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 Uranie Perumage, chambre 159

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MessageSujet: Uranie Perumage, chambre 159    Uranie Perumage, chambre 159  1467557237-clockinonVen 6 Mai - 15:33
Perumage Uranie

« Seeing you helped me to believe in tomorrow »

IDENTITÉ



 Nom(s) : Perumage
 Prénom(s) : Uranie
 Surnom(s) : "Mon ange des glaces", "ma petite fleur", généralement des surnoms affectifs donnés par ses parents.
 Race : Humaine
 Age : 18 ans
 Sexe : Féminin
 Talent(s) : De bonnes bases en chant
 Signe(s) particulier(s) : Chauve, constitution fragile.
 Armes : Aucune
 Mode : Pacifiste
 Métier : Aucun
 

Pouvoir

Aucun.



Physique


Nostalgie d'un père

 
Mon expérience qui forgera mon métier de professeur d'art en école privée me permet de m'exprimer plus ouvertement sur ce que je vois, ce que j'apprécie. Ce qui m'inspire. Ma fille est mon meilleur souffle, combien de fois l'ai-je déjà peinte, photographiée ou dessinée ? Celle que j'appelle "ma petite pluie d'été", cette bonne surprise qui surgit alors qu'on étouffe ! Vive et revigorante ! J'utilise beaucoup de bleu pour peindre Uranie. Outre sa couleur préférée, on ne peut guère passer à côté de ses yeux. Ce ne sont pas de vulgaires globes oculaires, non ! Malheureux ! Ce sont de véritables cristaux, lui gratifiant ce regard scandaleusement, héééroïquement beau !! Je vois... de l'aigue-marine, par temps clair. Un bleu cérulé aux infimes pigmentations barbeau. Le nuancier jouit de ses plus beaux bleus selon l'humeur du ciel ou de l'enfant. Ses yeux sont de larges miroirs, reflétant un monde plus doux, j'en suis sûr. Je le vois. Ses battements de cils sont coquets, moyennement longs, qu'elle maquillait parfois de noir. Son visage est légèrement allongé, ses pommettes marquées. Sa petite bouche pêche, en cœur, dont le doigt de l'ange et les courbes de la lèvre supérieure semblent avoir été tracés au pinceau. Elle redéfinissent la risette et traduisent une grande féminité. Son petit nez en trompette fait toute l'originalité. Tout ces éléments donnent à son faciès quelque chose de candide, d'attachant.

Sa peau, auparavant connue pour son sale état à cause de la puberté et du stress, a su s'harmoniser. Ma fille a l'épiderme d'une muse : douceur irrésistible, quotidiennement entretenue, parfois légèrement tachetée de grains de beauté clairs à certains endroits comme le dos des épaules. La pilosité blonde, très infime... Et cette couleur, ce teint écru ! Cette lumière qui émane de son visage, ses petites mains, ses épaules rondes, ses dents bien blanches... ! Uranie bronze difficilement, nous avons toujours trouvé cela dommage. Mon bébé caramélisé, mettant en valeur ses beaux yeux : olala, je m'imagine déjà photographe fou ! Uranie devait en avoir bien marre de mon appareil omniprésent en été ! Cependant, quand je l'a sait dans cet état, maintenant, je me dis que chaque fichier sera peut-être, un jour, plus, bien plus qu'un souvenir de vacances...

Uranie est si photogénique. En maillot de bain, c'était comme apprécier une sculpture ! Le fin cou qui soutient sa jolie tête précède des courbes graciles, longues d'un mètre soixante. Les variations sont superbes, j'en viens à les décrire une par une : Sa poitrine, que je n'oserai regarder trop longtemps, se devine ronde comme deux fruits, peu opulente, juste de quoi ne pas déformer le reste. Son ventre est subtilement bombée vers l'avant, le même que sa mère. Plus bas, interviennent de superbes hanches particulièrement marquées, qui remplissent ses jupes, ses bas et ses pantalons avec une distinction de plus en plus rare de nos jours. Ses cuisses galbées, ses jambes de nymphe, sa démarche féline et ses minuscules pieds viennent finir ce bout d'amour que j'aime très, très, très, très, très, très, très fort !

J'ai toujours gardé un œil sur sa façon de s'habiller et, pour mon plus grand plaisir, elle se vêtit avec un certain charme. Je pourrais décrire ça par du "casual asiatique" : très branchée jupes, petites robes et shorts. Jambes nues ou avec des collants, des chaussettes longues. Des pulls à motif, de la laine, des t-shirt trop larges, des manteaux à boutons, des mocassins, des jeans slim... Et de la couleur, rarement du noir ! Je me hâte, toutefois, à l'a voir revêtir des vêtements plus adulte, qui l'a mettrait plus à son avantage en temps que future femme. Oh, et, peut-être un rouge à lèvres !

Je n'ai pas encore parlé de ses cheveux... car, ils me manquent, presque autant qu'à elle. Elle a toujours eut les cheveux longs ou mi-longs. On les aura parfois dégradés pour leur donner un peu de peps. Elle décidera de changer régulièrement de style de frange ! C'est juste dingue, en y pensant, je crois bien qu'elle les à peu près toutes expérimentées ! Ils étaient lisses, avec un certain volume. D'un blond clair, pâle et lumineux. Jamais eut la moindre teinture, une crinière épurée, en très bonne... santé...

Non, je ne peux pas.

Je trouve ma fille belle, très belle, trop belle, mon regard sur elle est à peine objectif sur les défauts qu'elle pourrait avoir mais, que voulez-vous que je dise, maintenant...? Mon propre sang est sur un lit d'hôpital presque tout les jours ! Je suis un mauvais père reclus dans ses anciennes photos, dans un passé chimérique où Uranie dansait encore, cheveux au vent ! Jamais, elle ne m'avait parue aussi resplendissante, je ne peux pas, je ne peux plus croire en cette vue, en ces instants quand je franchis le 159 ! Ma fille, mon ange de glace a perdu plus de six kilos. Sa peau, selon son traitement, devient à moitié grise comme si elle était déjà morte, parfois jaunâtre comme si elle pourrissait ! Ses yeux sont boursouflés à cause des larmes, cernées jusqu'aux joues, ses lèvres sèches, ses ongles rongées. Elle n'a même plus de cheveux, tout, tout a complètement disparu, mon Dieu !! Elle qui sentait la crème et le Nina Ricci, elle sent maintenant le renfermé et les médicaments. Même ses yeux, ses "cristaux" comme je les appellent, tel un putain d'allumé, ont plutôt l'air de deux diamants en plastiques bouffés par le calcaire ! Je hais cette vision, je l'a hais, je l'a hais !! Je... Je suis triste. Uranie n'est pas laide, ce n'est pas ce que je veux dire. Uranie est... malade... Elle a mal. Elle a peur. Je sens, à chaque fois, mes chemises, trempées par nos étreintes sanglotantes, nous sommes épuisés, nous le portons tous sur notre âme, nos visages, nos corps, notre appétit, notre sommeil. Tout. Uranie va peut-être mourir et c'est cette vision, d'un intense géhenne, qui a fait de moi ce père attardé et "amoureux" d'un aspect physique qui appartient au passé. Elle était mon paysage marin. Et je ne supporte pas de voir son ciel ainsi couvert. Elle est mon eau de vie, mon sel, ma voûte céleste, mon sable chaud, mon air marin, celui qui purifie...

J'ai...

J'ai toujours, dans mon porte-feuille, cette photo, la plus récent de ma fille avant son cancer, que j'affectionne tout particulièrement.

...Je vous montre ?

> [o]
<



Mental


Souvenirs d'une pédopsychiatre


D'un point de vue médical, je dirais qu'Uranie est une jeune adulte avec une mentalité légèrement régressive, de lourds dégâts psychologiques liés à son parcours, sans parler de quelques de troubles mentaux. D'un point de vue personnel, je dirais qu'Uranie est un être exceptionnel dont le simple fait d'évoquer son nom m'étire un large sourire.

Que ce soit dans ses mots, sa gestuelle, ses mimiques ou son tempérament, cette jeune fille est douée d'une délicatesse poignante. De la même manière qu'un rayon de soleil s'écarte des nuages pour vous aider à mieux percevoir les couleurs, Uranie caresse son monde d'une main saine. Elle ne juge pas l'apparence ni le parcours : si elle venait à vous aimer, Uranie vous estimera d'une affection qui fera déborder votre âme d'un amour festif. Un amour qui allège des craintes. Et je pense qu'elle sait s'enticher des bonnes personnes. Uranie n'a qu'une parole, elle reconnaît l'importance d'un devoir, d'une promesse, allant même jusqu'à l'excès pour prouver sa bonne foi. Révélant ainsi une nature têtue et légèrement bornée. C'est une jeune adulte pensive, imaginative. Elle rêvasse, elle songe à toutes les possibilités de ce monde : à la fois si près et si loin. Le genre d'individu qui s'évade dans un bouquin, ce qu'elle fait, la majorité du temps. Son esprit curieux et surtout ouvert, l'aide à s'intéresser à tout les genres. Par déduction, à tout le monde. Uranie créer parfois des liens intimes avec certains livres, au point de déformer la réalité via cette fiction et , ainsi, s'attacher réellement à un personnage qui n'a eut sa part d'existence qu'entre les lignes. J'ai expliquée à sa mère que ses amis imaginaires disparaîtront très vite une fois qu'elle aura une vie sociale plus vaste. Son envie de sociabiliser n'en fait pas pour autant une enfant naïve et trop "ouverte". A dix huit ans, elle n'est pas non plus assez stupide pour ne pas reconnaître quelqu'un de louche. Certains cas révèlent ses faibles états de colère : Si ce n'est réclamer à ce qu'on l'a laisse tranquille d'un ton sévère, Uranie n'est pas un sang chaud. En temps "normal"... On remarque qu'elle cultive un certain second degré quant à sa maladie, grâce à tout ses romans et comics humoristiques ainsi que quelques recueilles de blagues, ce qui est amusant !

Tout les aspects de sa personnalité passent par son corps et son visage : en effet très expressive, on peut aisément dire qu'Uranie s'exprime à cœur ouvert. Elle frémit quand elle est contente et met les bouts de ses dix doigts devant sa bouche quand elle rit ! Tant de mimiques toutes plus attendrissantes et uniques que je ne pourrais jamais toutes les citer ! L'éclat de ses yeux traduit beaucoup de choses, mais également, ses mains. Uranie a quelque chose avec les mains : lorsqu'elle est en présence de quelqu'un qu'elle apprécie, mon ancienne patiente quémandera de l'a lui tenir. Puis, l'a fera tendrement glisser dans la sienne, l'a serra, tandis que son autre main viendra fermer l'étreinte. Vous ressentez sa chaleur vous parcourir, vous n'osez plus bouger. Cet échange, selon l'ami, humain comme monstre, peut durer. Je l'ai déjà vue tenir la main de son père une quinzaine de minutes avant de l'a relâcher. Et c'est ce contact, qui aide précisément à comprendre son état d'esprit, outre son regard pétillant : selon si elle vous caresse du pouce, serre les doigts, les fait glisser, jouer, tapoter, pincer ou bien encore l'a ramène contre son cœur, sa joue, son front, ou même ses lèvres pour un tendre baiser, Uranie tentera de faire passer certains messages. Elle-même m'a expliquée ne pas pouvoir s'en empêcher.

« Je sens que tellement de choses passent par ça... Se tenir la main, c'est relier deux personnes, les rendre plus proches... c'est montrer son attachement, je trouve. Je n'arrive pas à comprendre en quoi mon toc est bizarre, je veux juste l'a ressentir au creux de la mienne. Un instant suffit. J'ai trop peur qu'il ou elle, s'en aille un jour et... disparaisse... sans prévenir... je veux me souvenir de cette sensation. Ce n'est qu'une histoire de quelques minutes en plus, je finie par l'a lâcher... » m'avait-elle dit, honteuse.

Ce n'est pas toi qui est étrange mon enfant : c'est le monde qui devrait davantage s'aimer. Uranie est tendre. Elle apprécie donner et rougir de toutes sortes de marques d'affection. C'est littéralement son rechargement de batterie, cette gamine carbure à l'amour ! Et c'est pour cette raison que l'a laisser seule trop longtemps devient dangereux, surtout, et je dis bien surtout, depuis son cancer. Si elle s'était habituée à une solitude plus ou moins quotidienne auparavant, le fait d'apprendre qu'elle est désormais susceptible de mourir d'une maladie douloureuse l'a totalement déboussolée. Si ces parents ne viennent pas aux visites convenues entre eux aux heures précises, Uranie devient ingérable. Crise d'angoisse, vertiges, larmes... selon son état de fatigue,cela peut même aller à une très forte irritabilité, une crise de nerfs. Une immonde capricieuse justifiée. Je l'ai très vite comprise... Uranie en veut à cette vie qui l'a toujours laissée sur le banc de touche, la branche cassante, sans avoir eut l'allégresse de profiter d'autant de privilèges que les gens "normaux". En grandissant, tout s'était plus ou moins amélioré. Peu à peu, elle souffrait de moins d'abstinences ! Et, du jour au lendemain, on lui apprends qu'elle allait rester cloîtrée dans une chambre d’hôpital la majorité du temps avec un "peut-être que tu vas mourir" journalier de la part du service médical. Qu'elle n'aura jamais de petit ami, en faisant le lien "logique" et cruel que personne n'oserait tomber amoureux d'une éventuelle mourante. C'est tout une ébauche de rêve, réalisable, qui s'effondre, qui explose, qui s'auto-mutile. Tout ces efforts, tout ce combat, pour "ça" ?

« Je vais sans doute mourir et, vous, vous avez ENCORE le CULOT de me laisser SEULE !? PIRE : d'arriver en retard !? »

Littéralement, c'est une métamorphose. Il est clair et net que, maintenant, le temps que son cancer guérisse, nous prions le Ciel pour : lui donner la sensation d'avoir été délaissée est la pire chose à faire. Aimer Uranie, c'est assumer ses larmes si votre bus est en retard. Heureusement, elle pardonne. Après tout, vous voir, c'est ce qui compte ! En fait, elle n'a de pitié que si vous êtes malade. Néanmoins, je reste confiante. Le monde est fait de têtes aussi dures que la sienne. Quelqu'un trouvera sûrement les mots pour apaiser ces états volcaniques et lui faire comprendre qu'elle a tort, tout en ayant raison.

Au delà de ses défauts, il est très agréable de discuter avec elle. Uranie s'exprime avec un recul remarquable. Elle a beau avoir vécut le plus difficile, c'est avec aisance qu'elle vous parlera du lendemain. Uranie vous inspira à épouser le déroulement d'une vie, en chérissant la mémoire d'un baiser qu'elle vous aurait légué sur le front avant de partir. Une épouvantable sensation de tendresse glu à votre main, votre joue. Vos lèvres, qui sait... Vous tremblez de bonheur, vous en voulez encore. Son rire est communicatif et Dieu que vous avez ris ensemble ! Le rire, mais, qu'est-ce que c'est bon quand on y pense ! Riez ! Dansez, mangez à vous éclater le ventre, sautez dans les flaques, dans la boue, la neige, l'eau, hissez une voile même, partez ! Dépassez la vitesse, charmez, faites l'amour, encore, partout, n'importe quand, femmes, hommes, monstres, les deux, les trois ! Allez-y, chantez, hurlez à vous en déchirez les cordes : vous VIVEZ, vous êtes LA ! Vous ÊTES !

Et...

C'est à ce moment là que vous vous souvenez que cet être, cette jeune fille seule dans sa chambre, attendant l'espoir en même temps que la mort, c'est elle, qui vous a soufflée cette euphorie. Cette énergie qui vous paraît soudainement égoïste. Pourquoi moi, et pas elle ? Non : pourquoi Elle ? Pourquoi, maintenant que nous sommes amis ? Que je l'aime ? Que je l'a trouve tellement sympa ?

C'est alors... que vous ressentez le sentiment de chance le plus triste de votre vie.


Histoire


"Pensée d'une mère"

 
C'est souvent en l'a regardant dormir, en mémorisant chaque trait, chaque aspect de son visage, que je repense à ce que ma fille a subit pour être sur ce lit d'hôpital. Lourdement assommée par les effets de sa chimiothérapie, elle dort la bouche entre-ouverte.  J'attrape d'une main fébrile mon gobelet de café et, de l'autre, celle de mon adolescente, mon sang, ma petite poudreuse, rongée par la fatigue, enchaînée aux perfusions. Uranie est atteinte d'un cancer des ovaires, à dix-huit ans. De base, il s'agissait d'une tumeur à l'ovaire gauche qui s'est finalement avérée cancérigène au point d'atteindre le droit. Une dysgerminome, aussi dite "tumeur maligne". Le semi-avantage à avoir un proche atteint d'un cancer et, ou, très fragile de santé, c'est, qu'à votre tours, vous devenez expert en l'a matière à force d'écouter les médecins, chercher sur internet, comprendre la boîte de médicaments et, surtout, le mal qui ronge la personne que vous aimez.

Je rabaisse d'un geste délicat le bandeau qui couvre son crâne chauve. Le bleu et blanc, son préféré, qu'on ne voyait même plus, avant, tant ses anciens cheveux blonds le recouvrait... je rêve, parfois, jusqu'aux larmes, de revoir ma fille courir la crinière lâchée. Dieu, qu'ils étaient beaux.

Je me souviendrais toujours de la naissance d'Uranie. Elle était venue au monde si tôt... Une petite prématurée de quatre mois, un bébé fragile et étonnamment calme. Elle dormait bien, parfois si profondément que je me surprenais à vérifier si... elle respirait toujours. Au fond, je ne me suis jamais remise de ma grossesse. Tout le monde ne peut imaginer la pression des pédiatres sur une mère, lorsque son enfant, sa Vie recroquevillée, présente des signes de fragilité avant d'avoir eut le temps de pleurer. On nous évoque la liste des risques quant aux naissances prématurées, et : on ne dort plus. Le bébé compte sur nous, pour se préserver, et, nous, mère affolées, terrorisées, nous ne fermons plus l’œil, nous mangeons moins, tant l'appréhension bloque le passage des aliments. J'ai pu compter sur le soutiens de mon maris, des deux familles et des amis pour me détourner, au mieux, d'un début de dépression. Une fois venue au monde, Uranie est devenue l'ange de ma vie. Le cadet de mes soucis. La racine-même du fait qu'à quarante-sept ans, je sois totalement dépressive. Non, je n'en voudrais jamais à ma fille, ça n'a jamais été de sa faute, directement. Elle a toujours été sujet à toutes les maladies de passage, sensiblement atteinte de leucopénie. On me fera remarquer à ses cinq ans, qu'elle devra adopter des gestes d'hygiène omnipotents afin d'éviter, au mieux, les infections et la moindre bactérie. Elle pourra difficilement jouer dehors par temps frais, ne touchera presque jamais un animal et devra rester à la maison dès que j'ouïe de sa part qu'un enfant de sa classe "avait l'air malade". Quand vous êtes là à gérer la fièvre, les nausées, le froid et la fatigue de votre fille presque tout les mois à cause de quelques mères irresponsables qui envoient leur morveux à l'école primaire avec de la toux, le nez prit ou la tête lourde, vous n'avez pas d'autre choix que de vous crêper le chignon avec la maîtresse et de garder votre enfant loin de ces nids à microbes. J'ai plus d'une fois insultée des mères à la sortie de l'école, quitte à m'être déjà battue. "Hystérique", "sur-protectrice", "mauvais exemple" ne sont que des mots d'ignorants que je préfère déprécier : Pour ma fille, je ferais n'importe quoi.

Uranie n'aura que peu fréquentée l'école primaire. Nous lui avions payé un professeur à domicile qui a su s'investir dans son travail et dans les règles d'hygiène de la maison. Mireille a fait d'elle une enfant studieuse et intéressée, j'aurai tant aimée qu'elle puisse épanouir sa soif de connaissance plus sereinement au sein d'une école. Mon enfant est aussi fragile psychologiquement, elle était si craintive, si timide, si gentille. Trop gentille. Les enfants sont cruels, jamais je n'aurai imaginée récupérer mon trésor en larmes devant le collège, un jour sur deux. On se moquait de ses dents de travers, de son vocabulaire trop soutenu, de sa "maman folle" et du fait qu'elle était assez mince, naturellement. Combien de fois m'a t-ont sous-entendu que je devrais peut-être "mieux" nourrir MA fille ! Combien de nez de femmes indiscrètes ai-je mise en sang, que le Seigneur me pardonne ! Mon maris et moi, nous nous occupons de notre fille sans relâchement, elle ne manque de rien. Si ce n'est d'amis et d'énergie.

L'hivers, Uranie faisait de l'anémie. Depuis, cela semble aller mieux. Elle était épuisée en permanence, je ne me voyais plus l'a sortir de son lit pour retourner au collège. Avec un suivit de l'hôpital lui-même et d'une pédopsychiatre, nous avons facilement obtenu un professeur à domicile. Encore. Uranie pouvait choisir d'aller au collège ou, de rester au chaud. Nous l'avons vu essayer, nous l'avons entendu se relever pour retourner dans ce lieu empuanti qu'était son collège : Uranie voulait s'intégrer, elle voulait être comme tout les enfants, Uranie prenait son mal en patience, mais Uranie... était malade. J'ai vue le brouillard envahir peu à peu les yeux de ma fille. La détresse, celle d'être mise à l'écart, d'être faible. Elle voyait ses anciennes camarades aller à leur club de sport avec envie, sortir en hivers sans trop de soucier du reste, flirter avec les garçons. Uranie était une petite maigrichonne aux cheveux courts, la peau brillante de graisse et à l'appareil dentaire trop épais. A l'âge où la confiance en soit dégringole, ma tête blonde de quatorze ans donnait presque l'impression que d'être un looser lui était propre. Naturel. Qu'elle était destinée à être en bas d'une fausse hiérarchie. Bien évidemment, son suivit et nous-mêmes avons bûché pour lui faire comprendre qu'elle était juste entourée de sombres petits cons. Avec le temps, Uranie a sû trouver un équilibre entre ce que la vie lui proposait et ses légers handicapes. Je l'ai vue se goinfrer, danser, nager, faire du roller et du vélo comme personne !

Sa tête remue, elle se réveille, je l'appelle doucement. Nous échangeons de simples "comment vas-tu" dont la réponse est toujours mensongère. Elle se redresse de son lit et me demande de l'aider à se laver. Un ami monstre doit lui rendre visite, me sous-entendant qu'elle voulait être jolie pour sa visite. Uranie s'est amaigrie depuis son cancer, je le sens, sous le gant. En grandissant, son corps est devenu si féminin, sa peau est lisse, son sourire éclatant ! Ah, que nos cœurs crient vengeance, à tout ces gens qui riaient de son ancien aspect rachitique ! Des femmes paieraient pour avoir cette silhouette en sablier !

Je me souviens que l'annonce d'une tumeur à son ovaire gauche nous avons fait tomber, littéralement, en strike, devant le médecin. Notre famille est épuisée par les problèmes de santé de chacun : Uranie, ma dépression, l'asthme de mon maris. Et ce n'est pas notre situation aisé qui nous a forcément aidé à nous sentir mieux : l'argent ne fera jamais le bonheur, comprenez-le bien. On nous avait d'abord annoncé que la tumeur était traitable par chirurgie, donc sans dangers, jusqu'à ce que, durant l'opération, ils découvrent le démon cancérigène. Ma vision était devenue floue, puis brune, puis noire. Je m'étais littéralement évanouie pour plus de trois heures, suite à des vomissements dont je n'ai pas souvenir. Mon maris avait fait une réaction psychosomatique en perdant à moitié l'usage de ses jambes : ce cancer, c'était non seulement la goutte de trop, et, contrairement à tout le reste, il pouvait bel et bien nous prendre notre bébé. Uranie semblait s'être prise un coup de poignard directement dans le cœur, dans l'espoir. Nous avions passé jour et nuit à pleurer notre fatigue, notre désespoir, notre douleur contre Dieu, contre tout. Avec un pronostic qui atteint les 98% à cinq ans, Uranie pourrait être à moitié sauve si elle n'avait pas cette leucopénie... Aujourd'hui, nous avons peur, nous surveillons l'avancement de son traitement en priant ciel et terre.

D'ailleurs, les tremblements de la notre ont bien faillit coûter la vie de plusieurs personnes au sein de l'hôpital. Nous étions déjà avec Uranie au moment où les premières magnitudes se sont fait de plus en plus brutales... dans la panique, nous avons suivit la majorité des civils paniqués qui semblaient tous aller, voire même se faire entraîner de force du sol dans la même direction : un trou. Un trou béant donnant vue sur un semblant de civilisation. Les humains découvrent l'Underground. Tandis que les semaines de brouhaha et de débats entre monstres et humains s'éternisaient, Uranie avait rapidement été prise en charge par leurs hôpitaux, jugée "en dehors de tout ce souk". Elle est dans une aile de l'hôpital des monstres ré-aménagée pour la population humaine et reçoit de bons soins. Les monstres médecins se sont sérieusement penchés sur le cas d'Uranie. Je les aimes beaucoup, ce sont des gens laids bien que très courtois. C'est une bénédiction d'avoir ces médecins d'un autre type pour élargir notre propre médecine. Mon maris et moi-même sommes allés vivre dans un quartier résidentiel avec d'autres humains. Tout se passe plus ou moins... bien. Il est fort désagréable de constater que beaucoup d'humains manquent de savoir-vivre envers les monstres, je passe mes journées à faire la moral ! Ces gens soignent ma fille ! Fichtre, j'ai l'impression de me retrouver dans les sombres années d'une Amérique anti-noirs, pas étonnant que certains monstres nous voient d'un mauvais œil en retour... mais qu'ont fait nos ancêtres...?

Sans parler de cette histoire de tueur en série qui commence à faire bruits là-dessous. Naturellement, nous prenons toutes les mesures de sécurité et nous appelons régulièrement l'hôpital quant à sa politique d'entrée et de sorties des visiteurs. Chaque être, chaque insecte, est surveillé, filmé, contrôlé. Ça me rappelle les plans vigipirate de notre ancien territoire... les mêmes problèmes poursuivent aussi les monstres, comme quoi, nos différences sont bien minces.

Uranie soigne son visage avec quelques crèmes hydratantes, sans maquillage, et se brosse les dents. Elle hésite à mettre sa perruque. Avoir perdue ses cheveux l'a déprime au plus haut point, c'est compréhensible. Je lui dis que quitte à perdre une partie de sa féminité, cela aurait pu être ses propres seins avec un peu moins de chance dans son cancer ! Nous lui avons trouvé une jolie perruque blonde qui fait rapidement l'affaire. Je l'aide à enfiler une jolie robe de chambre et l'admire une dernière fois. Nous nous échangeons de longues bises, c'est alors que l'on toc à sa porte. Celle-ci s'ouvre lentement...

"Oh, c'est vous !"

PSEUDO


  Qui es-tu dérrière ton écran? Etudiante de 20 ans fan d'un peu de tout !
  Comment as-tu découvert le forum ? Grâce à son admin :D
  Si vous venez à disparaître du forum, que devrions nous faire de votre pauvre personnage ?  : Le supprimer, ça suffira
  Comment trouves-tu le forum ? L'apparence est un peu fouilli, l'excès de photos (souvent un peu grosses) et de background en transparence oblige à plisser les yeux pour retrouver certains titres, certains endroits. Je pense qu'il faudra un peu plus structurer ou simplifier certaines parties du squelette.
  As-tu lu le règlement ? Yep, la partie OC aussi du coup comme ça concerne mon perso !
  Si oui, quel est donc le code : {Vive}{les}{squelettes !}
  Pourquoi as-tu choisi ce personnage ? : Je l'avais déjà fait pour du Undertale et je l'aime beaucoup :3
  Autre chose d'intelligent à nous dire (ou pas) : Le personnage que je joue aborde ce sujet très sensible qu'est le cancer, d'autant que faire guérir le sien reste une décision encore discutée pour moi. Si parmi vous il y a des proches qui ont un jour souffert d'un cancer (déjà, mon soutiens, bien sûr), j'espère ne pas faire de boulette et m'excuse d'avance si je venais à vous heurter. Je suis ouverte aux corrections, aide et explications. Uranie est là pour sensibiliser les personnages à la mort, la maladie, la chance de vivre en bonne santé, la générosité et le don de sois. N'hésitez pas à venir rendre visite à Uranie afin de développer certains aspects de vos personnages
 

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Uranie Perumage, chambre 159  Left_bar_bleue1/1Uranie Perumage, chambre 159  Empty_bar_bleue  (1/1)
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Uranie Perumage, chambre 159  Empty
MessageSujet: Re: Uranie Perumage, chambre 159    Uranie Perumage, chambre 159  1467557237-clockinonVen 6 Mai - 16:36
*Bienvenue humain !

*C'est une très belle fiche ça ! Je n'ai rien à dire dessus...Le code est bon lui aussi !
*Te voilà donc validée !
*N'oublie pas de faire désormais ta fiche de lien, ton carnet et le reste avant de commencer les RPs, et aussi poste une demande de RP ou MP la personne.

*Bone-chance à toi !
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Uranie Perumage, chambre 159

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