’’, sauf que ce n’est nullement le cas. Elle semble vraiment avoir besoin d’aide, et en plus cela me fais une belle excuse pour rallonger ma petite pause au boulot. Les clients ont l’habitude je pense, certains viennent même au bar me dire d’arrêté ces pauses « longues et inutiles » selon eux. Enfin, c’est arrivé qu’une seule fois, et je n’aime pas vraiment.
Bon, bref… Le passé me manque, mais c’est trop tard pour le regretter. La nostalgie c’est bien aussi, mais assez gênant des fois. Cette femme à l’air tellement inquiète… Oh et puis à sa place, j’imagine que je le serais également, un inconnu qui t’envoient des lettres régulièrement, et qui te donne un rendez-vous dans un tel endroit. Enfaite, je suis assez rassuré d’être venu ici, même si c’était un grand hasard, mais si ça à éviter un sinistre évènement pour cette femme, tant mieux. Après tout je suis un juge, un gardien, donc je dois protéger les habitants de l’Underground, secrètement, comme toujours. J’y suis habitué, Papyrus ne s’est jamais douté de rien. Il n’y a qu’Asriel, Toriel et Undyne qui sont au courant. Et anciennement Asgore et Frisk… Qu’est-ce que je les regrette, c’était un bon roi, mais surtout un bon ami, qui avait certes fait des erreurs, et j’y avais participer moi-même. Quant à Frisk, c’était plus qu’une simple meilleure amie pour moi… Même si c’est trop tard désormais/
La femme a la chevelure blanche et assez atypique sort alors une boite, elle affiche un air un peu dégoûté, et l’ouvre doucement avant de la mettre par terre et de la pousser plus loin. Aussitôt le piaf se jette dessus, et je vois alors des souris, enfin des cadavres de rongeurs dans un état atroce… Mais au moins le volatile a l’air content, ça sert toujours, s’y je puis dire ainsi.
- Je ne souhaitais point vous brusquer ou autres mais, comme vous avez lu sur la lettre, cet endroit était censé ne pas être fréquenté. Veuillez m'excuser, Sans, si vous pensiez que je me moquais de vous ou que je vous accusais à tort… Ce n'est point le cas. » Souffle alors la jeune femme, puis elle reste silencieuse un moment et elle reprend la parole avec un petit sourire. « Ah euhm… Pardonnez également mon impolitesse, je vous ai abordé comme une barbare, sans même vous saluer ou me présenter : je suis Amerlyllian, j'habite également à Snowdin. Me voilà embarrassée, j'ai importuné la mauvaise personne... »
Je souri alors gentiment, pourquoi ai-je penser qu’elle se moquerait de moi ? Enfin, ça m’a l’air tout à fait sérieux, et je ne suis pas dupe aux mensonges. Je la crois absolument, et je pense qu’on va bien s’entendre elle et moi. Après tout, ce quiproquo est terminé maintenant, elle m’a bien innocenté, plus de problème. Je pense que je vais lui conseiller mon aide. Et ce prénom me dit vaguement quelque chose, Amerlyllian, j’ai dû l’entendre quelque part, en plus que si elle habite à Snowdin, elle me dit vraiment un truc. Je l’ai sans doutes croiser rapidement là-bas. En tous cas j’aime bien ce prénom, ça donne plusieurs possibilités de surnoms, même si je préfère faire des raccourcis pour ma part, exemple : Pap’ pour mon frère. Ou sushi, pour Un… Oui, ce n’est pas un raccourci mais Und’, ça sonne vraiment mal, alors que Sushi c’est tout à fait amusant ! Enfin, bon. Soudainement, quelque chose me vint à l’esprit ! Je sais d’où j’avais entendu parler d’elle !
- Amerlyllian enchanté, je n’ai pas besoin de me présenter, puisque vous semblez déjà me connaitre ! Oh, je crois que j’ai déjà entendu parler de vous. C’était au bar Grillby. » Fis-je gentiment, et j’ajoute également. « Et puis tout va bien, vous pouvez me tutoyer, ce serait un peu mieux non ? Et ne vous inquiétez pas, les quiproquos ça existe, je veux bien que je suis un grand farceur, mais sachez que je n’irais jamais aussi loin ! »
Je regarde rapidement son oiseau, il s’attaque toujours aux rats morts, il doit se régaler j’imagine, c’est vraiment dégoûtant… Puis je me tourne de nouveau vers elle, et je m’approche un peu plus, cette distance est inutile. Je me permets de doucement lui tapoter l’épaule avec ma main squelettique et de lui faire un clin d’œil rassurant.
- Oh et puis, vous n’avez pas à vous pardonner Amy’, si je peux vous appeler comme ça. Vous ne me dérangez absolument pas, j’ai assez dormi comme ça… » Fis-je avec un ricanement. « Sinon… Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur ce qui vous arrive ? Juste entres nous. »
C’est vrai que j’ai entendu des rumeurs étranges en ce moment, sur des meurtres assez nombreux. Est-ce que ce fameux harceleur est derrière tout ça ? Je n’en sais rien, mais si c’est aussi grave que ça a l’air d’être, je dois m’en charger sans forcément prévenir le roi, il me fait tout autant confiance qu’Asgore. Je souri toujours et je retire ma main de son épaule, je n’aurais peut-être pas dû, elle va se sentir mal à l’aise… Et puis je sais que si je pars, elle risque d’être en danger, donc autant lui tenir compagnie jusqu’à que son ‘’fanboy’’ abandonne, ou passe à l’attaque, qui sait ? En tous cas cela reste une bone rencontre ~
Amerlyllian
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Sujet: Re: Un sinistre quiproquo [Pv Sans] Mar 20 Déc - 0:57
Le squelette te sourit alors, gentiment. Il te croyait, il ne doutait plus de toi – ni toi de lui. Le quiproquo et ce semblant de tension désagréable, qui avait été crée, se dissipèrent complètement. Quand tu te présentas, un sentiment de familiarité assez vague titilla l’esprit de ton interlocuteur avant qu’il ne réalise d’où est-ce qu’il la connaissait :
— Amerlyllian, enchanté, je n’ai pas besoin de me présenter, puisque vous semblez déjà me connaître ! Oh, je crois que j’ai déjà entendu parler de vous. C’était au bar Grillby. te dit-il, avec la même gentillesse qu’il t’avait sourit. Il reprit aussitôt : Et puis, tout va bien, vous pouvez me tutoyer, ce serait un peu mieux non ? Et ne vous inquiétez pas, les quiproquos ça existe, je veux bien que je sois un grand farceur, mais sachez que je n’irais jamais aussi loin !
Tu feras de ton mieux, tu n’étais pas habituée à tutoyer les gens – autres que tes amis et ta famille. Ton aîné regarda ton ami plumé, qui avait presque fini d’étriper et de dévorer les rongeurs mi-décomposés. Tu perçus chez un certain dégoût face à une telle scène et, bien que ça te dégoûtait d’avoir un cadavre dans le coin, c’était sûrement pour l’odeur et parce que tu chérissais toute forme de vie. La Mort, en soi, ou cette scène gore ne te perturbaient plus que ça : ton ami devait manger, c’était naturel. Seule la Nature était vraiment juste car neutre et sans préjugés dont, ce qui était naturel, tu l’acceptais sans chigner. Ceci était normal, pour toi, mais tout le monde ne le voyait du même œil – raison pour laquelle on pouvait parfois te trouver assez sinistre, voire indifférente ou passive face à certains événements. Tu étais une grande pacifiste alors, tu ne mêlais de rien qui ne te concerne pas et tu ne jugeais personne – pas même les génocides, sauf s’ils agissaient en ta présence ou contre tes propres principes, blessant ton entourage ou les proches de tes connaissances.
Un mince sourire, empreint de gêne, étira tes lèvres alors que tu observais l’élanion. Tu ne le regardas pas longtemps, sachant qu’il n’appréciait pas être fixé pendant qu’il mangeait – tu respectais sa pudeur. De ce fait, ton regard se riva sur le cours d’eau qui se trouvait non loin, pensive, jusqu’à ce que tu sentes que la distance entre le squelette et toi se réduisait – son regard attira ton attention et tu ne baissais pas le regard pour lorgner la main qui tapotait ton épaule car ce mâle tentait de se montrer rassurant, te faisant même un clin d’œil avant de poursuivre son discours :
— Oh et puis, vous n’avez pas à vous pardonner Amy’, si je peux vous appeler comme ça. Vous ne me dérangez absolument pas, j’ai assez dormi comme ça… fit-il, ricanant. Tu lui adressas un hochement de tête, poliment, afin de lui donner ton accord pour t’appeler ainsi. Tu étais habitue, beaucoup de gens abrégeaient ton nom en Amy, Ame, Lylli, Lyllian et même Lys – entre autres. Par ailleurs, même s’il disait avoir suffisamment dormi, tu t’en voulais encore d’avoir interrompu sa pause – surtout que cela te signifiait qu’il aurait certainement dormi encore un peu, si tu n’étais pas arrivée. Sinon… Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur ce qui vous arrive ? Juste entre nous.
Tu fus assez embarrassée quand il te posa cette question. Tu aurais pu supposer qu’on pourrait te la poser et, après une telle erreur, tu ne pouvais pas lui dire que ça ne le concernait pas : il se souciait de toi, tu ne pouvais pas frapper sa main parce que tu ignorais pouvoir trouver quelqu’un d’autre qui t’aide – ne serait-ce qu’en t’écoutant, lui confiant tes craintes. On t’avait défendu de contacter qui que ce soit, tu avais mentionné ton rendez-vous avec un génocide sans le désigner comme tel. D’ailleurs, même s’il t’avait dit d’en parler, rien ne t’empêchait de le montrer. Il ne savait peut-être pas que tu possédais un pouvoir capable de faire un partage de vision, de souvenirs et autres perceptions sensorielles et extrasensorielles. Donc, à proprement dire, tu n’allais pas lui en parler donc, le risque que ton stalker s’en prenne à ton entourage était considérablement réduit – encore heureux.
— V-… je t’en prie, tu peux me tutoyer également, Sans. soufflas-tu, sans perdre ton sourire.
Tu baissas brièvement le regard, apercevant le sourire de ton interlocuteur du coin de l’œil. Il retira sa main de ton épaule, tu suivis le moindre des ses mouvements, restant aux aguets : il ne t’effrayait pas, mais tu préférais ne pas être prise au dépourvu par ton harceleur. Amir vola jusqu’à toi, une fois qu’il eut finit et s’installa sur le dossier du banc, surveillant les alentours – il percevait ton inquiétude, il se voulait lui aussi rassurant. Après avoir balayé les lieux du regard, tu te penchas vers le squelette, plaçant ton visage à quelques centimètres du sien – accrochant son regard, une fois de plus.
— Je ne puis guère te parler de cela, il m’en défendu au risque de s’en prendre à mes proches et, même à Amir… Nonobstant, rien ne m’empêche de vous le montrer. Une image ne vaut-elle plus que mille mots ? murmuras-tu, alors que tes iris prenaient une teinte plus claire.
Un éclat surnaturel, comme si de l’eau s’y reflétait, les traversa avant que tu ne fermes les yeux et poses ton front contre celui de ton aîné. À cet instant même, le décor changea, semblant vous transporter jusqu’à Snowdin, il y a deux ou trois mois. On était en pleine journée, au vu que tout ce monde qui grouillait dans les rues du village enneigé. C’était le jour que Single, un chat-squelette, était venu parler des logements et de la crèche qu’il allait construire à Snowdin pour permettre que les jeunes soient scolarisés et que les humains puissent trouver un refuge digne dans cet endroit cordial.
Tu te étais sur la place principale, à seulement quelques mètres du sapin. Tu parlais calment avec Single lorsque le cris de ta rapace perça l'air. La voix d’Ami te parvint malgré le bruit causé par la foule or, comment pourrais-tu confondre ton oiseau messager ? Après tout, contrairement à tes contemporains, tu n'utilisais ni internet ni le téléphone, qu'il soit fixe ou portable. Tu n'étais pas une grande adepte des nouvelles technologies, trouvant plus fiable de communiquer par des moyens anciens – tels que les lettres ou les missives – mais quelqu’un avait fini par trouver une façon d’en profiter : ce genre de contact était plus intime et, surtout, plus discret que les nouvelles technologies.
De ton point de vue, Sans pu voir que tu levais la tête, t'excusant d'un petit geste de main auprès du PDG squelettique avant de tendre ton bras légèrement par dessus ta tête afin de l’offrir à la rapace comme perchoir. L’élanion blanc ne tarda point à atterrir sur ton avant-bras, une petite enveloppe attachée à une serre. Doucement, tu baissas ton bras afin de mettre l'oiseau à la hauteur de ton visage. De ta main libre, tu fouillas dans la bourse qui pendant de ton autre bras et en sortis un petit biscuit ovale que tu donnas à la rapace – ça sentait la viande et Sans pouvait également partager les sensations olfactives et auditives, grâce à ton don : c'était une friandise faite maison rien que pour ton ami, visiblement. Ensuite, tu caressas délicatement la tête de l’oiseau ainsi que le dessous de son bec avant de récupérer l'enveloppe. Dernièrement, tu invitas ton ami à s'installer sur ton épaule – chose qu'il fit – afin de pouvoir ouvrir ton courrier…
Ce n'était pas une enveloppe conventionnelle. Tu ne reconnaissais ni le seau ni l'écriture qu'il y avait sur le papier, ce qui te provoqua un léger haussement de sourcils. De plus… quand tu l'ouvris, tu n'y trouvas que quelques mots relativement sinistres :
« Je t'ai retrouvé, blanchette. »
Pas de signature physique.
Pas d'autres mots. Rien.
Seulement des traces d'émotions : curiosité, jalousie, sérieux et un sentiment très inquiétant que tu ne sus définir. Tu ne te sentais pas menacée mais tu n'étais pas tranquille, non plus. Qui avait bien pu t'envoyer ça ? Pourquoi, surtout ? Blanchette… Il n'y avait pas beaucoup de personnes qui t'appelaient ainsi puisque c'était un surnom que tu n'aimais pas. Si c'était quelqu'un que tu connaissais, tu aurais reconnu la calligraphie… Et, si tu n'avais pas été douée d'empathie, tu aurais songé au fait que ça puisse être une plaisanterie mais ça n'en avait pas l'air du tout – tout comme Sans avait cru que tu te moquais de lui quand tu l’abordas, quelques instants plus tôt. Ces mots étaient froids et portaient un sentiment de possession… Tu ne pus t’empêcher de regarder autour de toi, comme tu avais fait à plusieurs reprises à Waterfall, t'attardant brièvement sur la foule, sur les visages que tu connaissais sans trouver la source des émotions qui avaient marqué la lettre.
À cet instant-là, le décor se deforma avant de passer rapidement, une séquence d’images, d’autres souvenir par la suite, courts : c’étaient toutes les fois que tu avais reçu une de ces lettres étranges et ces colis gores. Il y avait des morceaux humains et des parties de monstres – ce qui révélait qu’il les avait pris de leur vivant : il les avait torturé jusqu’à ce que mort s’en suive. À chaque fois que tu refusais un rendez-vous ou que tu ne t’y rendais pas, un colis – ou une lettre – plus menaçant t’était envoyé. Toutes les émotions perçues t’angoissaient, Sans pouvait le sentir et le sentiment d’inconfort ne fit que s’accentuer jusqu’à ce qu’on te demande rendez-vous.
Le dernier souvenir que Sans vu, ce fut lui-même, installé sur le banc - peu avant que tu ne l’abordes. Tu reculas ta tête, doucement, brisant le lien psycho-spirituel avec le squelette. Alors, tu rouvris les yeux, plongeant ton regard dans celui de ton aîné. Ton visage était pratiquement inexpressif mais ton faciès était empreint de tendresse, tout comme tes yeux trahissaient cette profonde mélancolie qui te rongeait – malgré les apparences : tu avais juste l’air d’une poupée en porcelaine à grandeur nature.
Tu te sentais observée mais tu étais incapable de repérer ton stalker : il savait cacher sa présence ou il n’était pas à ta portée – il le faisait à distance et ce qu’il devait de voir, dans son angle, ne lui avait pas plu du tout. Tu ignorais d’où il vous observait ou par quel moyen mais, tu savais largement que s’il avait vu ton geste, il serait pas du tout content : tu étais trop tactile avec un monstre, un mâle qui plus est. Tu demeuras silencieuse pendant quelques secondes avant d’esquisser un faible sourire. Malgré l’impression d’avoir passé des jours et des heures coincé dans un plan spatio-temporel assez étrange, dans la réalité, seulement quelques secondes s’étaient écoulées. Si quelqu’un s’était trouvé près de vous, il n’aurait pu noter qu’un silence presque intime et votre absence mentale.
— Vous savez tout ce qu’il y a à savoir, désormais. Je ne puis vous en dire davantage. susurras-tu, d’une voix douce.
Tu jouais habilement avec les mots : tu voulais lui faire subtilement comprendre qu’il n’y avait pas plus à savoir alors que tu camouflais ce que tu venais de faire – au cas où on t’écoutait, également. Ainsi, on ne saura jamais que tu avais trahis la consigne du silence. Tu reposas ton dos contre le banc, poussant un petit soupir avant de lever le regard au plafond de la grotte. Que pourrait faire Sans, de toutes façons ? Tu ne voulais pas le mêler de tes affaires, non pas parce que ça ne le concernait pas mais parce que tu ne pourrais jamais te pardonner qu’on lui fasse du mal à cause de toi – ni à lui, ni à personne. Tu ne voulais pas avoir cela sur la conscience.
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Sujet: Re: Un sinistre quiproquo [Pv Sans]
Un sinistre quiproquo [Pv Sans]
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